Non, bien évidemment, je rigole, même si l'on ne peut pas forcément rire de tout. N'empêche que, naïvement, assister à la mise en liquidation judiciaire, puis au dépôt de bilan d'un Etat entier, ça me laisse songeur…
Déjà que, simple travailleur, le moindre découvert à votre banque vous vaut le courroux pétaradant et vociférant de votre sympathique homme de fric (ou souvent dame de fric) et surtout le débit immédiat (sur de l'argent que vous n'avez pas) de sommes astronomiques, que dire d'un pays tout entier ?
Manque de pot, c'est encore un pays à forte consonance touristique. Un pays où la mer est belle, où le soleil brille et où, globalement, il devrait faire bon vivre…
Un pays de la Méditerranée qui a vécu depuis longtemps avec ses traditions économiques. Que chacun appréciera, mais là n'est pas le sujet !
Déjà que, simple travailleur, le moindre découvert à votre banque vous vaut le courroux pétaradant et vociférant de votre sympathique homme de fric (ou souvent dame de fric) et surtout le débit immédiat (sur de l'argent que vous n'avez pas) de sommes astronomiques, que dire d'un pays tout entier ?
Manque de pot, c'est encore un pays à forte consonance touristique. Un pays où la mer est belle, où le soleil brille et où, globalement, il devrait faire bon vivre…
Un pays de la Méditerranée qui a vécu depuis longtemps avec ses traditions économiques. Que chacun appréciera, mais là n'est pas le sujet !
Nous sommes en début de saison estivale. La Grèce, depuis quelques années et surtout la défaillance des touristes européens, français en particulier, vers la Tunisie ou le Maroc, sans parler de l'Egypte, reprend considérablement du poil de la bête en termes de fréquentation.
Pas de bol, la Grèce n'a plus un rond. Et les banques ferment, ne distribuent pratiquement plus de monnaie dans les machines à sous.
Conclusion : les touristes sont fortement encouragés, par nos instances traditionnelles et hautement avisées, à faire provision, avant leur départ de ces billets de banque que nous envient fortement les populations grecques qui sont soumises à "rationnement monétaire".
Certes, même le Quai d'Orsay grâce à son Centre de crise (qui gère aussi les Conseils aux voyageurs) recommande à nos bons touristes de prendre du cash avant de se rendre en Grèce.
Ben, heureusement que nous ne vivons plus au siècle dernier, lors des grandes restrictions monétaires sur le voyage et le fameux "carnet de change". Si je ne m'abuse, on ne pouvait pas sortir, pour partir en vacances, l'équivalent de 1000€…
Pas de bol, la Grèce n'a plus un rond. Et les banques ferment, ne distribuent pratiquement plus de monnaie dans les machines à sous.
Conclusion : les touristes sont fortement encouragés, par nos instances traditionnelles et hautement avisées, à faire provision, avant leur départ de ces billets de banque que nous envient fortement les populations grecques qui sont soumises à "rationnement monétaire".
Certes, même le Quai d'Orsay grâce à son Centre de crise (qui gère aussi les Conseils aux voyageurs) recommande à nos bons touristes de prendre du cash avant de se rendre en Grèce.
Ben, heureusement que nous ne vivons plus au siècle dernier, lors des grandes restrictions monétaires sur le voyage et le fameux "carnet de change". Si je ne m'abuse, on ne pouvait pas sortir, pour partir en vacances, l'équivalent de 1000€…
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Mais que vont donc faire nos voyageurs en partance vers Cythère, cette île qui, selon la légende, accueillit Aphrodite, la belle déesse de l'Amour ? Si la Carte Bleue ne vaut plus tripette chez les dieux de l'Olympe, va bien falloir partir avec des biftons.
Et là, cruel dilemme : bien sûr que le pays est "sur", mais ces bons touristes ne vont-ils pas susciter l'envie et l'appétiosité (oui, ça vient d'appétit, dans mon langage) de nombreux margoulins.
Tous ces sacs et valises, garnies de jolis euros, dont la Grèce n'aura bientôt qu'un vague souvenir, n'est-ce pas tenter les dieux malfaisants qui pourraient tenter de concocter une sorte de "récupération" face au vide abyssal des machines à billet ?
Non, je n'ose même pas y penser. D'ailleurs, les voyagistes, dans leur grande sagesse, auront peut-être pris la précaution d'avertir suffisamment leurs clients…
Et ces derniers de planquer leurs biftons dans diverses caches… De quoi donner du boulot aux marchands de coffre-forts dans les hôtels… Le malheur des uns faisant le bonheur etc…
En même temps, comme les autorités grecques, viennent d'annoncer, à l'heure où j'écris ces pauvres lignes, que le pays ne rembourserait pas le milliard et demi qu'elle doit à la communauté, donc à ces même touristes tout ceci risque de ne pas être de la tarte.
Ou plus exactement, une belle salade… grecque !
Et là, cruel dilemme : bien sûr que le pays est "sur", mais ces bons touristes ne vont-ils pas susciter l'envie et l'appétiosité (oui, ça vient d'appétit, dans mon langage) de nombreux margoulins.
Tous ces sacs et valises, garnies de jolis euros, dont la Grèce n'aura bientôt qu'un vague souvenir, n'est-ce pas tenter les dieux malfaisants qui pourraient tenter de concocter une sorte de "récupération" face au vide abyssal des machines à billet ?
Non, je n'ose même pas y penser. D'ailleurs, les voyagistes, dans leur grande sagesse, auront peut-être pris la précaution d'avertir suffisamment leurs clients…
Et ces derniers de planquer leurs biftons dans diverses caches… De quoi donner du boulot aux marchands de coffre-forts dans les hôtels… Le malheur des uns faisant le bonheur etc…
En même temps, comme les autorités grecques, viennent d'annoncer, à l'heure où j'écris ces pauvres lignes, que le pays ne rembourserait pas le milliard et demi qu'elle doit à la communauté, donc à ces même touristes tout ceci risque de ne pas être de la tarte.
Ou plus exactement, une belle salade… grecque !