« Les gens décident d’aller à New York comme ils décident d’acheter un fromage à 2OH en sortant du travail... »
Laurent Magnin, le président de XL Airways résume la situation.
« Le programme d’hiver est calé depuis une dizaine de jours, mais l’été n’est pas encore entièrement vendu ».
Pas uniquement le quota de sièges commercialisés directement par la compagnie ou bien ses TO « maison », mais également par ses clients tour-opérateurs avec lesquels il se sent solidaire.
La guerre des nerfs sur le maintien des capacités, il la vit en effet tous les jours tellement les VDM sont entrées dans les mœurs.
« Les gens décident d’aller à New York comme ils décident d’acheter un fromage à 2OH en sortant du travail ». Des achats d’impulsion ou d’opportunité si les tarifs descendent suffisamment bas…
« Le programme d’hiver est calé depuis une dizaine de jours, mais l’été n’est pas encore entièrement vendu ».
Pas uniquement le quota de sièges commercialisés directement par la compagnie ou bien ses TO « maison », mais également par ses clients tour-opérateurs avec lesquels il se sent solidaire.
La guerre des nerfs sur le maintien des capacités, il la vit en effet tous les jours tellement les VDM sont entrées dans les mœurs.
« Les gens décident d’aller à New York comme ils décident d’acheter un fromage à 2OH en sortant du travail ». Des achats d’impulsion ou d’opportunité si les tarifs descendent suffisamment bas…
Le volume au détriment de la recette ou l’inverse ?
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Même le programme de New York prévu en collaboration avec Go Voyages avec deux rotations hebdomadaires ne déroge pas à la norme.
« Les vols partent pleins mais c’est dans les quatorze derniers jours qu’ils se remplissent. Et ce réflexe concerne aussi bien le canal internet que les agences classiques puisque les vols sont sur les GDS ».
Et face à la guerre tarifaire que livrent les compagnies classiques, Laurent Magnin avoue qu’il espérait de meilleures recettes : « Les tarifs sont bons mais ce ne sera pas ce qu’on attendait. Nous rentrons dans nos frais car nos coûts de fonctionnement sont inférieurs à ceux des compagnies régulières ».
Sur les autres destinations, le président de XL Airways constate le dilemme dans le quel se trouvent les opérateurs : maintien du volume au détriment de la recette ou l’inverse ? « On n’en est pas encore à un stade de prix dérisoires mais les marges s’amoindrissent ».
« Les vols partent pleins mais c’est dans les quatorze derniers jours qu’ils se remplissent. Et ce réflexe concerne aussi bien le canal internet que les agences classiques puisque les vols sont sur les GDS ».
Et face à la guerre tarifaire que livrent les compagnies classiques, Laurent Magnin avoue qu’il espérait de meilleures recettes : « Les tarifs sont bons mais ce ne sera pas ce qu’on attendait. Nous rentrons dans nos frais car nos coûts de fonctionnement sont inférieurs à ceux des compagnies régulières ».
Sur les autres destinations, le président de XL Airways constate le dilemme dans le quel se trouvent les opérateurs : maintien du volume au détriment de la recette ou l’inverse ? « On n’en est pas encore à un stade de prix dérisoires mais les marges s’amoindrissent ».
Phuket en progression avec deux vols hebdo
Quant au programme d’hiver, terminé il y a une dizaine de jours, « c’est un copier coller » de celui de l’hiver dernier avec les cinq producteurs importants : Club Med, Thomas Cook, Transat, NF/TUI, Marsans qui représentent chacun entre 15 et 17% des engagements totaux.
Seule la destination Phuket sera en progression avec deux vols hebdomadaires au lieu d’un. A l’inverse, la reprise des Bahamas est peu probable.
« Desservir la seule destination des Bahamas est irréaliste. Il faut l’accrocher à une autre destination locale. Et pour l’instant, aucune solution se fait jour ».
« C’est dommage quand on voit les efforts de l’Office de tourisme qui ont entouré le lancement de ce vol. Mais en temps de crise, les producteurs ont tendance à se replier sur leurs fondamentaux. Il n’y a pas de budget pour lancer de nouvelles programmations », constate Laurent Magnin.
L’activité de vols assurés pour d’autres compagnies en contrat d’ACMI complète l’activité de l’été.
Cet hiver, la flotte de XL Airways se composera de quatre A330 pour l’activité long courrier, et de deux A 320 et d’un 737-800. Parallèlement, un A 330 d’Iberworld (au lieu de deux) continuera à voler pour la compagnie française et un avion moyen courrier pourrait venir renforcer l’ensemble.
Seule la destination Phuket sera en progression avec deux vols hebdomadaires au lieu d’un. A l’inverse, la reprise des Bahamas est peu probable.
« Desservir la seule destination des Bahamas est irréaliste. Il faut l’accrocher à une autre destination locale. Et pour l’instant, aucune solution se fait jour ».
« C’est dommage quand on voit les efforts de l’Office de tourisme qui ont entouré le lancement de ce vol. Mais en temps de crise, les producteurs ont tendance à se replier sur leurs fondamentaux. Il n’y a pas de budget pour lancer de nouvelles programmations », constate Laurent Magnin.
L’activité de vols assurés pour d’autres compagnies en contrat d’ACMI complète l’activité de l’été.
Cet hiver, la flotte de XL Airways se composera de quatre A330 pour l’activité long courrier, et de deux A 320 et d’un 737-800. Parallèlement, un A 330 d’Iberworld (au lieu de deux) continuera à voler pour la compagnie française et un avion moyen courrier pourrait venir renforcer l’ensemble.