Iberia en France comptait remplir ses vols en grande majorité avec une clientèle Affaires, en provenance des secteurs de la grande distribution et de la construction automobile...
L’heure est à la recherche des économies de coûts.
Les quatre dernières escales françaises ouvertes par Iberia l’année dernière, font les frais de cette politique, avant même d’avoir pu trouver un équilibre d’exploitation. Iberia ferme Lille et Rennes, et maintient Clermont-Ferrand et Montpellier "pour l'instant".
« Il ne manque plus que Brest », commentait Jean-Pierre Sauvage, le directeur France d’Iberia au moment de l’annonce de l’ouverture de sa douzième escale, celle de Lille-Lesquin, dont l'exploitation a débuté en septembre 2008.
La compagnie espagnole qui avait entrepris ces dernières années de multiplier les bases de départ françaises pour nourrir le hub de Madrid, fait marche arrière toute.
Ces lignes de province qui étaient exploitées pour la plupart par les CRJ de son partenaire Air Nostrum, n’ont pas enregistré suffisamment rapidement les résultats qui auraient permis de maintenir le trafic pendant le retournement de conjoncture...
Les quatre dernières escales françaises ouvertes par Iberia l’année dernière, font les frais de cette politique, avant même d’avoir pu trouver un équilibre d’exploitation. Iberia ferme Lille et Rennes, et maintient Clermont-Ferrand et Montpellier "pour l'instant".
« Il ne manque plus que Brest », commentait Jean-Pierre Sauvage, le directeur France d’Iberia au moment de l’annonce de l’ouverture de sa douzième escale, celle de Lille-Lesquin, dont l'exploitation a débuté en septembre 2008.
La compagnie espagnole qui avait entrepris ces dernières années de multiplier les bases de départ françaises pour nourrir le hub de Madrid, fait marche arrière toute.
Ces lignes de province qui étaient exploitées pour la plupart par les CRJ de son partenaire Air Nostrum, n’ont pas enregistré suffisamment rapidement les résultats qui auraient permis de maintenir le trafic pendant le retournement de conjoncture...
Iberia laissera-t-elle le terrain aux low cost ?
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Exemple : la ligne Lille-Madrid ouverte en septembre 2008. A l’époque, Iberia en France comptait remplir ses vols en grande majorité avec une clientèle Affaires, en provenance des secteurs de la grande distribution et de la construction automobile.
Une clientèle qui se déplaçait déjà vers l’Espagne, soit de Paris, soit de Bruxelles. Mais cette clientèle n’a pas changé ses habitudes.
Il y a un mois, Alain Berquez, le directeur de l’aéroport lillois souhaitait mettre en place une réunion de la dernière chance avec les représentants de la compagnie espagnole et les agents de voyages locaux, pour essayer de trouver une solution.
Depuis, Iberia, face au durcissement des conditions économiques, a décidé de tailler dans ses capacités, comme nombre de transporteurs. Et ce sont les quatre dernières escales ouvertes en France, Montpellier, Clermont-Ferrant et Rennes - ces trois dernières ayant été ouvertes en avril 2008 - qui, avec Lille, font les frais du plan d’économies d’Iberia.
La compagnie espagnole laissera-t-elle pour autant le terrain aux compagnies low cost ? Rien n’est moins sûr. La fusion de sa filiale low cost Clickair avec Vueling, crée une nouvelle entité dont Iberia sera l’actionnaire de référence.
La nouvelle Vueling aura pour tâche, entre autres, de nourrir la plate-forme de correspondance de Madrid. Mais on peut s'attendre à une nouvelle répartition du réseau court et moyen courrier espagnol entre Vueling, Air Nostrum et Iberia.
Une clientèle qui se déplaçait déjà vers l’Espagne, soit de Paris, soit de Bruxelles. Mais cette clientèle n’a pas changé ses habitudes.
Il y a un mois, Alain Berquez, le directeur de l’aéroport lillois souhaitait mettre en place une réunion de la dernière chance avec les représentants de la compagnie espagnole et les agents de voyages locaux, pour essayer de trouver une solution.
Depuis, Iberia, face au durcissement des conditions économiques, a décidé de tailler dans ses capacités, comme nombre de transporteurs. Et ce sont les quatre dernières escales ouvertes en France, Montpellier, Clermont-Ferrant et Rennes - ces trois dernières ayant été ouvertes en avril 2008 - qui, avec Lille, font les frais du plan d’économies d’Iberia.
La compagnie espagnole laissera-t-elle pour autant le terrain aux compagnies low cost ? Rien n’est moins sûr. La fusion de sa filiale low cost Clickair avec Vueling, crée une nouvelle entité dont Iberia sera l’actionnaire de référence.
La nouvelle Vueling aura pour tâche, entre autres, de nourrir la plate-forme de correspondance de Madrid. Mais on peut s'attendre à une nouvelle répartition du réseau court et moyen courrier espagnol entre Vueling, Air Nostrum et Iberia.