Autour de la table, Henri Hourcade (Air France),Thomas Busser (easyjet), Thierry de Bailleur (Emirates), Laurent Magnin (XL Airways), Michel Prieur (SNCF) et Jean-Pierre Lorente (Bleu Voyages) sont restés sur des positions clairement établies à l'avance. /photo CE
Pas de grandes nouveautés durant cette table ronde consacrée au transport et au voyage d'affaires.
Autour de la table, Henri Hourcade (Air France),Thomas Busser (easyjet), Thierry de Bailleur (Emirates), Laurent Magnin (XL Airways), Michel Prieur (SNCF) et Jean-Pierre Lorente (Bleu Voyages) sont restés sur des positions clairement établies à l'avance.
Première partie du débat: pour easyjet, le voyageur d'affaires a été conquis par la compagnie qui grignote régulièrement des parts de marché face à ses concurrents traditionnels, du moins sur le marché français.
Pour la low cost qui a su s'adapter à la demande spécifique de ces voyageurs, (réalisant d'ailleurs 21% de son volume de ventes sur ce segment), il était "nécessaire de s'adapter et d'offrir plus de flexibilité".
Néanmoins easyjet ne compte pas sur une augmentation majeure de ce marché sur le court terme…
Néanmoins, Jean-Pierre Lorente, Président de Bleu Voyage reconnait que son groupe enregistre environ 20% de ses ventes sur easyjet.
Henry Hourcade, directeur des ventes agences d'Air France, tout en reconnaissant que les "low cost" ont coûté cher à sa compagnie, répond par "des tarifs agressifs et encore plus de flexibilité pour ses voyageurs affaires".
Autour de la table, Henri Hourcade (Air France),Thomas Busser (easyjet), Thierry de Bailleur (Emirates), Laurent Magnin (XL Airways), Michel Prieur (SNCF) et Jean-Pierre Lorente (Bleu Voyages) sont restés sur des positions clairement établies à l'avance.
Première partie du débat: pour easyjet, le voyageur d'affaires a été conquis par la compagnie qui grignote régulièrement des parts de marché face à ses concurrents traditionnels, du moins sur le marché français.
Pour la low cost qui a su s'adapter à la demande spécifique de ces voyageurs, (réalisant d'ailleurs 21% de son volume de ventes sur ce segment), il était "nécessaire de s'adapter et d'offrir plus de flexibilité".
Néanmoins easyjet ne compte pas sur une augmentation majeure de ce marché sur le court terme…
Néanmoins, Jean-Pierre Lorente, Président de Bleu Voyage reconnait que son groupe enregistre environ 20% de ses ventes sur easyjet.
Henry Hourcade, directeur des ventes agences d'Air France, tout en reconnaissant que les "low cost" ont coûté cher à sa compagnie, répond par "des tarifs agressifs et encore plus de flexibilité pour ses voyageurs affaires".
l'Etat n'a qu'un objectif: "piquer du pognon aux entreprises" !
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Tout en expliquant la stratégie développée par Air France et la mise en place de la filiale Hop.
Sans grand enthousiasme…
Bien évidemment, chaque compagnie, aussi bien la SNCF que les transporteurs sont montés au créneau pour dénoncer les taxes aberrantes dont elles sont victimes.
La SNCF se dit "pénalisée" par le prix du "péage" de RFF, tandis que Laurent Magnin, expliquait tout simplement que l'Etat Français n'avait qu'un seul objectif: "comment piquer du pognon aux entreprises" !
Thierry de Bailleul pour Emirates, tenait à "effacer les idées conçues" et rappelait simplement que sa compagnie payait son carburant au prix du marché, payait les charges salariales… mais offrait à ses clients les produits qu'ils demandaient…
Ce à quoi Laurent Magnin rétorquait que ces compagnies n'avaient pas un président qui consacrait plus de 40% de son temps à aplanir les difficultés sociales, ajoutant pour le plaisir qu'ADP augmentait d'année en année ses taxes aéroportuaires !
Du coup, le débat partait vers la stratégie tarifaire des uns et des autres. Pas de franche réponse du côté d'Air France, qui se contente d'indiquer que le "client doit arbitrer".
Easyjet entend au contraire "être à l'écoute de ses clients afin de lui offrir des tarifs à la carte" !
Emirates, d'un geste, balaye encore une fois, les "idées reçues": "Non Emirates n'est pas plus cher que les autres. Notre force, particulièrement sur le marché français, est d'offrir un produit au meilleur rapport qualité/prix".
Modeste réaction de Michel Prieur qui indiquait que "les tarifs de la SNCF augmentent moins que l'inflation" !
