Ziad Elzein, président de l'association TOP Plongée et directeur de Key Largo vivant sa passion à Palau et Yap, quelque part entre les Philippines et Hawai.
TourMaG.com. Comment les voyagistes spécialistes de la plongée sous-marine ont-ils vécu cette année de crise ?
Ziad El Zein. Crise ou pas, les plongeurs plongent.
Ce sont des passionnés qui mettent en priorité de leurs dépenses leur matériel et leurs voyages.
En 2009 nous avons ressenti la crise financière mais de façon beaucoup moins dure que chez nos confrères tour-opérateurs traditionnels.
T.M.C. Le voyage « plongée » est-il un thème sportif qui se développe en France ?
Z.Z. La plongée n'est pas un sport. C'est l'activité de loisir la plus paresseuse au monde, elle détend et fait oublier les turpitudes de la surface !
Plonger est l'activité la plus centrée sur soi. On est seul dans l'eau pour admirer ce qui nous entoure.
On se fait du bien. Le plaisir de la plongée reste très individualiste.
T.M.c. Quelles ont été les destinations les plus demandées, les beste seller de l'année ?
Z.Z. Le voyageur plongée reste à l'écart des effets de mode, des « tendances de l'année et des sirènes commerciales. Une vie ne pourra jamais suffire à admirer les beaux sites de plongée que le monde nous réserve.
Certes, il y a les grands sites, prometteurs en terme de rencontres sous-marine mais si vous demandez à un plongeur quel est son site préféré il vous répondra que c'est toujours le prochain.
Ziad El Zein. Crise ou pas, les plongeurs plongent.
Ce sont des passionnés qui mettent en priorité de leurs dépenses leur matériel et leurs voyages.
En 2009 nous avons ressenti la crise financière mais de façon beaucoup moins dure que chez nos confrères tour-opérateurs traditionnels.
T.M.C. Le voyage « plongée » est-il un thème sportif qui se développe en France ?
Z.Z. La plongée n'est pas un sport. C'est l'activité de loisir la plus paresseuse au monde, elle détend et fait oublier les turpitudes de la surface !
Plonger est l'activité la plus centrée sur soi. On est seul dans l'eau pour admirer ce qui nous entoure.
On se fait du bien. Le plaisir de la plongée reste très individualiste.
T.M.c. Quelles ont été les destinations les plus demandées, les beste seller de l'année ?
Z.Z. Le voyageur plongée reste à l'écart des effets de mode, des « tendances de l'année et des sirènes commerciales. Une vie ne pourra jamais suffire à admirer les beaux sites de plongée que le monde nous réserve.
Certes, il y a les grands sites, prometteurs en terme de rencontres sous-marine mais si vous demandez à un plongeur quel est son site préféré il vous répondra que c'est toujours le prochain.
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T.M.c. Quel est le panier moyen d'un voyage plongée ?
Z.Z. Les voyages plongée se répartissent en trois grandes destinations et les prix dépendent de ces destinations. Pour l'Europe les budgets les plus bas concernent la Mer Rouge, autour de 1 000 euros.
En budget moyen on peut aller en Asie du Sud Est et dans la zone Caraïbes, pour 2 000 à 3 000 euros. Les budgets les plus importants concernent l'Océanie et la zone pacifique, de 3 000 à
10 000 euros.
T.M.c. Que pèse ce tourisme de plongée sur le marché français ?
Z.Z. Au vu de nos voisins européens le marché français est très réduit. En Allemagne on compte 2 millions de plongeurs dont 50 % qui voyagent. En Italie ils sont 900 000. En France on estime qu'ils sont entre 300 000 et 400 000 et en réunissant tous les chiffres, même les plus « fantaisistes », on atteint les 40 000 plongeurs clients des tour-opérateurs. ]i
T.M.c Comment expliquez vous ces différences
Z.Z. En France nous avons pris beaucoup de retard. La plongée sous-marine a souffert de beaucoup de fausses informations - on a fait peur aux gens - et d'un manque de coordination entre les fédérations françaises et les écoles internationales (Voir encadré). Mais les lignes sont en train de bouger et la France possède un important potentiel de plongeurs.
Aujourd'hui, en France, nous sommes une quinzaine de voyagistes spécialistes et notre plus gros concurrent est internet. Heureusement nous nous démarquons par nos conseils et notre connaissance des destinations, des centres de plongée, des structures hôtelières etc.
Z.Z. Les voyages plongée se répartissent en trois grandes destinations et les prix dépendent de ces destinations. Pour l'Europe les budgets les plus bas concernent la Mer Rouge, autour de 1 000 euros.
En budget moyen on peut aller en Asie du Sud Est et dans la zone Caraïbes, pour 2 000 à 3 000 euros. Les budgets les plus importants concernent l'Océanie et la zone pacifique, de 3 000 à
10 000 euros.
