Durant six mois, Figeac célèbre le bicentenaire du déchiffrage des hiéroglyphes par Champollion, avec des concerts, des visites guidées et théâtralisées ainsi que des rencontres - DR : DepositPhotos.com, ChrisAt
Durant six mois, la ville et le grand Figeac célèbre le bicentenaire de la découverte de Champollion par des concerts, des visites guidées et théâtralisées ainsi que des rencontres.
En septembre - le mois anniversaire du déchiffrement des hiéroglyphes - les cérémonies seront plurielles, de l’Egypte à l’Europe avec un passage obligé par Figeac.
Parmi les temps forts : de nombreux cycles de conférences et projections, un week-end d’égyptologie en septembre (du 16 au 18) et l’exposition « déchiffrement » au musée Champollion, du 9 juillet au 9 octobre.
En septembre - le mois anniversaire du déchiffrement des hiéroglyphes - les cérémonies seront plurielles, de l’Egypte à l’Europe avec un passage obligé par Figeac.
Parmi les temps forts : de nombreux cycles de conférences et projections, un week-end d’égyptologie en septembre (du 16 au 18) et l’exposition « déchiffrement » au musée Champollion, du 9 juillet au 9 octobre.
L’histoire de l’écriture
Première mise en bouche, le musée, dans la maison natale du découvreur des hiéroglyphes, créé en 1986.
Il s’est considérablement enrichi au fil des ans et présente, en plus de l’œuvre de Champollion, une vaste série de documents illustrant l’histoire de l’écriture à travers le monde.
On va du cunéiforme en Mésopotamie jusqu’à l’écriture numérique, soit cinq millénaires d’histoire.
Les objets et documents illustrés à la plume, au pinceau, au calame racontent comment l’écriture est née en plusieurs points de la Terre et le long chemin parcouru pour nous parvenir.
De la Chine au bassin méditerranéen en passant par les civilisations d’Amérique centrale, le musée est en quelque sorte une balade à la rencontre des sociétés qui ont inventé l’écriture (les écritures) et en ont fait l'un des premiers outils de communication.
Ce voyage temporel s’achève dans un salon ludique de lecture électronique qui nous ramène au XXIe siècle.
Situé place Champollion, au cœur de la ville, le musée est, tout naturellement, inscrit dans le circuit des « clés » pour découvrir la ville. Il y en a trente, inscrites sur un circuit proposé par l’Office de tourisme.
Il s’est considérablement enrichi au fil des ans et présente, en plus de l’œuvre de Champollion, une vaste série de documents illustrant l’histoire de l’écriture à travers le monde.
On va du cunéiforme en Mésopotamie jusqu’à l’écriture numérique, soit cinq millénaires d’histoire.
Les objets et documents illustrés à la plume, au pinceau, au calame racontent comment l’écriture est née en plusieurs points de la Terre et le long chemin parcouru pour nous parvenir.
De la Chine au bassin méditerranéen en passant par les civilisations d’Amérique centrale, le musée est en quelque sorte une balade à la rencontre des sociétés qui ont inventé l’écriture (les écritures) et en ont fait l'un des premiers outils de communication.
Ce voyage temporel s’achève dans un salon ludique de lecture électronique qui nous ramène au XXIe siècle.
Situé place Champollion, au cœur de la ville, le musée est, tout naturellement, inscrit dans le circuit des « clés » pour découvrir la ville. Il y en a trente, inscrites sur un circuit proposé par l’Office de tourisme.
Au risque de se perdre...
L’activité commerciale se poursuit autour de la halle et du marché du samedi matin, haut en couleurs et réputé pour ses produits de qualité - DR : J.P.C.
Deux places s’étendent en sortant du musée : Carnot et Champollion.
Depuis le Moyen-âge, elles sont le cœur de la cité marchande où il fait bon flâner, prendre un verre ou déjeuner en terrasse.
