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Voyages FRAM, Ambassades et agences intégrées entre inquiétude et espoir...

Prise de température en agences et ambassades Fram de la capitale


TourMaG.com a poussé la porte des points de vente parisiens de Fram, afin de prendre la température auprès des vendeurs. Si les ambassades s'avouent rassurées par leur statut et leur appartenance au réseau Boiloris, les intégrées sont en revanche très inquiètes. Mais toutes continuent de travailler en espérant un redressement rapide du TO.


le Mardi 19 Février 2013

Les trois ambassades parisiennes, appartenant au réseau Boiloris, restent optimistes - DR : LAC
Les trois ambassades parisiennes, appartenant au réseau Boiloris, restent optimistes - DR : LAC
Difficile d'obtenir l'avis des vendeurs parisiens des agences et ambassades Fram.

Aucun n'a souhaité s'exprimer officiellement sur les vicissitudes que connaît actuellement le TO.

Certains avouent avoir beaucoup de travail et peu de temps à consacrer aux "chamailleries politiques".

On peut toutefois distinguer deux tendances.

D'abord les trois ambassades parisiennes, appartenant au réseau Boiloris, restent optimistes.

On leur a déjà annoncé que si le pire devait arriver, elles prendraient une autre enseigne. Ce qui n'empêche pas les vendeurs de rester motivés et de continuer leur travail avec entrain.

Lors de notre passage, l'une d'entre elles s'occupait d'une dizaine de pax sur les Baléares et de dossiers sur la Tunisie.

Le prestige de la marque n'est pas encore touché

Du coté des intégrés en revanche, l'inquiétude est de mise. La plupart avouent ne pas savoir de quoi demain sera fait. L'une d'entre elles regrette notamment le manque d'informations en interne.

"Nous apprenons les choses dans les journaux" déplore cette vendeuse.

Une presse également accusée de jeter de l'huile sur le feu. "Certaines informations publiées effrayent des agences extérieures qui ne vendent plus de produits Fram" s'insurge une autre vendeuse.

Si l'annonce d'une nouvelle gouvernance a été plutôt bien accueillie, l'arrivée aux commandes du directoire de Daniel Cohen, cet inconnu à la réputation de "cost killer", n'inspire pas grand chose.

"S'il a été choisi, c'est sans doute pour le bien de la société " suppose une vendeuse. "Est-ce que la famille Colson a vraiment eu le choix?" s'interroge une autre.

Toutes les personnes interrogées sont bien conscientes que l'entreprise devra subir des restructurations pour survivre.

Mais pour le moment, les déboires du TO ne semblent pas arrivés aux oreilles des clients.

Seuls quelques lecteurs de la presse financière demandent des précisions, plus par curiosité que par crainte d'une défaillance. "Ils se savent de toute façon protégés".

Le prestige de la marque n'est donc pas encore écorné, tant auprès du grand public que de tous ces vendeurs, qui témoignent d'un profond attachement et d'une confiance totale envers leur TO.

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