Alors que Transavia Europe ronge son frein, entravée dans ses velléités de développement par les pilotes d'Air France, son homologue allemande Eurowings, filiale Lufthansa, passe à la vitesse supérieure.
Pour accélérer sa croissance, la compagnie compte embaucher cette année 700 salariés sous contrat allemand, dont une majorité de pilotes et de personnels navigants.
Sur le moyen-courrier, elle va renforcer sa flotte de 23 Airbus A320 de 180 sièges, qui viendront remplacer ses anciens CRJ-900 équipés de seulement 90 sièges.
Elle étoffe également son réseau de destinations long-courrier en ajoutant trois lignes : Boston Miami ainsi que l'île Maurice. D'autres nouveautés sont dans les tuyaux pour cet hiver et peut-être Las Vegas pour l'été prochain.
Au total, les passagers pourront s'envoler vers 12 destinations long courrier au départ de l'aéroport de Cologne/Bonn. Des vols qui séduisent les clients, avec un taux de remplissage de 90%.
Afin de desservir ce réseau, la compagnie passera de deux à six Airbus A330 d'ici la fin de l'année.
D'autres services seront également implémentés, comme la réservation du tarif pour 72 heures (payant), ou encore la possibilité de réserver en ligne une voiture, un hôtel et même un package.
Pour accélérer sa croissance, la compagnie compte embaucher cette année 700 salariés sous contrat allemand, dont une majorité de pilotes et de personnels navigants.
Sur le moyen-courrier, elle va renforcer sa flotte de 23 Airbus A320 de 180 sièges, qui viendront remplacer ses anciens CRJ-900 équipés de seulement 90 sièges.
Elle étoffe également son réseau de destinations long-courrier en ajoutant trois lignes : Boston Miami ainsi que l'île Maurice. D'autres nouveautés sont dans les tuyaux pour cet hiver et peut-être Las Vegas pour l'été prochain.
Au total, les passagers pourront s'envoler vers 12 destinations long courrier au départ de l'aéroport de Cologne/Bonn. Des vols qui séduisent les clients, avec un taux de remplissage de 90%.
Afin de desservir ce réseau, la compagnie passera de deux à six Airbus A330 d'ici la fin de l'année.
D'autres services seront également implémentés, comme la réservation du tarif pour 72 heures (payant), ou encore la possibilité de réserver en ligne une voiture, un hôtel et même un package.
Pas de concurrence frontale avec les vols de Lufthansa
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Lors du salon ITB de Berlin, Karl-Ulrich Garnadt a réaffirmer sa volonté de faire d'Eurowings le bras armé pour reconquérir les parts de marché perdues.
« Nous souhaitons qu'elle devienne la seconde compagnie du groupe Lufthansa et le troisième opérateur lowcost en Europe ».
Pour lutter efficacement contre ses concurrents, la compagnie souhaiter opérer avec des coûts 40% inférieurs à ceux de Lufthansa.
Pour cela, elle compte se concentrer sur un modèle point à point, optimiser ses frais d'infrastructures et administratifs et augmenter sa productivité.
Cette stratégie de croissance n'a pas déclenché la colère des syndicats de Lufthansa. Car pour le moment, aucun vol de la filiale n'empiète sur les lignes de la maison mère, installées sur les hubs de Francfort et de Munich.
Un pré carré qui ne sera pas éternel. « Dans le futur Eurowings pourra peut-être opérer des vols depuis Francfort ou Munich. Car nous devons tout mettre en oeuvre pour préserver nos parts de marché face à la concurrence des autres compagnies lowcost », assure Karl-Ulrich Garnadt.
« Nous souhaitons qu'elle devienne la seconde compagnie du groupe Lufthansa et le troisième opérateur lowcost en Europe ».
Pour lutter efficacement contre ses concurrents, la compagnie souhaiter opérer avec des coûts 40% inférieurs à ceux de Lufthansa.
Pour cela, elle compte se concentrer sur un modèle point à point, optimiser ses frais d'infrastructures et administratifs et augmenter sa productivité.
Cette stratégie de croissance n'a pas déclenché la colère des syndicats de Lufthansa. Car pour le moment, aucun vol de la filiale n'empiète sur les lignes de la maison mère, installées sur les hubs de Francfort et de Munich.
Un pré carré qui ne sera pas éternel. « Dans le futur Eurowings pourra peut-être opérer des vols depuis Francfort ou Munich. Car nous devons tout mettre en oeuvre pour préserver nos parts de marché face à la concurrence des autres compagnies lowcost », assure Karl-Ulrich Garnadt.