TourMaG.com – Quel est le concept de Go To Bordeaux ?
Fanny Arnaud : "Il s'agit d'un AirBnb légal, local et amélioré, pour le résumer en quelques mots.
« Légal », car nous avons un statut d'agence immobilière. Les propriétaires dont nous référençons les logements nous confient un mandat de gestion. Nous encaissons les fonds sur un compte séquestre et les leur reversons chaque mois.
Nous demandons, par ailleurs, à nos propriétaires de déclarer à la mairie de Bordeaux qu'ils font de la location de meublés touristiques. Ce qui nous permet, ensuite, de régler la taxe de séjour à la Ville.
« Local », car nous proposons notre service uniquement sur le centre-ville de Bordeaux. Nous n'excluons pas, à terme, si ça marche, de développer des franchises ailleurs en France, mais en privilégiant toujours un ancrage local.
« Amélioré », car nous permettons aux touristes d'organiser et de de réserver son programme et des services de conciergerie pour leur séjour directement en ligne. Ils peuvent le faire avant ou pendant le voyage via leur compte personnel en ligne."
TourMaG.com – Comment avez-vous eu l'idée ?
F.A. : "Mon associé, Jean, est agent immobilier. Il a vu l'émergence de la location de meublés touristiques.
Nous trouvions également qu'il était intéressant de proposer un vrai séjour « à la bordelaise ». C'est ce qui fait notre valeur ajoutée."
TourMaG.com – Quel est votre modèle économique ?
F.A. : "Nous prélevons une commission de 24 % sur les locations d'hébergements dans le cadre des mandats de gestion.
Nous nous occupons des entrées et des sorties, de la gestion et des menus travaux. Mais aussi le ménage à la sortie avec notre partenaire conciergerie.
Notre rémunération passe aussi par une petite commission d'environ 10 % sur les services proposés."
Fanny Arnaud : "Il s'agit d'un AirBnb légal, local et amélioré, pour le résumer en quelques mots.
« Légal », car nous avons un statut d'agence immobilière. Les propriétaires dont nous référençons les logements nous confient un mandat de gestion. Nous encaissons les fonds sur un compte séquestre et les leur reversons chaque mois.
Nous demandons, par ailleurs, à nos propriétaires de déclarer à la mairie de Bordeaux qu'ils font de la location de meublés touristiques. Ce qui nous permet, ensuite, de régler la taxe de séjour à la Ville.
« Local », car nous proposons notre service uniquement sur le centre-ville de Bordeaux. Nous n'excluons pas, à terme, si ça marche, de développer des franchises ailleurs en France, mais en privilégiant toujours un ancrage local.
« Amélioré », car nous permettons aux touristes d'organiser et de de réserver son programme et des services de conciergerie pour leur séjour directement en ligne. Ils peuvent le faire avant ou pendant le voyage via leur compte personnel en ligne."
TourMaG.com – Comment avez-vous eu l'idée ?
F.A. : "Mon associé, Jean, est agent immobilier. Il a vu l'émergence de la location de meublés touristiques.
Nous trouvions également qu'il était intéressant de proposer un vrai séjour « à la bordelaise ». C'est ce qui fait notre valeur ajoutée."
TourMaG.com – Quel est votre modèle économique ?
F.A. : "Nous prélevons une commission de 24 % sur les locations d'hébergements dans le cadre des mandats de gestion.
Nous nous occupons des entrées et des sorties, de la gestion et des menus travaux. Mais aussi le ménage à la sortie avec notre partenaire conciergerie.
Notre rémunération passe aussi par une petite commission d'environ 10 % sur les services proposés."
Jean Lapalus (à gauche) et Fanny Arnaud (à droite) sont les deux co-associés de Go To Bordeaux - Photo : Go To Bordeaux
TourMaG.com – Les hébergements proposés par Go To Bordeaux sont haut-de-gamme. A quel type de clientèle vous adressez-vous principalement ?
F.A. : "Nous visons les CSP +. Même si nos appartements restent moins chers que des hôtels du centre-ville de Bordeaux à confort équivalent.
Nous ciblons également les voyageurs d'affaires. Une clientèle qui accorde moins d'importance aux prestations touristiques qu'aux services de conciergerie."
TourMaG.com – De quels moyens disposez-vous pour les attirer ?
F.A. : "Nous avons 0 € de budget communication. Alors, nous misons sur le référencement naturel et sur l'échange de liens avec nos partenaires, notamment l'Office de Tourisme de Bordeaux.
Nous menons également sur des campagnes via les réseaux sociaux, surtout Facebook.
Mais ce qui reste le plus efficace, compte tenu de notre positionnement et de nos cibles, c'est le bouche-à-oreille.
Et ça fonctionne pas trop mal. Go To Bordeaux est en ligne depuis fin juillet 2015. Nous accueillons environ 2 000 visiteurs uniques chaque mois. Nous n'avons pas encore fait le compte des réservations enregistrées, mais elles se répartissent à 50/50 entre clients loisirs et voyageurs d'affaires."
TourMaG.com – Envisagez-vous, à terme, de travailler en B2B avec des tour-opérateurs, des agents de voyages ou des DMC ?
F.A. : "C'est une question que nous nous posons régulièrement. Nous avons déjà été approchés par des tour-opérateurs étrangers pour établir des partenariats.
Mais, pour le moment, nous préférons ne pas travailler en B2B car nous voulons rester sur le créneau de séjours à personnaliser."
F.A. : "Nous visons les CSP +. Même si nos appartements restent moins chers que des hôtels du centre-ville de Bordeaux à confort équivalent.
