L'Afrique où il a passé une partie de sa vie et le désert qui lui a donné ses plus belles émotions lui collent encore à la peau.
Avant de se consacrer aux institutions professionnelles Bernard Didelot avait une réputation de chef d'entreprise baroudeur.
Aujourd'hui, retiré des affaires et siégeant toujours au conseil d'administration de l'APS avec droit de vote, le « past président » renoue avec l'un de ses chevaux de bataille, le conseil en gestion.
Durant près de vingt ans Bernard Didelot a occupé un poste de sentinelle dans les institutions professionnelles.
Il y a apporté sa culture de TO, sa connaissance de la distribution et son penchant naturel pour l'analyse financière.
Avant de se consacrer aux institutions professionnelles Bernard Didelot avait une réputation de chef d'entreprise baroudeur.
Aujourd'hui, retiré des affaires et siégeant toujours au conseil d'administration de l'APS avec droit de vote, le « past président » renoue avec l'un de ses chevaux de bataille, le conseil en gestion.
Durant près de vingt ans Bernard Didelot a occupé un poste de sentinelle dans les institutions professionnelles.
Il y a apporté sa culture de TO, sa connaissance de la distribution et son penchant naturel pour l'analyse financière.
Anticiper, le B-A BA de la bonne gestion
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«Toutes ces années passées à l'APS ont confirmé l'analyse venue de ma propre expérience de gestionnaire. J'ai trop souvent assisté à des défaillances d'entreprises dues à un manque d'anticipation financière.
Etablir des statistiques avec des projections de trésorerie sur l'année suivante, mois par mois, apprendre à prévoir l'imprévu et ne pas avoir peur de son banquier sont des messages que je véhicule depuis longtemps dans les congrès et institutions professionnelles.
C'est d'ailleurs dans cet esprit qu'à l'APS nous avons développé les stages auprès des jeunes entrepreneurs».
Et c'est pour mettre son expérience et ses conseils à la dispositions des professionnels que Bernard Didelot réactive sa société de conseils, Bravo Delta avec cette idée force : accompagner les chefs d'entreprises dans leur démarche de cession ou de départ à la retraite en leur apportant une analyse extérieure sereine.
Etablir des statistiques avec des projections de trésorerie sur l'année suivante, mois par mois, apprendre à prévoir l'imprévu et ne pas avoir peur de son banquier sont des messages que je véhicule depuis longtemps dans les congrès et institutions professionnelles.
C'est d'ailleurs dans cet esprit qu'à l'APS nous avons développé les stages auprès des jeunes entrepreneurs».
Et c'est pour mettre son expérience et ses conseils à la dispositions des professionnels que Bernard Didelot réactive sa société de conseils, Bravo Delta avec cette idée force : accompagner les chefs d'entreprises dans leur démarche de cession ou de départ à la retraite en leur apportant une analyse extérieure sereine.
Valoriser une entreprise pour mieux la céder
«Mon expertise consiste à estimer la valeur d'une affaire. Trop de patrons cessent leur activité sans chercher à transmettre leur entreprise.
Propriétaires des murs, ils se contentent de les vendre alors que leur activité a une véritable valeur.
Du porte-feuille de clientèle au chiffre d'affaires, du nombre et de la qualité des collaborateurs au type d'activité développée, cette estimation s'appuie sur de nombreux critère».
B comme Bravo et D comme Delta, cette phonétique internationale vous a des allures d'aventures. Elle se traduit aussi par B comme Bernard et D comme Didelot, amoureux authentique du continent africain. Sa carrière « d'avant » vaut un léger détour.
Sa découverte de l'Afrique date du début des années 60. Il a un peu plus de 20 ans et entre chez Transcap, une société de transport et de transit à destination du continent africain.
Déjà il a eu le temps de faire ses premières armes dans le transport aérien, (chef de réservation chez Swissair) et d'accomplir son service militaire : deux ans et demi dans les commandos de parachutistes.
Propriétaires des murs, ils se contentent de les vendre alors que leur activité a une véritable valeur.
Du porte-feuille de clientèle au chiffre d'affaires, du nombre et de la qualité des collaborateurs au type d'activité développée, cette estimation s'appuie sur de nombreux critère».
B comme Bravo et D comme Delta, cette phonétique internationale vous a des allures d'aventures. Elle se traduit aussi par B comme Bernard et D comme Didelot, amoureux authentique du continent africain. Sa carrière « d'avant » vaut un léger détour.
Sa découverte de l'Afrique date du début des années 60. Il a un peu plus de 20 ans et entre chez Transcap, une société de transport et de transit à destination du continent africain.
Déjà il a eu le temps de faire ses premières armes dans le transport aérien, (chef de réservation chez Swissair) et d'accomplir son service militaire : deux ans et demi dans les commandos de parachutistes.
Un réseau de 38 agences en Afrique
Pour développe l'activité « Voyages » de Transcap il met en place un réseau d'agences de voyages réceptives à travers l'Afrique de l'Ouest.
A 35 ans il est à la tête de 38 agences. Ce sera ensuite le lancement, toujours pour Transcap, d'une activité de tour-operating et la naissance
d' Africatours.
Il achètera la marque avec des associés et en assurera la présidence. A cette époque le tourisme connaît son âge d'or avec une production de pionniers. Quant à la distribution elle se résume à deux réseaux, Selectour et Havas. C'est là que débute l'aventure du « Dakar ».
A 35 ans il est à la tête de 38 agences. Ce sera ensuite le lancement, toujours pour Transcap, d'une activité de tour-operating et la naissance
d' Africatours.
Il achètera la marque avec des associés et en assurera la présidence. A cette époque le tourisme connaît son âge d'or avec une production de pionniers. Quant à la distribution elle se résume à deux réseaux, Selectour et Havas. C'est là que débute l'aventure du « Dakar ».
Des centaines de repas servis dans le désert
10 véhicules terrestres et 2 avions C 130 Hercules à gérer en permanence à travers l'Afrique, des
centaines de repas servis chaque jour au milieu du nulle part, ce défi, Bernard Didelot l'assurera durant 15 ans sans fléchir, avec une équipe d'une performance inouïe.
Parallèlement à cette opération incentive unique en son genre, il développe l'activité du tour-opérateur « Africatours ». Au fil des ans il ouvre l'Afrique de l'Est. Il est l'un des premiers voyagistes à programmer l'océan Indien.
Au milieu des années 80 il négocie la reprise de son entreprise par le groupe Accor tout en en conservant la présidence. Il quittera ce poste une dizaine d'années plus tard. Envie de poser son sac.
Il l'avoue aujourd'hui, de sa période militaire – dont une année pleine en Algérie – il garde le sens du respect des engagement et, peut-être, une certaine raideur avec le monde qui l'entoure.
De sa période africaine, il dit avoir retenu le sens des responsabilités et, étonnamment, une certaine autodérision. « J'ai aussi appris à reconnaître mes erreurs et faire en sorte de ne pas récidiver. J'ai appris à anticiper».
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