C'est le premier revers de médaille pour le site de location Airbnb.
Nigel Warren, un new-yorkais qui louait son appartement via cette plateforme a été condamné mardi 21 mai à une amende 2 400 dollars (1 855 euros) pour exercice illégal de l'activité hôtelière.
En effet, selon une loi en vigueur à New York depuis mai 2011, les particuliers ne peuvent tirer de revenus d'une location de moins de vingt-neuf jours, sauf à se déclarer hôteliers ou à être présents dans l'appartement le temps de la location.
Dans un communiqué de presse, Airbnb a immédiatement déploré cette décision jugée "fausse selon la loi et mauvaise pour New York".
La ville est en effet la première en termes de volume d'affaires pour le site. "87% des propriétaires qui louent leur bien vivent effectivement dedans" tente de justifier le communiqué de presse.
Nigel Warren, un new-yorkais qui louait son appartement via cette plateforme a été condamné mardi 21 mai à une amende 2 400 dollars (1 855 euros) pour exercice illégal de l'activité hôtelière.
En effet, selon une loi en vigueur à New York depuis mai 2011, les particuliers ne peuvent tirer de revenus d'une location de moins de vingt-neuf jours, sauf à se déclarer hôteliers ou à être présents dans l'appartement le temps de la location.
Dans un communiqué de presse, Airbnb a immédiatement déploré cette décision jugée "fausse selon la loi et mauvaise pour New York".
La ville est en effet la première en termes de volume d'affaires pour le site. "87% des propriétaires qui louent leur bien vivent effectivement dedans" tente de justifier le communiqué de presse.
Lutter contre la concurrence déloyale
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En France, cette décision de justice réjouit Roland Héguy, le président du syndicat hôtelier l'Umih, en guerre contre l'hôtellerie illégale.
"Le gouvernement doit prendre ses responsabilités face à cette concurrence déloyale. Ces locations échappent à toute réglementation tant au niveau fiscal qu'au niveau de la sécurité".
Présent dans l'Hexagone France depuis un an, Airbnb a triplé son offre sur le marché, et compte aujourd'hui 30 000 appartements, dont la moitié dans la capitale.
Une croissance exponentielle qui ne réjouit pas la mairie de Paris, en lutte depuis longtemps contre le développement de l'offre de meublés de tourisme.
D'ailleurs d'après réglementation, toute transformation d'un local d'habitation pour un autre usage doit lui être signalé.
Un principe pas vraiment appliqué. " La municipalité a déclaré qu'une autorisation n'était pas nécessaire pour louer sa résidence principale en son absence" certifie Sarah Roy de l'équipe France d'Airbnb.
Elle assure que les particuliers qui louent occasionnellement leur appartement sur Airbnb ne doivent pas s'inquiéter. "Il n’y a aucune raison pour que cette décision NewYorkaise ait un impact sur la France."
"Le gouvernement doit prendre ses responsabilités face à cette concurrence déloyale. Ces locations échappent à toute réglementation tant au niveau fiscal qu'au niveau de la sécurité".
Présent dans l'Hexagone France depuis un an, Airbnb a triplé son offre sur le marché, et compte aujourd'hui 30 000 appartements, dont la moitié dans la capitale.
Une croissance exponentielle qui ne réjouit pas la mairie de Paris, en lutte depuis longtemps contre le développement de l'offre de meublés de tourisme.
D'ailleurs d'après réglementation, toute transformation d'un local d'habitation pour un autre usage doit lui être signalé.
Un principe pas vraiment appliqué. " La municipalité a déclaré qu'une autorisation n'était pas nécessaire pour louer sa résidence principale en son absence" certifie Sarah Roy de l'équipe France d'Airbnb.
Elle assure que les particuliers qui louent occasionnellement leur appartement sur Airbnb ne doivent pas s'inquiéter. "Il n’y a aucune raison pour que cette décision NewYorkaise ait un impact sur la France."