TourMaG.com - Pouvez-vous nous confirmer la défaillance de Voyages aux Iles ?
Jean-Pierre Luce "C'est en effet, malheureusement le cas. Nous avons fait une déclaration de cessation de paiments jeudi dernier et notre liquidation est intervenue ce mardi."
TM.com - Qu'est-ce qui explique cette liquidation ?
J.P.L : "Il y a 3 raisons principales. La première c'est le dépôt de bilan d'un de nos principaux revendeurs, l'agence Asavel à Cherbourg. Ce distributeur représentait 100 000 euros de CA pour Voyages aux Iles. Nous avons dû essuyer pour 25 000 euros de pertes suite à ce dépôt, ce qui nous a fait très mal.
Ensuite, la compagnie "Manche-Iles Express", déficitaire, a supprimé près de 50% de ses dessertes sur nos destinations d'avril à juin dernier, ce qui a entrainé une terrible perte sèche.
En effet, le régime des ports de la Manche qui fonctionne en DSP (*) dépend étroitement du Conseil général qui, pour des raisons d'économie, a réduit à la portion congrue les liaisons. Malgré un courrier de notre part au président, rien n'y a fait.
Jean-Pierre Luce "C'est en effet, malheureusement le cas. Nous avons fait une déclaration de cessation de paiments jeudi dernier et notre liquidation est intervenue ce mardi."
TM.com - Qu'est-ce qui explique cette liquidation ?
J.P.L : "Il y a 3 raisons principales. La première c'est le dépôt de bilan d'un de nos principaux revendeurs, l'agence Asavel à Cherbourg. Ce distributeur représentait 100 000 euros de CA pour Voyages aux Iles. Nous avons dû essuyer pour 25 000 euros de pertes suite à ce dépôt, ce qui nous a fait très mal.
Ensuite, la compagnie "Manche-Iles Express", déficitaire, a supprimé près de 50% de ses dessertes sur nos destinations d'avril à juin dernier, ce qui a entrainé une terrible perte sèche.
En effet, le régime des ports de la Manche qui fonctionne en DSP (*) dépend étroitement du Conseil général qui, pour des raisons d'économie, a réduit à la portion congrue les liaisons. Malgré un courrier de notre part au président, rien n'y a fait.
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Résultat, notre chiffre d'affaires a été quasi nul au cours de cette période et enfin, la conjoncture économique étant ce qu'elle est, nous avons dû déposer."
TM.com - Justement, pour pallier à la saisonnalité de vos produits vous aviez lancé une diversification de votre production en avril de l'année dernière, notamment le Maroc avec les produits Lucien Barrière ?
J.P.L : "En effet, nous avions lancé une production dans 4 des plus grandes villes du pays : Marrakech (Naoura Barrière), Agadir (Villa Riadana), Rabat (Villa Mandarine) et enfin El Jadida avec le Beach resort Mazagan, dernier fleuron de Sol Kerzner avec Sun City et Dubaï.
Mais cela n'a jamais marché et le chiffre d'affaire réalisé a été insignifiant."
TM.com - Quelles sont les incidences financières à la fois pour l'entreprise et les salariés ?
JPL : " Nous faisions un chiffre d'affaires d'1 million d'euros. Au niveau des clients, l'incidence sera mineure pour l'APS puisque il y aura moins de 5 000 euros à régler.
Nous avons fait les choses aussi proprement que possible. Nous avons fermé nos deux agences de Saint Malo et Grandville. En ce qui concerne les salariés, malheureusement, il sont licenciés. Deux d'entre eux auraient des projets de reprise, bien entendu, en réduisant la voilure..."
LIRE AUSSI - "Voyages aux Iles" : J.-P. Luce met la prod Lucien Barrière dans les agences
DSP (*) Délégation de service public
TM.com - Justement, pour pallier à la saisonnalité de vos produits vous aviez lancé une diversification de votre production en avril de l'année dernière, notamment le Maroc avec les produits Lucien Barrière ?
J.P.L : "En effet, nous avions lancé une production dans 4 des plus grandes villes du pays : Marrakech (Naoura Barrière), Agadir (Villa Riadana), Rabat (Villa Mandarine) et enfin El Jadida avec le Beach resort Mazagan, dernier fleuron de Sol Kerzner avec Sun City et Dubaï.
Mais cela n'a jamais marché et le chiffre d'affaire réalisé a été insignifiant."
TM.com - Quelles sont les incidences financières à la fois pour l'entreprise et les salariés ?
JPL : " Nous faisions un chiffre d'affaires d'1 million d'euros. Au niveau des clients, l'incidence sera mineure pour l'APS puisque il y aura moins de 5 000 euros à régler.
Nous avons fait les choses aussi proprement que possible. Nous avons fermé nos deux agences de Saint Malo et Grandville. En ce qui concerne les salariés, malheureusement, il sont licenciés. Deux d'entre eux auraient des projets de reprise, bien entendu, en réduisant la voilure..."
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DSP (*) Délégation de service public