La case de l'Oncle Dom : Le Ditex annulé, info ou intox ?

Non pas que ce bon Bijaoui soit antipathique, bien au contraire, mais parfois, je ne comprends pas trop ce qu'il dit, comme mon bon camarade et néanmoins associé chez TourMaG, Rémy Bain etc, patron de I-tourisme.

Parfois, ces gens-là emploient des mots et des expressions qui méritent d'être traduites. Mais bon.

N'empêche que pour les négos entre Seuneuceufe et Snav, c'est pas encore gagné.

Gagnant-gagnant aurait dit en son temps un César qui aura fini par enterrer en grandes pompes les commissions aériennes.

Mais tout ceci n'est que digression, genre favori auquel j'aime m'adonner de temps à autre et revenons-en à ce Salon du Sud, chef d'œuvre s'il en est de Jean-François Alexandre, créateur et auteur (avec quelques complices) de Top Resa.

Ceci se passait dans des temps immémoriaux du côté de Deauville… L'époque est révolue, mais il pleut toujours sur Veulettes et Veules les Roses !

Or donc (ça c'est pour mon camarade Christophe, ex de l'Echo des Savanes), me voilà en route vers le Ditex… Et la gare de Lyon à Paris quand soudain…

Bon, là, comme dans tous les bons romans, films ou ce que vous voulez, l'instant suspense et comme maintenant, quand on ne possède pas d'Iphone (ou autre d'ailleurs) on est un crétin fini, voilà mon appareil téléphonique portable (également photographique) qui émet sa stridente sonnerie (voilà que j'écris comme le Marc Lévy (ou n'est-ce pas Roger ou Marcel, je sais plus trop)…

Damned. Comme tous ces appareils sont particulièrement sophistiqués (j'ai connu une Sophie qui l'était aussi, mais c'est encore une parenthèse digressive), le nom de ma complice rédactionnelle de Paris s'affiche.

Caramba (comme vous aurez pu le remarquer, la parité entre le dialecte anglaiseux et le patois ibérico - comme le jamon - yankee du sud est parfaitement respecté !)

Et là, telle la vieille mouche bleue tombant dans le velouté d'asperge truffé, la nouvelle choit, avec des trémolos enfantins dans la voix : le Ditex, ce salon prestigieux qui se veut un must au Sud de la France et dans la capitale des Papes, n'aura pas lieu cette année !

Oyez, oyez… Si vous avez manqué la parution de TourMaG ce matin, c'est trop tard.

Pour les autres, il est encore temps de changer vos billets de Tégévé !

Après ce bref choc psychologique (une cellule de crise a été immédiatement constituée dans le métro), je m'enquiers auprès de ma camarade consœur (et charmante) de ce contretemps pour le moins fâcheux.

Hélas, hélas, clame-t-elle, de sa douce voix, Jean-François Alexandre (le proprio du salon, ndDG) vient de recevoir un sms du secrétariat de Laurent Fabius, ministre tout puissant et omnipotent des Affaires étrangères... eh, eh, du Tourisme.

Ce dernier qui lui avait secrètement promis de faire la surprise de venir inaugurer le salon provençal, ne pourra finalement pas honorer son engagement.

Et voilà toute une organisation désorganisée…

In petto (mais sans bruit), j'imagine mon pauvre JFA marteler les allées désespérément orphelines de son beau salon. Est-ce bien raisonnable ?

Et cette nouvelle maire qui devait viendre couper le ruban ? Et toutes ces belles soirées qui se préparaient sous la douceur du soleil (enfin, en théorie) du sud ?

Et tous ces beaux Tégévés qui allaient faire une pause pipi à la gare d'Avignon ? Cauchemar ? Je me suis réveillé en sursaut… J'ai failli rater mon tégévé en ce 1er avril... y'aurait-il anguille sous roche ?

Désolé, Jean-François !