Coup dur pour l'aéroport de Bordeaux.
La compagnie Turkish Airlines a annoncé, le 25 août 2016, sa décision de quitter temporairement la plateforme, à partir du 30 octobre 2016 et jusqu'au 25 mars 2017, "suite à la révision de notre stratégie économique en lien avec le secteur aérien et géopolitique".
Les vols reprendront à partir du 26 mars 2017, et continueront l’hiver suivant (2017/18).
En mai dernier, elle célébrait pourtant le cap des 100 000 passagers transportés sur Istanbul (Turquie).
Son arrivée avait été célébrée en grande pompe en juin 2014 par Alain Juppé, le maire de la ville.
La compagnie Turkish Airlines a annoncé, le 25 août 2016, sa décision de quitter temporairement la plateforme, à partir du 30 octobre 2016 et jusqu'au 25 mars 2017, "suite à la révision de notre stratégie économique en lien avec le secteur aérien et géopolitique".
Les vols reprendront à partir du 26 mars 2017, et continueront l’hiver suivant (2017/18).
En mai dernier, elle célébrait pourtant le cap des 100 000 passagers transportés sur Istanbul (Turquie).
Son arrivée avait été célébrée en grande pompe en juin 2014 par Alain Juppé, le maire de la ville.
Une décision liée à la situation politique turque ?
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Cette décision est-elle liée à la situation politique turque ? Ni l'aéroport, ni la compagnie, n'ont souhaité répondre à nos questions. [Edit du 30 août - La direction de la compagnie à Bordeaux nous a assuré que les vols étaient temporairement arrêtés pour des raisons strictement commerciales.]
Le 25 juillet dernier, le pays a subi une tentative de putsch militaire, au cours duquel 208 personnes sont mortes et plus de 1 400 ont été blessées, selon les autorités.
Ce coup d'état avorté a entraîné une purge sans précédent au sein des administrations, de l'armée en passant par la justice et l'université.
Près de 50 000 personnes ont été visées, dont 7 000 policiers suspendus, 2 700 juges et procureurs démis de leurs fonctions (près d'un cinquième des effectifs de l'appareil judiciaire) et 450 magistrats en détention.
Le gouvernement a également annoncé un possible rétablissement de la peine de mort.
Le 25 juillet dernier, le pays a subi une tentative de putsch militaire, au cours duquel 208 personnes sont mortes et plus de 1 400 ont été blessées, selon les autorités.
Ce coup d'état avorté a entraîné une purge sans précédent au sein des administrations, de l'armée en passant par la justice et l'université.
Près de 50 000 personnes ont été visées, dont 7 000 policiers suspendus, 2 700 juges et procureurs démis de leurs fonctions (près d'un cinquième des effectifs de l'appareil judiciaire) et 450 magistrats en détention.
Le gouvernement a également annoncé un possible rétablissement de la peine de mort.
211 employés de Turkish Airlines licenciés
La compagnie nationale, Turkish Airlines, n'a pas échappé à cette purge.
Le 25 juillet dernier, elle annonçait dans un communiqué de presse licencier 211 employés.
Elle assure avoir pris cette décision à cause d'un manque de performance et "dans le cadre des mesures nécessaires" contre le réseau de Fethullah Gülen, et contre "des attitudes et des comportements en contradiction avec l'intérêt de notre pays et de notre compagnie".
Elle se dit déterminée à "continuer de s'acquitter de sa responsabilité de contribuer à la démocratie".
Fethullah Gülen est un prédicateur et intellectuel turc exilé aux Etats-Unis, opposant au président Recep Tayyip Erdoğan.
Il a été accusé par le pouvoir d'avoir initié le coup d'état.
Mais selon d'autres sources, le président lui-même serait à l'origine de cette déstabilisation.
Le chaos politique dans lequel est plongé la Turquie et l'attentat à l'aéroport d'Ankara a des conséquences directes sur la santé de la compagnie nationale, autrefois prospère.
Au premier semestre 2016, elle affiche une perte nette de 647 millions de dollars, contre un bénéfice de 406 millions de dollars sur la même période en 2015.
Et les perspectives pour le reste de l'année ont été revues à la baisse.
Le 25 juillet dernier, elle annonçait dans un communiqué de presse licencier 211 employés.
Elle assure avoir pris cette décision à cause d'un manque de performance et "dans le cadre des mesures nécessaires" contre le réseau de Fethullah Gülen, et contre "des attitudes et des comportements en contradiction avec l'intérêt de notre pays et de notre compagnie".
Elle se dit déterminée à "continuer de s'acquitter de sa responsabilité de contribuer à la démocratie".
Fethullah Gülen est un prédicateur et intellectuel turc exilé aux Etats-Unis, opposant au président Recep Tayyip Erdoğan.
Il a été accusé par le pouvoir d'avoir initié le coup d'état.
Mais selon d'autres sources, le président lui-même serait à l'origine de cette déstabilisation.
Le chaos politique dans lequel est plongé la Turquie et l'attentat à l'aéroport d'Ankara a des conséquences directes sur la santé de la compagnie nationale, autrefois prospère.
Au premier semestre 2016, elle affiche une perte nette de 647 millions de dollars, contre un bénéfice de 406 millions de dollars sur la même période en 2015.
Et les perspectives pour le reste de l'année ont été revues à la baisse.