Créée en 2014, la start-up parisienne VizEat veut s’imposer comme le Airbnb de la table d’hôte.
L’entreprise, qui a pour ambition de conjuguer le modèle des réseaux sociaux avec la tradition du repas partagé, propose une plateforme permettant la mise en relation entre voyageurs et hôtes.
Sur la plateforme VizEat, les hôtes fixent librement le menu, prix, la date, l’heure, la durée de leur repas. Ils peuvent également préciser le nombre d’invités qu’ils souhaitent accueillir mais doivent s'attabler avec eux.
Les voyageurs n’ont ensuite qu’à parcourir les offres et effectuer leurs réservations.
L'équipe VizEat gère les formalités et le règlement. Afin de rassurer les utilisateurs, une assurance pour les hôtes et pour les invités jusqu’à 100 000 euros est garantie par la Lloyds de Londres.
Présent dans 60 pays, le site répertorie aujourd’hui plus de 10 000 hôtes dans le monde et a pour ambition de devenir le leader européen du secteur.
VizEat vient d’ailleurs d’acquérir un de ses concurrents en février 2015, le site Cookening, pionnier du secteur. La start-up a également annoncé en septembre 2015 un partenariat annuel avec Airbnb Open.
L’entreprise, qui a pour ambition de conjuguer le modèle des réseaux sociaux avec la tradition du repas partagé, propose une plateforme permettant la mise en relation entre voyageurs et hôtes.
Sur la plateforme VizEat, les hôtes fixent librement le menu, prix, la date, l’heure, la durée de leur repas. Ils peuvent également préciser le nombre d’invités qu’ils souhaitent accueillir mais doivent s'attabler avec eux.
Les voyageurs n’ont ensuite qu’à parcourir les offres et effectuer leurs réservations.
L'équipe VizEat gère les formalités et le règlement. Afin de rassurer les utilisateurs, une assurance pour les hôtes et pour les invités jusqu’à 100 000 euros est garantie par la Lloyds de Londres.
Présent dans 60 pays, le site répertorie aujourd’hui plus de 10 000 hôtes dans le monde et a pour ambition de devenir le leader européen du secteur.
VizEat vient d’ailleurs d’acquérir un de ses concurrents en février 2015, le site Cookening, pionnier du secteur. La start-up a également annoncé en septembre 2015 un partenariat annuel avec Airbnb Open.
Interview de Jean-Michel Petit, co-fondateur de la start-up VizEtat.
i-tourisme : Comment vous est venue d'idée de créer VizEat ?
Jean-Michel Petit : C'est lors d'un voyage au Pérou que j'ai eu l'occasion de manger chez l'habitant. Mon fils et moi avons pu nous restaurer chez une famille indienne et cela est resté un souvenir marquant.
Au début, je n'avais pas une réflexion entrepreneuriale mais l'idée a fait son chemin lorsque je suis revenu à Paris, il fallait trouver un moyen de faciliter les rencontres entre hôtes et voyageurs.
Nous avons fait des sondages qui nous ont révélé que 70% des français étaient prêts à manger chez l'habitant et 50% d'entre eux se déclaraient capables de devenir hôtes.
Nous avons alors lancé le site VizEat avec 50 hôtes au départ. La communauté s'est agrandie avec le bouche à oreilles.
Jean-Michel Petit : C'est lors d'un voyage au Pérou que j'ai eu l'occasion de manger chez l'habitant. Mon fils et moi avons pu nous restaurer chez une famille indienne et cela est resté un souvenir marquant.
Au début, je n'avais pas une réflexion entrepreneuriale mais l'idée a fait son chemin lorsque je suis revenu à Paris, il fallait trouver un moyen de faciliter les rencontres entre hôtes et voyageurs.
Nous avons fait des sondages qui nous ont révélé que 70% des français étaient prêts à manger chez l'habitant et 50% d'entre eux se déclaraient capables de devenir hôtes.
Nous avons alors lancé le site VizEat avec 50 hôtes au départ. La communauté s'est agrandie avec le bouche à oreilles.
Un moteur de rencontres
i-tourisme : Qui utilise VizEat ?
Jean-Michel Petit : Notre offre s'adressait d'abord aux voyageurs mais nous avons remarqué un autre type de visiteurs : les locaux qui testent généralement une cuisine étrangère.
Nous pensions également que VizEat intéresserait surtout les jeunes générations mais nous avons constaté qu'un tiers des utilisateurs avait plus de 50 ans. Les sites collaboratifs qui existent déjà depuis 7 ou 8 ans ont éduqué les consommateurs.
i-tourisme : Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer sur le marché du collaboratif ?
Jean-Michel Petit : Les trois grands piliers du voyage sont le logement, les transports et la nourriture.
Aujourd'hui, ces secteurs sont très fragmentés avec des entreprises disruptives. Pour les logements et les transports, nous avons des sociétés comme Airbnb et Bla-bla Car,
Le même phénomène se produit au niveau des repas et nous avons décidé de nous lancer dans l'aventure. Une différence est cependant notable : pour notre modèle, l'hôte doit être présent ce qui garantit l'authenticité.
En outre, nous ne demandons pas de changer toute une manière de voyager. Une expérience VizEat peut être une parenthèse dans un séjour où le voyageur loge à l'hôtel et dîne dans des restaurants. La dimension "gastronomie" n’est qu’un élément : VizEat est surtout un moteur de rencontres.
