Malgré l'absence d'émissions... il y a de l'eau dans le gaz chez Enterprise ! /photo DR
C'est courant en Amérique du Nord, pour rompre un contrat ou changer la donne, on ne discute pas.
On vire, sans préavis et puis voilà, le tour est joué.
Pour les Américains, la pratique est normale, courante. C'est la loi des affaires. Et pour les cowboys, ce qui est valable en anglo-saxonie est valable partout dans le monde.
Sans doute ce qu'ont pensé les acquéreurs de National Citer en reprenant à PSA leur petite affaire de location de voiture.
Du coup, National Citer (lire l'article) est devenu à coup de plusieurs centaines de millions de dollars Enterprise Rent a Car en France.
Jusque-là, rien d'ahurissant, les Américains apportant dans leurs valises les moyens à l'entreprise de prospérer, de se développer…
En rassurant tout le monde, organisant même un grand séminaire avec ses franchisés afin de démontrer les nombreux avantages offerts par ce géant de la location de voitures.
Problème: y'avait quand même un cheveu, pour ne pas dire un gros poil dans le potage. Eh oui, parmi son réseau, National Citer, entreprise conviviale s'il en était, entretenait en son sein un tout petit réseau de franchisés.
Pas beaucoup, une petite vingtaine si j'en crois mes chiffres. Des petites PME, implantées dans toutes les régions de France, en Corse aussi, et outre-mer pour quelques-unes.
On vire, sans préavis et puis voilà, le tour est joué.
Pour les Américains, la pratique est normale, courante. C'est la loi des affaires. Et pour les cowboys, ce qui est valable en anglo-saxonie est valable partout dans le monde.
Sans doute ce qu'ont pensé les acquéreurs de National Citer en reprenant à PSA leur petite affaire de location de voiture.
Du coup, National Citer (lire l'article) est devenu à coup de plusieurs centaines de millions de dollars Enterprise Rent a Car en France.
Jusque-là, rien d'ahurissant, les Américains apportant dans leurs valises les moyens à l'entreprise de prospérer, de se développer…
En rassurant tout le monde, organisant même un grand séminaire avec ses franchisés afin de démontrer les nombreux avantages offerts par ce géant de la location de voitures.
Problème: y'avait quand même un cheveu, pour ne pas dire un gros poil dans le potage. Eh oui, parmi son réseau, National Citer, entreprise conviviale s'il en était, entretenait en son sein un tout petit réseau de franchisés.
Pas beaucoup, une petite vingtaine si j'en crois mes chiffres. Des petites PME, implantées dans toutes les régions de France, en Corse aussi, et outre-mer pour quelques-unes.
"Pas glop", ont immédiatement réagi les Yankees, "ça nous fait des commissions supplémentaires à donner à des gens qui ne sont même pas comme nous"!
Et, comme sur la piste de l'Ouest, on tire d'abord et on discute (parfois) après, la salve est partie immédiatement, sous forme d'une simple lettre recommandée (tout de même) mettant fin au contrat des franchisés National Citer dès la fin de cette année 2013.
Pas d'explications, pas de justification, pas d'indemnités, pas de compensation… Un vague merci pour ces belles années de collaboration, au revoir et bonne chance.
Et, du coup, c'est je crois une première en France : environ 80 salariés que comptent ces PME vont devoir prendre rendez-vous chez Pôle Emploi… tandis qu'Enterprise entend installer ses propres points de location sur le territoire.
Légalement, hélas, l'affaire est béton. Les contrats sont bordés et les malheureux petits patrons de ces franchisés n'auront pour toute compensation que leur détresse.
Quant aux salariés, ils viendront grossir les rangs de nos chômeurs dont notre bon Président normal a juré de réduire le nombre…
Enterprise n'a, semble-t-il, pas proposé à ses franchisés de leur racheter au moins leur fonds de commerce. C'est, encore une fois, tout à fait légal, personne ne peut les y obliger. Business is business dirons les Yankees, sans aucun état d'âme…
Bien évidemment, du côté de Mademoiselle, qui doit être encore en vacances, pas de réactions… Normal aussi, après avoir fait la porte-parole du gouvernement (en lisant bien consciencieusement les papiers que Montebourg lui avait écrit) dans l'affaire des Auto Entrepreneurs, faut bien qu'elle se repose un peu.
Et puis, faut aussi lui laisser le temps de comprendre.
Bref, rien de bien reluisant quand même…
Et, comme sur la piste de l'Ouest, on tire d'abord et on discute (parfois) après, la salve est partie immédiatement, sous forme d'une simple lettre recommandée (tout de même) mettant fin au contrat des franchisés National Citer dès la fin de cette année 2013.
Pas d'explications, pas de justification, pas d'indemnités, pas de compensation… Un vague merci pour ces belles années de collaboration, au revoir et bonne chance.
Et, du coup, c'est je crois une première en France : environ 80 salariés que comptent ces PME vont devoir prendre rendez-vous chez Pôle Emploi… tandis qu'Enterprise entend installer ses propres points de location sur le territoire.
Légalement, hélas, l'affaire est béton. Les contrats sont bordés et les malheureux petits patrons de ces franchisés n'auront pour toute compensation que leur détresse.
Quant aux salariés, ils viendront grossir les rangs de nos chômeurs dont notre bon Président normal a juré de réduire le nombre…
Enterprise n'a, semble-t-il, pas proposé à ses franchisés de leur racheter au moins leur fonds de commerce. C'est, encore une fois, tout à fait légal, personne ne peut les y obliger. Business is business dirons les Yankees, sans aucun état d'âme…
Bien évidemment, du côté de Mademoiselle, qui doit être encore en vacances, pas de réactions… Normal aussi, après avoir fait la porte-parole du gouvernement (en lisant bien consciencieusement les papiers que Montebourg lui avait écrit) dans l'affaire des Auto Entrepreneurs, faut bien qu'elle se repose un peu.
Et puis, faut aussi lui laisser le temps de comprendre.
Bref, rien de bien reluisant quand même…
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