Wow Air, Cobalt, Primera, Jet Airways, Small Planet…
Alors que 2018 et 2019 ont vu se multiplier les crashs de compagnies aériennes qui laissent systématiquement passagers, agences de voyages et tour-opérateurs dans l’embarras, les représentants des voyagistes français se veulent confiants dans l’avenir de XL Airways et d’Aigle Azur, deux des principales compagnies hexagonales, en pleines perturbations économiques.
Alors que 2018 et 2019 ont vu se multiplier les crashs de compagnies aériennes qui laissent systématiquement passagers, agences de voyages et tour-opérateurs dans l’embarras, les représentants des voyagistes français se veulent confiants dans l’avenir de XL Airways et d’Aigle Azur, deux des principales compagnies hexagonales, en pleines perturbations économiques.
« Tant que ça vole, ça vole ! »
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Les EDV tiendront leur congrès à Val d’Isère en juin prochain
Le syndicats des Entreprises du voyage (EDV) n’a pour l’instant prévu aucune mesure ou fonds d’aides particuliers en la matière, que ce soit pour le cas de XL, d’Aigle Azur ou d’autre compagnie à l’actualité agitée.
« Mettre en place des solutions spécifiques dès à présent, ce serait déjà donner un signal d’alerte qui pourrait déstabiliser les compagnies », nous explique Jean-Pierre Mas, à la tête du syndicat.
« Nous n’avons pour l’instant pas de raison d’être inquiets outre-mesure. C’est la fragilité des transporteurs aériens dans leur ensemble qui nous inquiète plus globalement », ajoute-t-il prudemment.
« Peut-être que des tour-opérateurs ont levé le pied, mais nous n’avons pas de raison de prendre des dispositions particulières pour le moment, ce serait suicidaire pour les compagnies. Tant que ça vole, ça vole ! », ajoute René-Marc Chikli à la tête du Syndicat des tour-opérateurs français (Seto), se voulant rassurant sur l’avenir.
Pour lui, les derniers événements en date chez les deux compagnies vont dans le bon sens et donnent au secteur plus de visibilité sur l’avenir. « On était dans le flou il y a quelques temps, aujourd’hui les prises de positions sont fortes et laissent espérer un meilleur avenir dans les deux cas de figure », résume-t-il.
« Mettre en place des solutions spécifiques dès à présent, ce serait déjà donner un signal d’alerte qui pourrait déstabiliser les compagnies », nous explique Jean-Pierre Mas, à la tête du syndicat.
« Nous n’avons pour l’instant pas de raison d’être inquiets outre-mesure. C’est la fragilité des transporteurs aériens dans leur ensemble qui nous inquiète plus globalement », ajoute-t-il prudemment.
« Peut-être que des tour-opérateurs ont levé le pied, mais nous n’avons pas de raison de prendre des dispositions particulières pour le moment, ce serait suicidaire pour les compagnies. Tant que ça vole, ça vole ! », ajoute René-Marc Chikli à la tête du Syndicat des tour-opérateurs français (Seto), se voulant rassurant sur l’avenir.
Pour lui, les derniers événements en date chez les deux compagnies vont dans le bon sens et donnent au secteur plus de visibilité sur l’avenir. « On était dans le flou il y a quelques temps, aujourd’hui les prises de positions sont fortes et laissent espérer un meilleur avenir dans les deux cas de figure », résume-t-il.
XL à la recherche d’un nouveau propriétaire
Pour autant, les situations des compagnies françaises restent incertaines. Depuis une assemblée générale tenue le 21 août 2019, XL Airways est officiellement en vente, alors qu’elle a besoin de 20 millions d’euros pour poursuivre son planning de vol jusqu’à l’hiver, et que DreamJet Paticipations, son conglomérat d’actionnaires, refuse de réinjecter de l’argent pour redresser la situation.
Une lettre d’intention d’un repreneur potentiel aurait été reçue par la direction de la compagnie française, une information toutefois non confirmée par cette dernière.