Jean-Michel Petit : Notre offre s'adressait d'abord aux voyageurs mais nous avons remarqué un autre type de visiteurs : les locaux qui testent généralement une cuisine étrangère.
Nous pensions également que VizEat intéresserait surtout les jeunes générations mais nous avons constaté qu'un tiers des utilisateurs avait plus de 50 ans. Les sites collaboratifs qui existent déjà depuis 7 ou 8 ans ont éduqué les consommateurs.
i-tourisme : Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer sur le marché du collaboratif ?
Jean-Michel Petit : Les trois grands piliers du voyage sont le logement, les transports et la nourriture.
Aujourd'hui, ces secteurs sont très fragmentés avec des entreprises disruptives. Pour les logements et les transports, nous avons des sociétés comme Airbnb et Bla-bla Car,
Le même phénomène se produit au niveau des repas et nous avons décidé de nous lancer dans l'aventure. Une différence est cependant notable : pour notre modèle, l'hôte doit être présent ce qui garantit l'authenticité.
En outre, nous ne demandons pas de changer toute une manière de voyager. Une expérience VizEat peut être une parenthèse dans un séjour où le voyageur loge à l'hôtel et dîne dans des restaurants. La dimension "gastronomie" n’est qu’un élément : VizEat est surtout un moteur de rencontres.
Des partenariats avec les professionnels du tourisme
i-tourisme : Vous avez annoncé un partenariat avec Airbnb Open en novembre. En quoi consiste-t-il ? Est-ce un partenariat annuel ?
Jean-Michel Petit : Il s'agissait d'un partenariat pour la journée mondiale d'Airbnb Open. Plus de 1000 voyageurs Airbnb ont été reçus le 12 novembre chez des hôtes VizEat.
C'était une première expérience, nous n'avons encore rien à annoncer d'officiel.
i-tourisme : Avez-vous noué d’autres partenariats avec les professionnels du tourisme ?
Jean-Michel Petit : Nous discutons actuellement avec des hôtels et des agences de voyage afin de faire partie de leurs offres.
Nous sommes également en contact avec des transporteurs, des compagnies aériennes. Transavia et Ibéria ont par exemple déjà présenté le concept VizEat dans leur catalogue.
Nous n'inventons rien mais nous permettons de faciliter une envie.
i-tourisme : Vous avez l’ambition de devenir le "leader européen dans votre secteur". Comment comptez vous y parvenir ?
Jean-Michel Petit : Tout d'abord, nous souhaitons garder la dimension locale : il s'agit de s'adapter au pays où nous nous trouvons.
Nous devons aussi trouver des hôtes passionnés : il faut aller vite tout en gardant le côté humain. Notre équipe s'intéresse beaucoup aux retours, aux avis.
Dans le collaboratif, les retours utilisateurs sont très importants. Nous sommes en contact avec les deux parties et n'avons jamais rencontré d'accident majeurs. Voyageurs et hôtes sont couverts par une assurance mais jusqu'à présent, elle n'a jamais été utilisée.
De plus, les réservations ne sont pas automatiques, avant de partager un repas, les hôtes et les utilisateurs vont échanger en amont.
i-tourisme : Avez-vous une actualité à annoncer ?
Jean-Michel Petit : Oui, actuellement nous développons des applications pour Android et Apple qui devraient être disponibles en février.
Nous voulons aussi nous étendre en Allemagne et en Angleterre courant mars.
Jean-Michel Petit : Il s'agissait d'un partenariat pour la journée mondiale d'Airbnb Open. Plus de 1000 voyageurs Airbnb ont été reçus le 12 novembre chez des hôtes VizEat.
C'était une première expérience, nous n'avons encore rien à annoncer d'officiel.
i-tourisme : Avez-vous noué d’autres partenariats avec les professionnels du tourisme ?
Jean-Michel Petit : Nous discutons actuellement avec des hôtels et des agences de voyage afin de faire partie de leurs offres.
Nous sommes également en contact avec des transporteurs, des compagnies aériennes. Transavia et Ibéria ont par exemple déjà présenté le concept VizEat dans leur catalogue.
Nous n'inventons rien mais nous permettons de faciliter une envie.
i-tourisme : Vous avez l’ambition de devenir le "leader européen dans votre secteur". Comment comptez vous y parvenir ?
Jean-Michel Petit : Tout d'abord, nous souhaitons garder la dimension locale : il s'agit de s'adapter au pays où nous nous trouvons.
Nous devons aussi trouver des hôtes passionnés : il faut aller vite tout en gardant le côté humain. Notre équipe s'intéresse beaucoup aux retours, aux avis.
Dans le collaboratif, les retours utilisateurs sont très importants. Nous sommes en contact avec les deux parties et n'avons jamais rencontré d'accident majeurs. Voyageurs et hôtes sont couverts par une assurance mais jusqu'à présent, elle n'a jamais été utilisée.
De plus, les réservations ne sont pas automatiques, avant de partager un repas, les hôtes et les utilisateurs vont échanger en amont.
i-tourisme : Avez-vous une actualité à annoncer ?
Jean-Michel Petit : Oui, actuellement nous développons des applications pour Android et Apple qui devraient être disponibles en février.
Nous voulons aussi nous étendre en Allemagne et en Angleterre courant mars.