De 253 millions d’euros l'estimation, en décembre, du montant de l’investissement que consentirait à faire Air France-KLM pour prendre 25% de la nouvelle Alitalia, le chiffre, aujourd'hui, se rapprocherait plus près de 300 millions d’euros, d’après différentes sources italiennes.
Ce qui apparaît comme acquis, c’est le choix du groupe franco-néerlandais au détriment de Lufthansa et British Airways, toutes les deux également sur les rangs pour devenir le partenaire industriel d’Alitalia.
Si l’accord se concrétise vraiment, cela sera la première pierre qu’apportera Pierre-Henri Gourgeon à l‘édifice et qu’il devra consolider, puisque depuis le 1er janvier c’est lui qui a pris les rênes du groupe, Jean-Cyril Spinetta gardant uniquement la présidence du conseil d’administration.
Ce qui apparaît comme acquis, c’est le choix du groupe franco-néerlandais au détriment de Lufthansa et British Airways, toutes les deux également sur les rangs pour devenir le partenaire industriel d’Alitalia.
Si l’accord se concrétise vraiment, cela sera la première pierre qu’apportera Pierre-Henri Gourgeon à l‘édifice et qu’il devra consolider, puisque depuis le 1er janvier c’est lui qui a pris les rênes du groupe, Jean-Cyril Spinetta gardant uniquement la présidence du conseil d’administration.
L’accord franco-italien interviendrait le 12 janvier
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La date de la signature de l’accord franco-italien reste inconnue mais elle devrait intervenir avant la nuit du 12 au 13 janvier lorsque le basculement de l’ancienne Alitalia à la nouvelle devra s’effectuer.
Le 12 janvier, c’est également la date à laquelle est prévue le rachat des parts de Sir Michael Bishop dans BMI par Lufthansa.
La compagnie allemande contrôlera alors 80% du tour de table et comme les 20% restant se trouvent dans le giron de son partenaire SAS, autant dire que Lufthansa aura mis la main sur 12% des slots d’Heathrow dans l’opération. Un trésor, même en ces temps de crise.
Et si les discussions entamées par Virgin qui souhaiterait trouver une alliance avec BMI pour contrer les éventuelles alliances de British Airways avec American Airlines aboutissaient, la présence de Lufthansa sur le territoire britannique aurait nettement plus de poids que celle d’Air France-KLM.
Pas le temps de souffler pour l’allemande puisque le 2 février, elle lancera sa filiale italienne au départ de Milan Malpensa sur 9 destinations européennes dont Paris, avec les A 319 de sa filiale Air Dolomiti.
Le 12 janvier, c’est également la date à laquelle est prévue le rachat des parts de Sir Michael Bishop dans BMI par Lufthansa.
La compagnie allemande contrôlera alors 80% du tour de table et comme les 20% restant se trouvent dans le giron de son partenaire SAS, autant dire que Lufthansa aura mis la main sur 12% des slots d’Heathrow dans l’opération. Un trésor, même en ces temps de crise.
Et si les discussions entamées par Virgin qui souhaiterait trouver une alliance avec BMI pour contrer les éventuelles alliances de British Airways avec American Airlines aboutissaient, la présence de Lufthansa sur le territoire britannique aurait nettement plus de poids que celle d’Air France-KLM.
Pas le temps de souffler pour l’allemande puisque le 2 février, elle lancera sa filiale italienne au départ de Milan Malpensa sur 9 destinations européennes dont Paris, avec les A 319 de sa filiale Air Dolomiti.
Lufthansa regarde également du côté de SAS
Un peu plus tard, Lufthansa devrait également prendre le contrôle d’Austrian Airlines pour laquelle elle vient de soumettre une offre définitive au gouvernement autrichien qui détient 42% des parts. Le rachat se ferait en trois étapes.
La première consisterait à verser 366 000 euros pour les 42%, puis 162 millions conditionnés aux résultats de la compagnie autrichienne. Lufthansa estime qu’il lui faudra ensuite débourser 215 millions pour racheter le reste des actions.
Lufthansa regarde également du côté de SAS, en situation financière délicate. Après l’Allemagne et l’Italie, la Scandinavie est le troisième marché de Lufthansa, autant dire que prendre le contrôle de la compagnie « maison » serait tout confort pour la compagnie allemande…
Les prévisions des analystes annonçant la constitution de trois groupes européens derrière Air France-KLM, Lufthansa et British Airways est en train de se réaliser. Si, toutefois, British Airways parvient à trouver un accord avec Iberia sur l’évaluation du déficit du fonds de retraite britannique.
Iberia vient de demander au consultant Mercer de faire une estimation. L’alliance entre les deux compagnies attendra donc le temps qu’il faudra…
La première consisterait à verser 366 000 euros pour les 42%, puis 162 millions conditionnés aux résultats de la compagnie autrichienne. Lufthansa estime qu’il lui faudra ensuite débourser 215 millions pour racheter le reste des actions.
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