ITA, Lufthansa : la Commission européenne ouvre une enquête approfondie -Depositphotos.com Auteur monkeybusiness
La Commission européenne a ouvert une enquête approfondie sur le projet d'acquisition d'une participation dans la société ITA Airways par Lufthansa.
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Dans un communiqué elle indique qu'elle craint "à titre préliminaire" que l'opération ne "réduise la concurrence sur le marché des services de transport aérien de passagers pour plusieurs liaisons court-courriers et long-courriers à destination et au départ de l'Italie."
Dans le viseur notamment les liaisons court-courriers reliant l'Italie à des pays d'Europe centrale. "Sur certaines de ces liaisons, Lufthansa et ITA sont en concurrence directe avec des vols sans escale pour lesquels il n'y a que peu de concurrence, provenant principalement de transporteurs à bas coûts comme Ryanair, qui, dans de nombreux cas, opèrent à partir d'aéroports plus éloignés".
La Commission examinera également les liaisons pour lesquelles une des parties propose déjà des services et l'autre devrait en proposer prochainement, ainsi que celles pour lesquelles une des parties ou les deux proposent un vol pratique comportant une escale et pour lesquelles les vols sans escale sont limités ou proposées uniquement par l'autre partie.
Sur les liaisons long-courriers, l'attention de la commission portera sur les lignes entre l'Italie et l'Amérique du Nord.
Par ailleurs, elle examinera "si les activités d'ITA, de Lufthansa et de ses partenaires de la joint venture avec United Airlines et Air Canada doivent être considérées comme les activités d'une seule et même entité après la concentration."
L'opération pourrait aussi "réduire la concurrence sur certaines liaisons long-courriers entre l'Italie et les États-Unis, le Canada, le Japon et l'Inde".
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Dans un communiqué elle indique qu'elle craint "à titre préliminaire" que l'opération ne "réduise la concurrence sur le marché des services de transport aérien de passagers pour plusieurs liaisons court-courriers et long-courriers à destination et au départ de l'Italie."
Dans le viseur notamment les liaisons court-courriers reliant l'Italie à des pays d'Europe centrale. "Sur certaines de ces liaisons, Lufthansa et ITA sont en concurrence directe avec des vols sans escale pour lesquels il n'y a que peu de concurrence, provenant principalement de transporteurs à bas coûts comme Ryanair, qui, dans de nombreux cas, opèrent à partir d'aéroports plus éloignés".
La Commission examinera également les liaisons pour lesquelles une des parties propose déjà des services et l'autre devrait en proposer prochainement, ainsi que celles pour lesquelles une des parties ou les deux proposent un vol pratique comportant une escale et pour lesquelles les vols sans escale sont limités ou proposées uniquement par l'autre partie.
Sur les liaisons long-courriers, l'attention de la commission portera sur les lignes entre l'Italie et l'Amérique du Nord.
Par ailleurs, elle examinera "si les activités d'ITA, de Lufthansa et de ses partenaires de la joint venture avec United Airlines et Air Canada doivent être considérées comme les activités d'une seule et même entité après la concentration."
L'opération pourrait aussi "réduire la concurrence sur certaines liaisons long-courriers entre l'Italie et les États-Unis, le Canada, le Japon et l'Inde".
Vers une position dominante d'ITA à Milan- Linate ?
L'opération pourrait engendrer une position dominante d'ITA à l'aéroport de Milan-Linate ou renforcer celle-ci, ce qui pourrait rendre plus difficile pour les concurrents la fourniture de services de transport aérien de passagers au départ et à destination de cet aéroport.
La Commission examinera également les éventuels effets négatifs de l'opération sur les liaisons pour lesquelles d'autres compagnies aériennes s'appuient sur le réseau national et court-courrier d'ITA pour exercer leurs propres activités, de tels effets pouvant nuire à leurs services vers des destinations internationales également desservies par Lufthansa.
La Commission dispose à présent de 90 jours ouvrables, soit jusqu'au 6 juin 2024, pour prendre une décision.
"En ouvrant une enquête approfondie, nous entendons poursuivre l’examen de l’opération et veiller à ce que l’acquisition d’une participation dans la société ITA ne réduise pas la concurrence dans le trafic court-courrier et long-courrier et qu’elle n’entraîne pas une hausse des prix, une diminution des capacités ou une baisse de la qualité des services de transport aérien de passagers à destination et au départ de l’Italie." a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence.
La Commission examinera également les éventuels effets négatifs de l'opération sur les liaisons pour lesquelles d'autres compagnies aériennes s'appuient sur le réseau national et court-courrier d'ITA pour exercer leurs propres activités, de tels effets pouvant nuire à leurs services vers des destinations internationales également desservies par Lufthansa.
La Commission dispose à présent de 90 jours ouvrables, soit jusqu'au 6 juin 2024, pour prendre une décision.
"En ouvrant une enquête approfondie, nous entendons poursuivre l’examen de l’opération et veiller à ce que l’acquisition d’une participation dans la société ITA ne réduise pas la concurrence dans le trafic court-courrier et long-courrier et qu’elle n’entraîne pas une hausse des prix, une diminution des capacités ou une baisse de la qualité des services de transport aérien de passagers à destination et au départ de l’Italie." a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence.