M. Patrick Brault, Président de l'UNAT, en pleine intervention - Photo B.F.
Avec 1 400 établissements et 230 000 lits, les membres de l’Union Nationale des Associations de Tourisme (UNAT) sont des acteurs plus importants qu’on en le croit dans l’économie touristique nationale.
Ils sont si discrets qu’on les oublie facilement, alors qu’ils représentent tout de même un chiffre d’affaires de 1,6 milliards € et que leurs villages vacances accueillent 4,5 millions de clients, dont 20 % de groupes, pour 27,5 millions de « journées vacances » annuelles.
Mais là n’est pas le plus important visiblement, comme le montre amplement l’étude que l’UNAT a commanditée auprès du Cabinet Somival.
Réalisée durant l’été 2012, cette enquête a sollicité aussi bien les clients que les responsables de 24 établissements et les institutionnels régionaux pour déterminer le poids des villages vacances dans l’économie locale.
Ils sont si discrets qu’on les oublie facilement, alors qu’ils représentent tout de même un chiffre d’affaires de 1,6 milliards € et que leurs villages vacances accueillent 4,5 millions de clients, dont 20 % de groupes, pour 27,5 millions de « journées vacances » annuelles.
Mais là n’est pas le plus important visiblement, comme le montre amplement l’étude que l’UNAT a commanditée auprès du Cabinet Somival.
Réalisée durant l’été 2012, cette enquête a sollicité aussi bien les clients que les responsables de 24 établissements et les institutionnels régionaux pour déterminer le poids des villages vacances dans l’économie locale.
La clientèle d’un village moyen dépense annuellement 232 000 €
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Si l’on s’en tient aux résultats globaux, le vacancier type dépense en moyenne 135 € par semaine, dont 113 € dans les commerces locaux, jusqu’à 20 km de son établissement.
Il dépense un peu plus à la mer, 149 €, et à la campagne, 141 €, nettement moins à la montagne, 111 €, mais annuellement, cela donne une recette locale moyenne de 232 600 € pour un village de 376 lits.
De la même façon, le client en location va dépenser plus, 153 €, que celui qui choisit la formule pension ou demi-pension, 104 €.
Pour les commerces de la commune, surtout dans l’alimentaire, la restauration ou les cadeaux, cela représente respectivement 130 et 83 € de recette hebdomadaire par client.
Un joli pactole qui explique aisément l’ardeur avec laquelle les municipalités, surtout rurales, défendent une activité qui dans bien des cas tire toute l’économie locale.
Il dépense un peu plus à la mer, 149 €, et à la campagne, 141 €, nettement moins à la montagne, 111 €, mais annuellement, cela donne une recette locale moyenne de 232 600 € pour un village de 376 lits.
De la même façon, le client en location va dépenser plus, 153 €, que celui qui choisit la formule pension ou demi-pension, 104 €.
Pour les commerces de la commune, surtout dans l’alimentaire, la restauration ou les cadeaux, cela représente respectivement 130 et 83 € de recette hebdomadaire par client.
Un joli pactole qui explique aisément l’ardeur avec laquelle les municipalités, surtout rurales, défendent une activité qui dans bien des cas tire toute l’économie locale.
Un village de 376 lits induit 22,8 emploi ETP
D’autant plus qu’à ces dépenses, il faut ajouter celle du village, hors fiscalité et charges de personnel.
Le même village moyen de 376 lits, avec ses 35 300 journées vacances annuelles, dont 14 500 estivales, injecte en effet 280 000 € dans l’économie locale, dont 90 000 € dans un rayon inférieur à 20 km.
En étant ouvert 225 jours par an, selon l’étude de Somival, notre village moyen génère également 22,8 emplois équivalent temps plein (ETP), directs ou indirects, sur son territoire d’implantation.
Et ce n’est pas fini, car un village vacances est aussi obligé d’investir, soit pour adapter son offre aux standards que le client réclame, soit pour se conformer aux normes en vigueur, notamment sur la sécurité incendie ou l’accessibilité aux handicapés.
Le même village moyen de 376 lits, avec ses 35 300 journées vacances annuelles, dont 14 500 estivales, injecte en effet 280 000 € dans l’économie locale, dont 90 000 € dans un rayon inférieur à 20 km.
En étant ouvert 225 jours par an, selon l’étude de Somival, notre village moyen génère également 22,8 emplois équivalent temps plein (ETP), directs ou indirects, sur son territoire d’implantation.
Et ce n’est pas fini, car un village vacances est aussi obligé d’investir, soit pour adapter son offre aux standards que le client réclame, soit pour se conformer aux normes en vigueur, notamment sur la sécurité incendie ou l’accessibilité aux handicapés.
3 à 4 M € d’investissements en rénovation !
Sur les 24 établissements qui ont participé à cette enquête, 18 ont ainsi lancé de gros chantiers de rénovation immobilière.
En moyenne, cela représente un budget de 3 à 4 millions € par village, un montant qui a d’ailleurs augmenté de 50 % depuis 5 ans.
Au plan national, ces contributions représentent donc 300 millions € et génèrent au passage 8 000 emplois ETP !
Une manne plutôt bien répartie sur le sol national quand on voit le maillage des villages vacances, 38 % à la campagne, 32 % sur le littoral et 30 % à la montagne.
Avec la crise et l’érosion du pouvoir d’achat des français, les municipalités ne devraient pas la voir fondre de sitôt, bien au contraire.
Le produit est simple, abordable, les activités y sont gratuites et le personnel s’est sérieusement professionnalisé : de quoi répondre à la demande qui a sans doute le plus d’avenir dans le paysage touristique français.
En moyenne, cela représente un budget de 3 à 4 millions € par village, un montant qui a d’ailleurs augmenté de 50 % depuis 5 ans.
Au plan national, ces contributions représentent donc 300 millions € et génèrent au passage 8 000 emplois ETP !
Une manne plutôt bien répartie sur le sol national quand on voit le maillage des villages vacances, 38 % à la campagne, 32 % sur le littoral et 30 % à la montagne.
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