L’activité commerciale se poursuit autour de la halle et du marché du samedi matin, haut en couleurs et réputé pour ses produits de qualité.
Un troisième endroit emblématique est au pied du musée : la place des écritures au centre d’une cour médiévale. Il s’agit d’une monumentale reproduction de la pierre de Rosette ; ce fragment de stèle écrit en hiéroglyphes, en démotique et en grec.
C’est cette inscription en trois langues qui a permis au prodige figeacois de réaliser le déchiffrage par une étude comparative.
Si elle a peu de monuments tapageurs, Figeac, en revanche a conservé un formidable patrimoine dans son centre médiéval. De nombreuses demeures et hôtels particuliers rappellent le riche passé de la cité marchande.
C’est le nez en l’air que l’on découvre la ville avec ses maisons à pans de bois, ses façades sculptées, ses fenêtres à meneaux et greniers ouverts, en réalité des séchoirs tant à linge qu’à nourriture que l’on appelle ici des soleilhos.
Au risque de se perdre un peu, il faut s’enfoncer dans les ruelles qui relient les étapes. Parmi les incontournables : l’hôtel des monnaies présenté par erreur comme un atelier de frappe de monnaie ; c’est, en fait, l’archétype de la résidence des riches marchands du Moyen Age.
Au rez-de-chaussée, de grandes arcades s’ouvraient sur la boutique, à l’étage la grande pièce de vie est éclairée par des fenêtres sculptées de feuillages et de fleurs (le bâtiment abrite aujourd’hui l’Office de tourisme).
Depuis le Moyen-âge, elles sont le cœur de la cité marchande où il fait bon flâner, prendre un verre ou déjeuner en terrasse.
L’activité commerciale se poursuit autour de la halle et du marché du samedi matin, haut en couleurs et réputé pour ses produits de qualité.
Un troisième endroit emblématique est au pied du musée : la place des écritures au centre d’une cour médiévale. Il s’agit d’une monumentale reproduction de la pierre de Rosette ; ce fragment de stèle écrit en hiéroglyphes, en démotique et en grec.
C’est cette inscription en trois langues qui a permis au prodige figeacois de réaliser le déchiffrage par une étude comparative.
Si elle a peu de monuments tapageurs, Figeac, en revanche a conservé un formidable patrimoine dans son centre médiéval. De nombreuses demeures et hôtels particuliers rappellent le riche passé de la cité marchande.
C’est le nez en l’air que l’on découvre la ville avec ses maisons à pans de bois, ses façades sculptées, ses fenêtres à meneaux et greniers ouverts, en réalité des séchoirs tant à linge qu’à nourriture que l’on appelle ici des soleilhos.
Au risque de se perdre un peu, il faut s’enfoncer dans les ruelles qui relient les étapes. Parmi les incontournables : l’hôtel des monnaies présenté par erreur comme un atelier de frappe de monnaie ; c’est, en fait, l’archétype de la résidence des riches marchands du Moyen Age.
Au rez-de-chaussée, de grandes arcades s’ouvraient sur la boutique, à l’étage la grande pièce de vie est éclairée par des fenêtres sculptées de feuillages et de fleurs (le bâtiment abrite aujourd’hui l’Office de tourisme).
La maison médiévale, joyau de la place Champollion
Le Palais Balène, à quelques pas de là, est la plus vaste demeure médiévale de Figeac. Organisée autour d’une cour intérieure, cette demeure urbaine est éclairée à l’étage par de vastes fenêtres gothiques. On pénètre par un lourd portail, comparable à celui d’une église.
La fondation de la ville est contée dans l’abbatiale Saint-Sauveur, la plus grande église.
C’est le principal vestige de l’abbaye bénédictine qui a donné naissance à la localité. Riche de détails archéologiques, l’édifice a été bâti du XIe au XIVe siècle, mélangeant ainsi le roman et le gothique.
