Le Club Med célèbre son partenariat avec Thomas Cook grâce à 5 nouveaux corners

Dynamiser le marché et conquérir de nouveaux clients. Voici l'objectif du partenariat entre le Club Med et Thomas Cook, qui vient d'être renouvelé pour trois ans.

Le réseau est en effet le premier distributeur de la marque au Trident, réalisant 12% de ses ventes.

Ce nouveau contrat a pour ambition de relancer les ventes et le volume d'affaires, plutôt en stagnation ces derniers mois.

"Nous sommes dans uns stratégie de croissance et avons de grandes ambitions pour renforcer la notoriété de notre marque sur le marché " assure Sylvain Rabuel, le directeur général du Club Med.

Pour soutenir les agences dans la vente de ses produits, le Club Med va déployer tout un arsenal commercial et marketing, notamment ses nouveaux corners.

Cinq d'entre eux seront inaugurés d'ici la fin du premier semestre : deux au sein d'agences intégrées à Caen puis Brest et trois en franchisées (Annemasse, Thionville et Deauville).

Ces espaces de ventes innovants ont déjà été installés dans 12 points de ventes, dont les agences Boiloris et Selectour Afat.

Pour Thomas Cook, ce partenariat s'inscrit en accord avec sa nouvelle stratégie visant à renforcer son métier de distributeur. Il va notamment déployer un onglet dédié aux produits du Club sur son site internet.

"C'est une émulation extrêmement positive d'autant plus que le TO a déployé toute une logistique d'accompagnement pour conquérir de nouveaux clients" explique Nicolas Delord, le directeur général de Thomas Cook France.

Il estime en effet que la question de la rémunération n'est pas le seul point de négociation du contrat.

"La commission est à mettre en perspective avec l'effort nécessaire pour vendre le produit. Or les séjours Club Med sont fortement plébiscités par le public, ils ne demandent pas de grands efforts de prescription" poursuit-il.

Le Club Med reverse une commission sur l'ensemble des composantes du voyage : du séjour aux activités, en passant par le vol les transferts et la pension complète. Un détail qui fait toute la différence, selon Sylvain Rabuel.

"Prenez par exemples les croisiéristes. Leur commission est peut-être plus élevée, mais elle ne concerne que le prix de vente qui ne représente qu'un tiers de la note payée par le client final" s'exclame-t-il

Si les deux partenaires n'ont pas souhaité en dire plus sur le montant exact de la commission, ils ont revanche dévoilé leur objectif en terme de prospect : séduire un nouveau client sur quatre ventes réalisées, contre un sur cinq aujourd'hui.