Et c'est Jean-Pierre Lorente qui en venait au cœur du sujet en indiquant crûment: "Nous, les tarifs, on s'en fout. Il faut revenir à une commission différenciée"!
Sans grand enthousiasme…
Bien évidemment, chaque compagnie, aussi bien la SNCF que les transporteurs sont montés au créneau pour dénoncer les taxes aberrantes dont elles sont victimes.
La SNCF se dit "pénalisée" par le prix du "péage" de RFF, tandis que Laurent Magnin, expliquait tout simplement que l'Etat Français n'avait qu'un seul objectif: "comment piquer du pognon aux entreprises" !
Thierry de Bailleul pour Emirates, tenait à "effacer les idées conçues" et rappelait simplement que sa compagnie payait son carburant au prix du marché, payait les charges salariales… mais offrait à ses clients les produits qu'ils demandaient…
Ce à quoi Laurent Magnin rétorquait que ces compagnies n'avaient pas un président qui consacrait plus de 40% de son temps à aplanir les difficultés sociales, ajoutant pour le plaisir qu'ADP augmentait d'année en année ses taxes aéroportuaires !
Du coup, le débat partait vers la stratégie tarifaire des uns et des autres. Pas de franche réponse du côté d'Air France, qui se contente d'indiquer que le "client doit arbitrer".
Easyjet entend au contraire "être à l'écoute de ses clients afin de lui offrir des tarifs à la carte" !
Emirates, d'un geste, balaye encore une fois, les "idées reçues": "Non Emirates n'est pas plus cher que les autres. Notre force, particulièrement sur le marché français, est d'offrir un produit au meilleur rapport qualité/prix".
Modeste réaction de Michel Prieur qui indiquait que "les tarifs de la SNCF augmentent moins que l'inflation" !
Et c'est Jean-Pierre Lorente qui en venait au cœur du sujet en indiquant crûment: "Nous, les tarifs, on s'en fout. Il faut revenir à une commission différenciée"!
"Nous allons rémunérer les agences"
Laurent Magnin, futé, s'engouffrait sur la piste ouverte par le PDG de Bleu Voyage.
"Nous, on ne peut pas augmenter la TVA et la répercuter sur nos clients", démarrait-il avant d'embrayer "Je crois être autour de cette table le seul Président de compagnie aérienne qui ait été agent de comptoir.
Je connais les clients et nous avons commis une erreur majeure en supprimant la commission pour les distributeurs. Nous devons revenir à de vraies valeurs et je ne serais pas choqué par un retour aux commissions.
XL Airways va rémunérer les agences de voyages". Sans plus de précisions pour le moment !
Mutisme prudent de Henry Hourcade, lequel se contentait d'annoncer simplement que ce sujet "n'était pas à l'ordre du jour chez Air France" !
En revanche, Thomas Busser reconnaissait qu'easyjet étudiait la question "car l'agent de voyage apporte une valeur ajoutée" et estime que sa compagnie peut "arriver à commissionner les agences à hauteur de 2%".
Pour la SNCF, la commission n'est pas un sujet: "nous avons fait le choix de la commission", justifiait Michel Prieur. Ce à quoi Jean-Pierre Lorente répondait que "les nouvelles négociations allaient s'ouvrir dans quelques mois".
S'attendant visiblement à une diminution de la commission, JP Lorente réclamait déjà à la SNCF, en compensation, "une prise en charge des frais pour paiement par carte bancaire"…
Les vrais débats vont débuter…
"Nous, on ne peut pas augmenter la TVA et la répercuter sur nos clients", démarrait-il avant d'embrayer "Je crois être autour de cette table le seul Président de compagnie aérienne qui ait été agent de comptoir.
Je connais les clients et nous avons commis une erreur majeure en supprimant la commission pour les distributeurs. Nous devons revenir à de vraies valeurs et je ne serais pas choqué par un retour aux commissions.
XL Airways va rémunérer les agences de voyages". Sans plus de précisions pour le moment !
Mutisme prudent de Henry Hourcade, lequel se contentait d'annoncer simplement que ce sujet "n'était pas à l'ordre du jour chez Air France" !
En revanche, Thomas Busser reconnaissait qu'easyjet étudiait la question "car l'agent de voyage apporte une valeur ajoutée" et estime que sa compagnie peut "arriver à commissionner les agences à hauteur de 2%".
Pour la SNCF, la commission n'est pas un sujet: "nous avons fait le choix de la commission", justifiait Michel Prieur. Ce à quoi Jean-Pierre Lorente répondait que "les nouvelles négociations allaient s'ouvrir dans quelques mois".
S'attendant visiblement à une diminution de la commission, JP Lorente réclamait déjà à la SNCF, en compensation, "une prise en charge des frais pour paiement par carte bancaire"…
Les vrais débats vont débuter…