''Les autorités en ont trop fait cet été avec les masques et le Tamiflu. Du coup, on ressent une véritable crispation des ventes car les clients ont peur de s’inscrire et de perdre leurs arrhes s’ils tombent malades...''
TourMaG.com - Comment s’est passée la saison d’été pour la compagnie ?
Laurent Magnin : "Cela dépend des destinations. Sur le moyen courrier, la Grèce est en baisse.
Mais le seul vrai souci de l‘été ce fut Cancun, que nous avons recommencé à desservir avec deux vols par semaine dès le mois de juin.
Il a fallu se battre pour que cela reparte ! C’est une destination que les tour-opérateurs n’arriveront pas à remettre sur les rails si le gouvernement mexicain n’apporte pas son aide.
Le plus intéressant pour moi, c’est le lancement du vol de New York. Nous n’avons pas fait beaucoup d’argent sur l’exploitation de cette ligne, en coopération avec Go Voyages, mais elle a changé ma vision du long courrier low cost.
En fait, nous n’avons pas fait mal aux compagnies qui exploitent la ligne en point à point comme Air France ou American Airlines mais plutôt aux compagnies de hubs comme Lufthansa ou British Airways car nos tarifs sont très compétitifs, comme les leurs, mais notre vol est direct, ce qui nous donne un avantage indéniable."
TM.com - Allez-vous recommencer l’opération ?
L.M. : "Sans aucun doute l'été prochain. Mais nous mettrons les vols à la vente bien plus tôt dans la saison. Cette année, nous n'avons eu que très peu de recul. Ce qui fait que juin a été mauvais, juillet un peu contrasté et août très bon.
Et nous étudions avec Go Voyages, la possibilité d’ouvrir d’autres longs courriers de ce type, toujours pour l'été prochain."
Laurent Magnin : "Cela dépend des destinations. Sur le moyen courrier, la Grèce est en baisse.
Mais le seul vrai souci de l‘été ce fut Cancun, que nous avons recommencé à desservir avec deux vols par semaine dès le mois de juin.
Il a fallu se battre pour que cela reparte ! C’est une destination que les tour-opérateurs n’arriveront pas à remettre sur les rails si le gouvernement mexicain n’apporte pas son aide.
Le plus intéressant pour moi, c’est le lancement du vol de New York. Nous n’avons pas fait beaucoup d’argent sur l’exploitation de cette ligne, en coopération avec Go Voyages, mais elle a changé ma vision du long courrier low cost.
En fait, nous n’avons pas fait mal aux compagnies qui exploitent la ligne en point à point comme Air France ou American Airlines mais plutôt aux compagnies de hubs comme Lufthansa ou British Airways car nos tarifs sont très compétitifs, comme les leurs, mais notre vol est direct, ce qui nous donne un avantage indéniable."
TM.com - Allez-vous recommencer l’opération ?
L.M. : "Sans aucun doute l'été prochain. Mais nous mettrons les vols à la vente bien plus tôt dans la saison. Cette année, nous n'avons eu que très peu de recul. Ce qui fait que juin a été mauvais, juillet un peu contrasté et août très bon.
Et nous étudions avec Go Voyages, la possibilité d’ouvrir d’autres longs courriers de ce type, toujours pour l'été prochain."
Autres articles
TM.com - Comment se profile la saison hiver ?
L.M. : " : Ma plus grosse crainte, avant même la conjoncture économique, c’est la menace de la grippe. Les autorités en ont trop fait cet été avec les masques et le Tamiflu.
Du coup, on ressent une véritable crispation des ventes car les clients ont peur de s’inscrire et de perdre leurs arrhes s’ils tombent malades.
Il n’y a pas à tergiverser. Il faut que la profession prenne la décision courageuse de rembourser les clients en cas d’annulation pour cause de grippe. Sinon, la situation ne va pas se débloquer.
Quant au programme d’hiver, nous avons allégé le moyen courrier puisque nous n’avons plus que cinq appareils au lieu de six sur cette activité.
Sur le long courrier, il n’y a pas de nouveautés en terme de destinations. Mais, nous passons à trois fréquences hebdomadaires sur Phuket dont un vol via Bruxelles.
Les deux tour-opérateurs principaux engagés sur cet axe sont Best tours et le groupe Transat avec ses deux marques Transat et Look. A Bruxelles, Thomas Cook Belgique est également partie prenante.
La programmation République Dominicaine qui était de douze vols semaine l’année dernière sera probablement moins forte cet hiver. Et d’ailleurs avec le succès de la Thaïlande, nous apportons une vraie différentiation de l’offre qui était jusqu’à présent axée sur la zone Caraïbes."
TM.com - La remontée du prix du baril vous inquiète-t-elle ?
L.M. : "Le prix varie actuellement entre 65 et 70 dollars. A ce niveau-là, ce n’est pas encore dissuasif pour la clientèle..."