Qu'adviendra t-il du transport aérien et des accords de ciel ouvert avec le brexit ? Photo commission européenne
Si tout va bien, ou plutôt si tout va mal, le Royaume-Uni devrait avoir quitté l’Union Européenne après mars 2019, c’est-à-dire quasiment demain.
Une échéance qui, manifestement, ne semble pas du goût de Ryanair, cette compagnie aérienne low-cost et Irlandaise, laquelle a pleinement profité de cette formidable opportunité que cette Europe soit « ouverte ».
La compagnie de l’irlandais volant, O’Leary, par la voix de son directeur commercial, Kenny Jacobs, s’inquiète du devenir des liaisons aériennes entre le Royaume pas si uni que ça et l’Europe.
Et notamment quid des droits de trafic qui devraient être mis en place après la sortie de la Grande Ile ?
Une interrogation bien légitime d’ailleurs, que souligne Ryanair et qui devrait inquiéter l’ensemble des compagnies aériennes britanniques. Encore que British Airways, maquée avec Iberia et par le biais de cette dernière pourrait sans aucun doute « contourner » la difficulté.
En revanche, les low-cost britanniques, easyjet compris, ont peut-être quelque souci à se faire.
Ce que Kenny Jacobs indique clairement en interpellant le gouvernement britannique : « Neuf mois après le référendum sur le Brexit, nous n’en savons pas plus sur les effets que cela aura sur l’aviation. Il est inquiétant que le gouvernement britannique semble n’avoir aucun plan B pour maintenir les liaisons aériennes de la Grande-Bretagne avec l’Europe, à défaut de rester dans le régime de ‘Ciel ouvert' »
Une échéance qui, manifestement, ne semble pas du goût de Ryanair, cette compagnie aérienne low-cost et Irlandaise, laquelle a pleinement profité de cette formidable opportunité que cette Europe soit « ouverte ».
La compagnie de l’irlandais volant, O’Leary, par la voix de son directeur commercial, Kenny Jacobs, s’inquiète du devenir des liaisons aériennes entre le Royaume pas si uni que ça et l’Europe.
Et notamment quid des droits de trafic qui devraient être mis en place après la sortie de la Grande Ile ?
Une interrogation bien légitime d’ailleurs, que souligne Ryanair et qui devrait inquiéter l’ensemble des compagnies aériennes britanniques. Encore que British Airways, maquée avec Iberia et par le biais de cette dernière pourrait sans aucun doute « contourner » la difficulté.
En revanche, les low-cost britanniques, easyjet compris, ont peut-être quelque souci à se faire.
Ce que Kenny Jacobs indique clairement en interpellant le gouvernement britannique : « Neuf mois après le référendum sur le Brexit, nous n’en savons pas plus sur les effets que cela aura sur l’aviation. Il est inquiétant que le gouvernement britannique semble n’avoir aucun plan B pour maintenir les liaisons aériennes de la Grande-Bretagne avec l’Europe, à défaut de rester dans le régime de ‘Ciel ouvert' »
Dominique Gobert et chien Charly
Cet homme de bien oublie, mais sans doute est-ce volontairement, que sa compagnie, comme son homologue easyjet, pourrait également être gravement pénalisée, ne disposant plus en Europe des facilités « sociales » qui lui permettent de contourner allègrement le droit des pays européens sur lesquels elle opérait…
Ryanair exige du gouvernement de Theresa May, la première ministre de la Queen Elisabeth,qu'elle « présente une stratégie immédiate pour le transport aérien après sa sortie de l’Europe ».
En clair, il faudra négocier vite fait, bien fait, un nouvel accord bilatéral entre le Royaume Uni et l’Europe…
Ce qui est loin d’être gagné. Car il est bien évident que l’Europe, déjà très affectée par la défaillance grande-bretonne, ne semble pas décidée à « faciliter la vie de ceux qui l’abandonnent ».
Et ce ne serait que justice. Après tout, l’Europe aura été depuis le début, cocufiée par le Royaume Uni, lequel cependant, après avoir profité des avantages d’un couple uni, refuserait maintenant de payer la pension alimentaire…
Ryanair exige du gouvernement de Theresa May, la première ministre de la Queen Elisabeth,qu'elle « présente une stratégie immédiate pour le transport aérien après sa sortie de l’Europe ».
En clair, il faudra négocier vite fait, bien fait, un nouvel accord bilatéral entre le Royaume Uni et l’Europe…
Ce qui est loin d’être gagné. Car il est bien évident que l’Europe, déjà très affectée par la défaillance grande-bretonne, ne semble pas décidée à « faciliter la vie de ceux qui l’abandonnent ».
Et ce ne serait que justice. Après tout, l’Europe aura été depuis le début, cocufiée par le Royaume Uni, lequel cependant, après avoir profité des avantages d’un couple uni, refuserait maintenant de payer la pension alimentaire…
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Vous me direz, si par un improbable hasard, le résultat des élections présidentielles nous conduisait à une telle hypothèse, nos compagnies nationales auraient aussi bien du souci à se faire…
Il n’y a d’ailleurs pas que les compagnies aériennes qui ont du souci à se faire…
Et c’est bien là le véritable danger qu’heureusement le bon sens gaulois écartera en mai prochain !
Il n’y a d’ailleurs pas que les compagnies aériennes qui ont du souci à se faire…
Et c’est bien là le véritable danger qu’heureusement le bon sens gaulois écartera en mai prochain !