T.M.c. Que pèse ce tourisme de plongée sur le marché français ?
Z.Z. Au vu de nos voisins européens le marché français est très réduit. En Allemagne on compte 2 millions de plongeurs dont 50 % qui voyagent. En Italie ils sont 900 000. En France on estime qu'ils sont entre 300 000 et 400 000 et en réunissant tous les chiffres, même les plus « fantaisistes », on atteint les 40 000 plongeurs clients des tour-opérateurs. ]i
T.M.c Comment expliquez vous ces différences
Z.Z. En France nous avons pris beaucoup de retard. La plongée sous-marine a souffert de beaucoup de fausses informations - on a fait peur aux gens - et d'un manque de coordination entre les fédérations françaises et les écoles internationales (Voir encadré). Mais les lignes sont en train de bouger et la France possède un important potentiel de plongeurs.
Aujourd'hui, en France, nous sommes une quinzaine de voyagistes spécialistes et notre plus gros concurrent est internet. Heureusement nous nous démarquons par nos conseils et notre connaissance des destinations, des centres de plongée, des structures hôtelières etc.
Ziad El Zein, préside l'association TOP (TO Plongée). Crée en juin 2006 elle regroupe 8 membres qui sont, par ordre alphabétiques, Aquarev, Blue Lagoon, Fun & Fly, Key Largo (dirigée par Ziad El Zein), Sport Away Voyages, Spots d'Evasion, Ultramarina et Voyageurs du Monde.
Sur le marché français les spécialistes sont peu nombreux. Les plus représentatifs se sont regroupés en association et certains d'entre eux agissent pour promouvoir le voyage plongée auprès du grand public.
Sur le marché français les spécialistes sont peu nombreux. Les plus représentatifs se sont regroupés en association et certains d'entre eux agissent pour promouvoir le voyage plongée auprès du grand public.
Etoile de mer Nom (Pentaster sp.) que l'on trouve en Asie (des Andamans aux Philippines) /photo ERSEN Osman
Le salon de la plongée 2010
Il se déroulera à Paris, Porte de Versailles du 15 au 18 janvier 2010.
Créé en 1998, il est le rendez-vous annuel des professionnels et des amateurs de plongée et regroupe tous les acteurs du secteur : agences de voyages, associations, artistes, assureurs, constructeurs de bateaux, centres de plongée et de formation, fabricants et distributeurs de matériel, offices et comités de tourisme.
En 2009 il a rassemblé 39 000 visiteurs.
www.salondelaplongee.com
Créé en 1998, il est le rendez-vous annuel des professionnels et des amateurs de plongée et regroupe tous les acteurs du secteur : agences de voyages, associations, artistes, assureurs, constructeurs de bateaux, centres de plongée et de formation, fabricants et distributeurs de matériel, offices et comités de tourisme.
En 2009 il a rassemblé 39 000 visiteurs.
www.salondelaplongee.com
Un nouveau dispositif pour plonger hors de France
(Extrait du texte Club France FFESSM International)
La fédération française d'études et de sports sous-marins propose une solution pour regrouper des organismes qui ont leur siège social hors de France*, avec des statuts juridiques divers, de type commercial ou associatif, mais souvent différents de ceux prévus par le droit français et leur permet d’utiliser les services de la fédération, délivrer des licences et divers produits fédéraux, notamment les brevets et qualifications.
Le dispositif mis en place au 15 septembre 2009 permet aux structures établies hors de France et qui le souhaitent, de fonctionner avec la Ffessm et de délivrer des licences et des brevets.
Cette étape aura une durée de validité de 1 an maximum pour les structures à caractère commercial, jusqu’à la mise en place du dispositif final qui devrait être effectif au 15 septembre 2010.
Pour les structures à caractère associatif, le dispositif actuel à vocation à perdurer.
(*) Le concept de « hors de France », s’entend hors de la métropole et Dom-Com.
La fédération française d'études et de sports sous-marins propose une solution pour regrouper des organismes qui ont leur siège social hors de France*, avec des statuts juridiques divers, de type commercial ou associatif, mais souvent différents de ceux prévus par le droit français et leur permet d’utiliser les services de la fédération, délivrer des licences et divers produits fédéraux, notamment les brevets et qualifications.
Le dispositif mis en place au 15 septembre 2009 permet aux structures établies hors de France et qui le souhaitent, de fonctionner avec la Ffessm et de délivrer des licences et des brevets.
Cette étape aura une durée de validité de 1 an maximum pour les structures à caractère commercial, jusqu’à la mise en place du dispositif final qui devrait être effectif au 15 septembre 2010.
Pour les structures à caractère associatif, le dispositif actuel à vocation à perdurer.
(*) Le concept de « hors de France », s’entend hors de la métropole et Dom-Com.