Joyau du site, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié est couverte de panneaux sculptés du XVIIe siècle, évoquant la passion du Christ.
Retour place Champollion pour terminer la balade en faisant halte devant la maison médiévale. La façade gothique est considérée comme le joyau de la place.
Ce bâtiment témoigne de la richesse et des goûts de luxe des riches marchands d’avant la Guerre de Cent Ans. Grands voyageurs, ils conservaient toujours un ancrage à Figeac.
Commerçante et animée, la place offre aujourd’hui ses terrasses aux passants. Les fauteuils nous tendent les bras. Le plus difficile étant de trouver une place. Surtout par beau temps !
La fondation de la ville est contée dans l’abbatiale Saint-Sauveur, la plus grande église.
C’est le principal vestige de l’abbaye bénédictine qui a donné naissance à la localité. Riche de détails archéologiques, l’édifice a été bâti du XIe au XIVe siècle, mélangeant ainsi le roman et le gothique.
Joyau du site, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié est couverte de panneaux sculptés du XVIIe siècle, évoquant la passion du Christ.
Retour place Champollion pour terminer la balade en faisant halte devant la maison médiévale. La façade gothique est considérée comme le joyau de la place.
Ce bâtiment témoigne de la richesse et des goûts de luxe des riches marchands d’avant la Guerre de Cent Ans. Grands voyageurs, ils conservaient toujours un ancrage à Figeac.
Commerçante et animée, la place offre aujourd’hui ses terrasses aux passants. Les fauteuils nous tendent les bras. Le plus difficile étant de trouver une place. Surtout par beau temps !
Coups de cœur à Figeac
Chambre d’hôtes les Conquans
Bâtie au XIVe siècle au cœur de Figeac, elle offre une atmosphère chaleureuse dans un décor aménagé avec goût. Complet, le petit-déjeuner est locavore. Dans la vaste salle à manger / salon, on profite de la grande cheminée ouverte. Un espace jacuzzi est à disposition.
38, rue Emile Zola
Tel : 06 84 72 98 28
Site : www.chambredhotes-coquans.com
Hôtel du Viguier du Roy
Edifié dans le quartier médiéval, cet hôtel fut la demeure des Viguier du Roy quatre siècles durant. Héritier de ce passé prestigieux, l’hôtel Mercure a tiré le meilleur parti de ces magnifiques bâtiments. Respectant le style et l’architecture, les chambres et espaces de vie possèdent tous les standards d’une hôtellerie moderne. Nombreux espaces de travail et de repos en particulier les jardins.
53 rue Emile Zola
Tel : 05 65 50 05 05
Site : all.accor.com/hotel/B5V9/index.fr.shtml
La racine et la moelle
Michael l’Irlandais et Julie la Parisienne ont quitté la capitale pour poser leur baluchon à Figeac. Ce jeune couple veut faire partager sa passion pour le bon et le bio, en mettant en valeur les produits locaux sur leur table. Ici tout est fait maison, le menu change tous les jours ; seule la qualité demeure.
6, rue du consulat.
Tél : 09 83 53 81 58.
Bâtie au XIVe siècle au cœur de Figeac, elle offre une atmosphère chaleureuse dans un décor aménagé avec goût. Complet, le petit-déjeuner est locavore. Dans la vaste salle à manger / salon, on profite de la grande cheminée ouverte. Un espace jacuzzi est à disposition.
38, rue Emile Zola
Tel : 06 84 72 98 28
Site : www.chambredhotes-coquans.com
Hôtel du Viguier du Roy
Edifié dans le quartier médiéval, cet hôtel fut la demeure des Viguier du Roy quatre siècles durant. Héritier de ce passé prestigieux, l’hôtel Mercure a tiré le meilleur parti de ces magnifiques bâtiments. Respectant le style et l’architecture, les chambres et espaces de vie possèdent tous les standards d’une hôtellerie moderne. Nombreux espaces de travail et de repos en particulier les jardins.