« Nous allons maintenant devoir négocier au plus près, il y va de l’emploi de plus de 800 personnes et il n’est pas question d’abandonner. Après tout, ce ne sera que le 14e actionnaire qu’aura connu notre compagnie », minimisait Laurent Magnin, son P-DG, dans nos colonnes.
Le transporteur aurait pourtant déjà fait l’inventaire de toutes les réservations prévues sur les prochains mois. D’après nos informations, seuls quelques tour-opérateurs travaillant avec XL Airways auraient momentanément cessé leurs opérations avec la compagnie.
Une lettre d’intention d’un repreneur potentiel aurait été reçue par la direction de la compagnie française, une information toutefois non confirmée par cette dernière.
« Nous allons maintenant devoir négocier au plus près, il y va de l’emploi de plus de 800 personnes et il n’est pas question d’abandonner. Après tout, ce ne sera que le 14e actionnaire qu’aura connu notre compagnie », minimisait Laurent Magnin, son P-DG, dans nos colonnes.
Le transporteur aurait pourtant déjà fait l’inventaire de toutes les réservations prévues sur les prochains mois. D’après nos informations, seuls quelques tour-opérateurs travaillant avec XL Airways auraient momentanément cessé leurs opérations avec la compagnie.
Aigle Azur navigue en plein brouillard
Une situation encore plus délicate chez Aigle Azur, deuxième compagnie française en termes de passagers transportés, qui vient de changer de direction. Gérard Houa et Philippe Bohn ont, lundi 26 août 2019, annoncé leurs arrivées respectivement aux postes de président et de directeur général.
Lire : Crise Aigle Azur : l'entreprise risque d'y laisser des plumes...
Des nominations contestées, mardi 27 août 2019, par David Neeleman, actionnaire à 32% de la compagnie, pour qui ce « putsch » est illégal et pour qui Frantz Yvelin reste à la tête de la compagnie.
« Nous allons prendre des actions juridiques contre Gérard Houa pour usurpation de la présidence d’Aigle Azur, dérangeant le fonctionnement de l’entreprise et compromettant les chances de survies de la compagnie », indique David Neeleman.
Lire : Aigle Azur : le putsch de tous les dangers !
Le transporteur historique accumule les pertes (50 millions d’euros en moins de 2 ans d’après la nouvelle direction), enchaîne les fermetures de lignes et réfléchit à vendre certaines de ses activités, notamment au Portugal.
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Le transporteur historique accumule les pertes (50 millions d’euros en moins de 2 ans d’après la nouvelle direction), enchaîne les fermetures de lignes et réfléchit à vendre certaines de ses activités, notamment au Portugal.
Faillite de compagnies : Iata toujours pointé du doigt
« Dans le cas d’une faillite, nous travaillerons au cas par cas avec Iata (l’Association internationale des transporteurs aérien, ndlr) pour sécuriser les paiements des agences de voyages, en récupérant les sommes des billets d’avions auprès du BSP. Mais ce sont des opérations au cas par cas, comme nous avons pu le faire récemment avec Jet Airways », explique Jean-Pierre Mas.
Encore une fois, l’absence de garantie donnée par les compagnies aériennes mondiales à Iata, fait grincer des dents. « Il reste scandaleux que les distributeurs donnent à Iata des fonds de garantie colossaux, et que les compagnies aériennes ne soient pas soumises aux mêmes conditions, laissant tout le secteur désemparé en cas de faillite », conclut Jean-Pierre Mas.
Encore une fois, l’absence de garantie donnée par les compagnies aériennes mondiales à Iata, fait grincer des dents. « Il reste scandaleux que les distributeurs donnent à Iata des fonds de garantie colossaux, et que les compagnies aériennes ne soient pas soumises aux mêmes conditions, laissant tout le secteur désemparé en cas de faillite », conclut Jean-Pierre Mas.