TourMaG.com - Vous avez engrangé un chiffre d’affaires de 20,5 millions d’euros (+13%) pour un bénéfice net de 379 000 euros (+48%) en 2014. Les perspectives 2015 s’annoncent-elles aussi positives ?
Benjamin Sinclair : "Absolument. Nous prévoyons même de doubler nos chiffres grâce à l’obtention d'importants contrats avec des organisations gouvernementales et des gros industriels francophones.
Nous nous sommes installés en tant que challenger sur le marché français en 2009 dans une période assez compliquée. Il a fallu nous battre pour grignoter des parts de marché sur nos concurrents. Un travail qui a porté ses fruits".
TourMaG.com - Pourquoi de plus en plus de tour-opérateurs font-ils appel à vos services ?
Benjamin Sinclair : "Nous leur offrons une souplesse que ne peuvent pas leur proposer les compagnies aériennes.
Nous pouvons optimiser la taille de l’avion en fonction des réservations et éviter ainsi les sièges vides qui plombent leur rentabilité.
De nombreux petits tour-opérateurs sont intéressés par nos facilités de paiement. D’autres apprécient notre flexibilité lorsqu’ils lancent de nouvelles destinations dont il ne sont pas encore sûrs du modèle économique.
Au final, nous gagnons des parts de marché. L’an passé, environ 10% de notre activité était réalisée avec les tour-opérateurs. Cette proportion va certainement grimper de 15 à 20% cette année."
Benjamin Sinclair : "Absolument. Nous prévoyons même de doubler nos chiffres grâce à l’obtention d'importants contrats avec des organisations gouvernementales et des gros industriels francophones.
Nous nous sommes installés en tant que challenger sur le marché français en 2009 dans une période assez compliquée. Il a fallu nous battre pour grignoter des parts de marché sur nos concurrents. Un travail qui a porté ses fruits".
TourMaG.com - Pourquoi de plus en plus de tour-opérateurs font-ils appel à vos services ?
Benjamin Sinclair : "Nous leur offrons une souplesse que ne peuvent pas leur proposer les compagnies aériennes.
Nous pouvons optimiser la taille de l’avion en fonction des réservations et éviter ainsi les sièges vides qui plombent leur rentabilité.
De nombreux petits tour-opérateurs sont intéressés par nos facilités de paiement. D’autres apprécient notre flexibilité lorsqu’ils lancent de nouvelles destinations dont il ne sont pas encore sûrs du modèle économique.
Au final, nous gagnons des parts de marché. L’an passé, environ 10% de notre activité était réalisée avec les tour-opérateurs. Cette proportion va certainement grimper de 15 à 20% cette année."
Benjamin Sinclair, le directeur général du bureau France - DR : Air Charter Service
TourMaG.com - Comment se porte l’activité voyage d’affaires ?
Benjamin Sinclair : Cette activité, qui représente 25% de notre chiffre, se porte à merveille.
Grâce au lancement de notre application, nous recevons de plus en plus de demandes de cotations.
Énormément de gens sont intéressés et imaginent que la location d’un jet privé est devenue accessible à tous.
Mais ils déchantent assez vite lorsque nous leur envoyons les tarifs, évidemment plus chers que les vols réguliers.
Cela étant, cette application nous permet de démarcher de nouveaux prospects.
Mais les habitués préfèrent nous appeler au téléphone, pour échanger avec nous sur le type d'appareil, pour s’assurer d’avoir le bon magazine à bord ou une hôtesse qui parle français.
Le contact humain et le service personnalisé restent la règle dans ce secteur d’activité.
Benjamin Sinclair : Cette activité, qui représente 25% de notre chiffre, se porte à merveille.
Grâce au lancement de notre application, nous recevons de plus en plus de demandes de cotations.
Énormément de gens sont intéressés et imaginent que la location d’un jet privé est devenue accessible à tous.
Mais ils déchantent assez vite lorsque nous leur envoyons les tarifs, évidemment plus chers que les vols réguliers.
Cela étant, cette application nous permet de démarcher de nouveaux prospects.
Mais les habitués préfèrent nous appeler au téléphone, pour échanger avec nous sur le type d'appareil, pour s’assurer d’avoir le bon magazine à bord ou une hôtesse qui parle français.
Le contact humain et le service personnalisé restent la règle dans ce secteur d’activité.
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