Nous ciblons également les voyageurs d'affaires. Une clientèle qui accorde moins d'importance aux prestations touristiques qu'aux services de conciergerie."
TourMaG.com – De quels moyens disposez-vous pour les attirer ?
F.A. : "Nous avons 0 € de budget communication. Alors, nous misons sur le référencement naturel et sur l'échange de liens avec nos partenaires, notamment l'Office de Tourisme de Bordeaux.
Nous menons également sur des campagnes via les réseaux sociaux, surtout Facebook.
Mais ce qui reste le plus efficace, compte tenu de notre positionnement et de nos cibles, c'est le bouche-à-oreille.
Et ça fonctionne pas trop mal. Go To Bordeaux est en ligne depuis fin juillet 2015. Nous accueillons environ 2 000 visiteurs uniques chaque mois. Nous n'avons pas encore fait le compte des réservations enregistrées, mais elles se répartissent à 50/50 entre clients loisirs et voyageurs d'affaires."
TourMaG.com – Envisagez-vous, à terme, de travailler en B2B avec des tour-opérateurs, des agents de voyages ou des DMC ?
F.A. : "C'est une question que nous nous posons régulièrement. Nous avons déjà été approchés par des tour-opérateurs étrangers pour établir des partenariats.
Mais, pour le moment, nous préférons ne pas travailler en B2B car nous voulons rester sur le créneau de séjours à personnaliser."
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TourMaG.com – AirBnb vient d'annoncer le lancement d'une assurance pour couvrir ses hôtes en cas d'éventuels dommages corporels ou matériels. Que prévoit Go To Bordeaux sur ce point ?
F.A. : "Nous demandons à chaque propriétaire avec qui nous travaillons d'obtenir une extension de garantie auprès de leur assureur pour la location de meublés touristiques.
Après, dans les faits, nous ne pouvons pas les obliger à avoir toutes les assurances. Comme nous ne pouvons pas les forcer à déclarer les revenus issus des locations aux impôts. Cela fait partie de leurs responsabilités."
TourMaG.com – Comment recrutez-vous vos propriétaires ?
F.A. : "80 % d'entre eux nous contactent directement après avoir découvert le site sur Internet ou par le bouche-à-oreille.
Pour les sélectionner nous prenons en compte différents critères. Les plus importants sont la localisation en centre-ville de Bordeaux et l'équipement du logement. Si, en plus, il est atypique et bien décore, c'est l'idéal.
Nous comptons 12 logements à l'heure actuelle. 2 autres sont en cours d'intégration.
Parmi les demandes qui nous sont adressées, nous en refusons beaucoup. Notre approche reste qualitative et non quantitative."
TourMaG.com – Bénéficiez-vous d'aides ou de conseils de la part d'institutions publiques ou privées ?
F.A. : "Nous avons un accompagnement juridique fourni par la CCI de Bordeaux. Par ailleurs, nous envisageons éventuellement d'intégrer un incubateur de start-up.
Et pourquoi pas de lever des fonds auprès de « Business Angles » par la suite."
TourMaG.com – Go To Bordeaux n'est pas immatriculé au Registre des opérateurs de voyages et de séjours d'Atout France...
F.A. : "Oui. Avant de nous lancer, nous avons pris contact avec les équipes d'Atout France. Elles nous ont répondu que, compte tenu de nos activités, nous n'avions pas besoin de nous immatriculer.
Nous ne vendons pas directement de prestations touristiques et notre activité principale est celle d'une agence immobilière.
En fait, nous dépendons de la réglementation des métiers de l'immobilier. Nos clients ne peuvent réserver des prestations touristiques que s'ils réservent un logement préalablement."
F.A. : "Nous demandons à chaque propriétaire avec qui nous travaillons d'obtenir une extension de garantie auprès de leur assureur pour la location de meublés touristiques.
Après, dans les faits, nous ne pouvons pas les obliger à avoir toutes les assurances. Comme nous ne pouvons pas les forcer à déclarer les revenus issus des locations aux impôts. Cela fait partie de leurs responsabilités."
TourMaG.com – Comment recrutez-vous vos propriétaires ?
F.A. : "80 % d'entre eux nous contactent directement après avoir découvert le site sur Internet ou par le bouche-à-oreille.
Pour les sélectionner nous prenons en compte différents critères. Les plus importants sont la localisation en centre-ville de Bordeaux et l'équipement du logement. Si, en plus, il est atypique et bien décore, c'est l'idéal.
Nous comptons 12 logements à l'heure actuelle. 2 autres sont en cours d'intégration.
Parmi les demandes qui nous sont adressées, nous en refusons beaucoup. Notre approche reste qualitative et non quantitative."
TourMaG.com – Bénéficiez-vous d'aides ou de conseils de la part d'institutions publiques ou privées ?
F.A. : "Nous avons un accompagnement juridique fourni par la CCI de Bordeaux. Par ailleurs, nous envisageons éventuellement d'intégrer un incubateur de start-up.
Et pourquoi pas de lever des fonds auprès de « Business Angles » par la suite."
TourMaG.com – Go To Bordeaux n'est pas immatriculé au Registre des opérateurs de voyages et de séjours d'Atout France...
F.A. : "Oui. Avant de nous lancer, nous avons pris contact avec les équipes d'Atout France. Elles nous ont répondu que, compte tenu de nos activités, nous n'avions pas besoin de nous immatriculer.
Nous ne vendons pas directement de prestations touristiques et notre activité principale est celle d'une agence immobilière.
En fait, nous dépendons de la réglementation des métiers de l'immobilier. Nos clients ne peuvent réserver des prestations touristiques que s'ils réservent un logement préalablement."