Pour ce qui est du volet commercial, la compagnie va continuer à réduire ses frais commerciaux....
Les pertes nettes de l’exercice 2008-09 annoncées mardi soir sont plus lourdes que ne l’avaient anticipé certains analystes.
L'ardoise se monte à 814 millions d’euros avec toutefois une perte d’exploitation moins impactée que ne l’avait annoncé la compagnie : - 129 millions d’euros au lieu de 200 millions.
Et ce n‘est pas fini ; « L’exercice 2009-10 sera difficile en dépit de quelques signes récents de stabilisation», prévient Pierre-Henri Gourgeon le nouveau CEO d’Air France-KLM.
Le groupe va donc donner de son artillerie en trois actes pour tenir le cap : adaptation permanente de l’offre à la demande aussi bien en passagers qu’en cargo, accentuation du programme de réduction de coûts et le maintien de la trésorerie à son niveau actuel.
L’offre de l’été 2009 dont la réduction était estimée dans un premier temps à -3,4% sera de -4,5%. Seule l’Afrique bénéficiera d’une augmentation de l’offre de 5%.
Toutes les autres zones seront en négatif : - 8% sur l’Amérique du Nord, -1% sur l’Amérique latine, - 4% sur l’Europe et l’Afrique du Nord (dont - 5% sur le domestique français), - 4% sur la zone COI, - 5% sur le Moyen-Orient, - 7% sur l’Asie.
Le programme de réduction des coûts portera sur trois postes principaux : celui de la masse salariale avec la suppression de 2 700 postes sur 150 000.
Le nouveau patron d’Air France affirme que tous les départs seront volontaires. L’autre poste sur lequel le groupe compte faire des économies est celui des livraisons d’appareils dont une dizaine ( principalement des B-777) ont été retardées.
L'ardoise se monte à 814 millions d’euros avec toutefois une perte d’exploitation moins impactée que ne l’avait annoncé la compagnie : - 129 millions d’euros au lieu de 200 millions.
Et ce n‘est pas fini ; « L’exercice 2009-10 sera difficile en dépit de quelques signes récents de stabilisation», prévient Pierre-Henri Gourgeon le nouveau CEO d’Air France-KLM.
Le groupe va donc donner de son artillerie en trois actes pour tenir le cap : adaptation permanente de l’offre à la demande aussi bien en passagers qu’en cargo, accentuation du programme de réduction de coûts et le maintien de la trésorerie à son niveau actuel.
L’offre de l’été 2009 dont la réduction était estimée dans un premier temps à -3,4% sera de -4,5%. Seule l’Afrique bénéficiera d’une augmentation de l’offre de 5%.
Toutes les autres zones seront en négatif : - 8% sur l’Amérique du Nord, -1% sur l’Amérique latine, - 4% sur l’Europe et l’Afrique du Nord (dont - 5% sur le domestique français), - 4% sur la zone COI, - 5% sur le Moyen-Orient, - 7% sur l’Asie.
Le programme de réduction des coûts portera sur trois postes principaux : celui de la masse salariale avec la suppression de 2 700 postes sur 150 000.
Le nouveau patron d’Air France affirme que tous les départs seront volontaires. L’autre poste sur lequel le groupe compte faire des économies est celui des livraisons d’appareils dont une dizaine ( principalement des B-777) ont été retardées.
Air France-KLM va-t-elle appliquer des frais sur les bagages ?
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Quant à la couverture pétrole qui a pénalisé la compagnie sur l’exercice précédent, elle a été renégociée à la baisse avec 44% des besoins en carburant protégés à 61 dollars le baril.
Pierre-Henri Gourgeon tient également à la « préservation du cash car on ne sait jamais ». Air France-KLM dispose de 4,3 milliards d’euros, d’une ligne de crédit disponible de 1,24 milliard. Le groupe peut également hypothéquer 38 appareils dont 28 de moins de 6 ans.
Pour ce qui est du volet commercial, la compagnie va continuer à réduire ses frais commerciaux. La suppression de la commission dans certaines régions internationales (notamment l’Afrique) a permis d’obtenir une diminution de 11% sur ce poste.
Reste à savoir si Air France sera tentée de grappiller des revenus annexes au transport aérien. KLM reportera sur les agents de voyages les frais liés aux cartes de crédit sur son marché national.
« En France, la législation l’interdit », explique Christian Boireau. L’annonce officielle, aujourd’hui mercredi, de la joint venture transatlantique scellée entre Air France-KLM et Delta entraînera- t-elle Air France-KLM à appliquer des frais sur les bagages comme Delta prévoit de le faire à partir du 1er juillet sur ses vols internationaux ?
A 50 dollars sur le deuxième bagage et 200 dollars sur le troisième, Delta estime que cela lui rapportera 100 millions de dollars à l’année.
« Sur la question des bagages, nous n’avons pas encore tranché », affirme Christian Boireau. Il serait pourtant bien étonnant de délivrer deux traitements différents de la clientèle pour la même joint venture…
Pierre-Henri Gourgeon tient également à la « préservation du cash car on ne sait jamais ». Air France-KLM dispose de 4,3 milliards d’euros, d’une ligne de crédit disponible de 1,24 milliard. Le groupe peut également hypothéquer 38 appareils dont 28 de moins de 6 ans.
Pour ce qui est du volet commercial, la compagnie va continuer à réduire ses frais commerciaux. La suppression de la commission dans certaines régions internationales (notamment l’Afrique) a permis d’obtenir une diminution de 11% sur ce poste.
Reste à savoir si Air France sera tentée de grappiller des revenus annexes au transport aérien. KLM reportera sur les agents de voyages les frais liés aux cartes de crédit sur son marché national.
« En France, la législation l’interdit », explique Christian Boireau. L’annonce officielle, aujourd’hui mercredi, de la joint venture transatlantique scellée entre Air France-KLM et Delta entraînera- t-elle Air France-KLM à appliquer des frais sur les bagages comme Delta prévoit de le faire à partir du 1er juillet sur ses vols internationaux ?
A 50 dollars sur le deuxième bagage et 200 dollars sur le troisième, Delta estime que cela lui rapportera 100 millions de dollars à l’année.
« Sur la question des bagages, nous n’avons pas encore tranché », affirme Christian Boireau. Il serait pourtant bien étonnant de délivrer deux traitements différents de la clientèle pour la même joint venture…
Les chiffres de l’exercice 2008-09
- Chiffre d’affaires : 23,09 milliards d’euros (-0,6%)
- Résultat d’exploitation courant : - 129 millions d’euros
- Résultat net part du groupe : - 814 millions d’euros
- Résultat d’exploitation courant : - 129 millions d’euros
- Résultat net part du groupe : - 814 millions d’euros