53 rue Emile Zola
Tel : 05 65 50 05 05
Site : all.accor.com/hotel/B5V9/index.fr.shtml
La racine et la moelle
Michael l’Irlandais et Julie la Parisienne ont quitté la capitale pour poser leur baluchon à Figeac. Ce jeune couple veut faire partager sa passion pour le bon et le bio, en mettant en valeur les produits locaux sur leur table. Ici tout est fait maison, le menu change tous les jours ; seule la qualité demeure.
6, rue du consulat.
Tél : 09 83 53 81 58.
Escapades autour de Figeac
A quelques encablures de Figeac, Capdenac le Haut est classé parmi les Plus Beaux Villages de France.
Sa forteresse s’étire le long d’un rocher en forme de presqu’île, surplombant de plus de 110 mères un méandre du Lot.
Poursuite vers Cardaillac, autre village classé qui présente un musée de tradition populaire. Un de plus, certes ! Mais pas comme les autres…
C’est « Le musée éclaté ». Sous cette terminologie se dissimule huit maisons qui ont retrouvé leur vocation initiale ça et là dans le bourg. Annie Mage, à l’âme collectionneuse, a eu la riche idée de rendre vie aux bâtiments délaissés.
En version initiale - ou presque - on retrouve donc : la maison du semeur, le séchoir à châtaigne (le secadou), l’étuve à pruneaux, la maison du sabotier, le moulin à huile, la grange à outils, l’école, le bric à brac des inclassables.
Visites guidées sur réservation : musee-eclate.chez-alice.fr
Grotte de Pech Merle : Le Lot à son Lascaux (mais en VO), dans la grotte du Pech-Merle. Peintures et gravures de plus de 29 000 ans se succèdent sur près d’un kilomètre. Les galeries présentent des dessins de fresques rupestres de mammouths, bœufs, bisons et même des empreintes de pas humains. La visite s’achève avec la remarquable fresque des chevaux ponctués.
Sa forteresse s’étire le long d’un rocher en forme de presqu’île, surplombant de plus de 110 mères un méandre du Lot.
Poursuite vers Cardaillac, autre village classé qui présente un musée de tradition populaire. Un de plus, certes ! Mais pas comme les autres…
C’est « Le musée éclaté ». Sous cette terminologie se dissimule huit maisons qui ont retrouvé leur vocation initiale ça et là dans le bourg. Annie Mage, à l’âme collectionneuse, a eu la riche idée de rendre vie aux bâtiments délaissés.
En version initiale - ou presque - on retrouve donc : la maison du semeur, le séchoir à châtaigne (le secadou), l’étuve à pruneaux, la maison du sabotier, le moulin à huile, la grange à outils, l’école, le bric à brac des inclassables.
Visites guidées sur réservation : musee-eclate.chez-alice.fr
Grotte de Pech Merle : Le Lot à son Lascaux (mais en VO), dans la grotte du Pech-Merle. Peintures et gravures de plus de 29 000 ans se succèdent sur près d’un kilomètre. Les galeries présentent des dessins de fresques rupestres de mammouths, bœufs, bisons et même des empreintes de pas humains. La visite s’achève avec la remarquable fresque des chevaux ponctués.
Renseignements
Office du tourisme de Figeac
Tel : 05 65 34 06 25
Site : www.tourisme-figeac.com
Musée Champollion
Tel : 05 65 50 31 08
Site : www.musee-champollion.fr
Guides : Bleu, Routard, Petit Futé.
LIRE AUSSI : Cahors, du pont du diable à la cathédrale
Tel : 05 65 34 06 25
Site : www.tourisme-figeac.com
Musée Champollion
Tel : 05 65 50 31 08
Site : www.musee-champollion.fr
Guides : Bleu, Routard, Petit Futé.
LIRE AUSSI : Cahors, du pont du diable à la cathédrale