Le flyer du G-Day, premier salon du mariage gay. DR
N'en déplaise à certains, le mariage gay est désormais autorisé en France.
Une promesse de bonheur pour de nombreux couples, doublée d'une opportunité économique pour les professionnels du tourisme.
Car qui dit mariage, dit lune de miel. Et la clientèle gay risque de dépenser sans compter pour s'offrir le voyage rêvé.
"C'est le couple qui paie son mariage, non la famille. Ce qui permet de se faire plaisir sans culpabiliser" explique Olivier Legrand, le fondateur de Boum.co, une société événementielle. Selon ses estimations, les gays dépenseraient 30 à 40% de plus que les hétéros pour cet événement.
"Certains attendaient cela depuis longtemps et ont beaucoup économisé" confirme le fondateur de Prime Day, un autre wedding planner.
Ce diplômé d'HEC a fait ses calculs, comparant les unions dans les pays voisins ayant déjà voté la loi : l'Espagne, la Belgique et les Pays-Bas.
"En prenant le ratio entre mariages hétéro et mariages gay, j'estime qu'il pourrait y avoir 6 700 mariages prochainement en France, suivis d'un rythme de 5 000 à 5 500 cérémonies par an".
Quand on sait que le budget moyen d'une union en France est de 14 000 euros (chiffres Ipsos) le mariage gay pourrait donc rapporter 93 millions d'euros à l'économie.
Une promesse de bonheur pour de nombreux couples, doublée d'une opportunité économique pour les professionnels du tourisme.
Car qui dit mariage, dit lune de miel. Et la clientèle gay risque de dépenser sans compter pour s'offrir le voyage rêvé.
"C'est le couple qui paie son mariage, non la famille. Ce qui permet de se faire plaisir sans culpabiliser" explique Olivier Legrand, le fondateur de Boum.co, une société événementielle. Selon ses estimations, les gays dépenseraient 30 à 40% de plus que les hétéros pour cet événement.
"Certains attendaient cela depuis longtemps et ont beaucoup économisé" confirme le fondateur de Prime Day, un autre wedding planner.
Ce diplômé d'HEC a fait ses calculs, comparant les unions dans les pays voisins ayant déjà voté la loi : l'Espagne, la Belgique et les Pays-Bas.
"En prenant le ratio entre mariages hétéro et mariages gay, j'estime qu'il pourrait y avoir 6 700 mariages prochainement en France, suivis d'un rythme de 5 000 à 5 500 cérémonies par an".
Quand on sait que le budget moyen d'une union en France est de 14 000 euros (chiffres Ipsos) le mariage gay pourrait donc rapporter 93 millions d'euros à l'économie.
Des opportunités à relativiser
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Des chiffres que tient à nuancer Marc Dedonder, le fondateur de My Gay Trip. "En France, il est interdit de faire des statistiques selon des critères sexuels. Difficile de savoir combien de couples vont finalement se marier".
Mais il n'a pas manqué de se positionner sur le secteur en participant au G-Day, le premier salon du mariage gay organisé à Paris le 27 avril dernier. Il tient à être prêt pour satisfaire les demandes et travaille avec des partenaires hôteliers afin de monter des packages mariages.
Des produits déjà prêts sur le site Gayvasion de Colette Vieira Da Silva. Des packages lune de miel sont disponibles après ouverture d'une liste de mariage.
"Nous avons beaucoup de demandes sur les Maldives, la République Dominicaine, l'Afrique du Sud ou les Etats-Unis" explique-t-elle. Elle table sur 15 à 20% de hausse de ses ventes grâce au mariage gay.
Des projections non partagées par Stéphane Loiselier, le fondateur du TO Attitude Travel.
La marque rachetée par Jancarthier en juin 2012, ne compte pas particulièrement communiquer sur la thématique du mariage gay.
"Je refuse de me lancer dans le marketing autour du voyage de noces contrairement à toutes ces sociétés qui m'appellent pour lancer des partenariats, alors même qu'elles me tournaient le dos il y a quelques mois" dénonce Stéphane Loiselier.
Bien entendu, il ne refusera pas d'organiser des lunes de miel sur mesure à ses clients, nombreux à être revenus après sa liquidation en 2011.
"Je suis débordé ! Je vais bientôt privatiser un club en Espagne et je suis en négociation pour refaire une croisière gay en septembre 2014".
Car, mariage ou pas, le tourisme gay reste un marché bien vigoureux en ces temps difficiles.
Mais il n'a pas manqué de se positionner sur le secteur en participant au G-Day, le premier salon du mariage gay organisé à Paris le 27 avril dernier. Il tient à être prêt pour satisfaire les demandes et travaille avec des partenaires hôteliers afin de monter des packages mariages.
Des produits déjà prêts sur le site Gayvasion de Colette Vieira Da Silva. Des packages lune de miel sont disponibles après ouverture d'une liste de mariage.
"Nous avons beaucoup de demandes sur les Maldives, la République Dominicaine, l'Afrique du Sud ou les Etats-Unis" explique-t-elle. Elle table sur 15 à 20% de hausse de ses ventes grâce au mariage gay.
Des projections non partagées par Stéphane Loiselier, le fondateur du TO Attitude Travel.
La marque rachetée par Jancarthier en juin 2012, ne compte pas particulièrement communiquer sur la thématique du mariage gay.
"Je refuse de me lancer dans le marketing autour du voyage de noces contrairement à toutes ces sociétés qui m'appellent pour lancer des partenariats, alors même qu'elles me tournaient le dos il y a quelques mois" dénonce Stéphane Loiselier.
Bien entendu, il ne refusera pas d'organiser des lunes de miel sur mesure à ses clients, nombreux à être revenus après sa liquidation en 2011.
"Je suis débordé ! Je vais bientôt privatiser un club en Espagne et je suis en négociation pour refaire une croisière gay en septembre 2014".
Car, mariage ou pas, le tourisme gay reste un marché bien vigoureux en ces temps difficiles.