Les annonces de Jean Castex laissent place aux doutes, la note du ministère des Affaires Etrangères à l'exaspération. Le voyage à l'étranger est "totalement et strictement déconseillé."
"Si la nouvelle est sérieuse pour nous, alors imaginez l'impact pour Air France, car la compagnie n'a plus rien à vendre.
Ce que je sais, le Quai d'Orsay a essayé d'arbitrer en notre faveur pour éviter la septaine au retour des voyageurs en France, mais que l'arbitrage ne leur a pas été favorable.
Le mal est fait, ça ne sert plus à rien de discuter de cette mesure. Hier soir, nous considérions qu'il y avait deux contraintes de plus avec la septaine et le test PCR, à la limite nous pouvions nous organiser, c'était encore un peu jouable, mais la décision du MAE est tombée comme un couperet.
Nous considérons quasiment que nous n'aurons pas de voyage si ce n'est des demandes de remboursements et des annulations. Nous sommes en fermeture administrative, comme les restaurants et autres.
Cela arrive au moment, où nous avions un début de frémissement, avec des retours positifs des tour-opérateurs et des agences, donc nous remettons en cause littéralement les départs pour février," a expliqué René-Marc Chikli, le président du SETO.
"Si la nouvelle est sérieuse pour nous, alors imaginez l'impact pour Air France, car la compagnie n'a plus rien à vendre.
Ce que je sais, le Quai d'Orsay a essayé d'arbitrer en notre faveur pour éviter la septaine au retour des voyageurs en France, mais que l'arbitrage ne leur a pas été favorable.
Le mal est fait, ça ne sert plus à rien de discuter de cette mesure. Hier soir, nous considérions qu'il y avait deux contraintes de plus avec la septaine et le test PCR, à la limite nous pouvions nous organiser, c'était encore un peu jouable, mais la décision du MAE est tombée comme un couperet.
Nous considérons quasiment que nous n'aurons pas de voyage si ce n'est des demandes de remboursements et des annulations. Nous sommes en fermeture administrative, comme les restaurants et autres.
Cela arrive au moment, où nous avions un début de frémissement, avec des retours positifs des tour-opérateurs et des agences, donc nous remettons en cause littéralement les départs pour février," a expliqué René-Marc Chikli, le président du SETO.
Quelles perspectives pour le secteur ?
Autres articles
-
Tendances 2025 : les destinations préférées des Français pour voyager
-
Tourisme : Quels sont les enjeux juridiques de l'IA ?
-
Voyages : 60 % des Français privilégient cette destination...
-
Noël : quelles sont les destinations préférées des Français ?
-
Fêtes de fin d’année : 62% des Français veulent voyager
"Les vacances de février sont d'ores et déjà extrêmement compromises, celles de Pâques risquent de suivre la même dynamique, nous sommes partis pour six mois galères.
Nous n'avons jamais été aussi pessimistes.
Le début d'année est même pire que l'année dernière. Car quand vous faites partie d'une mesure générale vous vous adaptez, mais là nous considérons que la mesure est particulière au tourisme et au voyage.
Avec de telles annonces, je ne vois pas comment les compagnies aériennes vont s'en sortir. Concernant les voyages à forfait, il y a des débats, car il faut discuter sur les frais d'annulation, les remboursements des billets émis non volés, etc.
Qui va rembourser ? C'est à l'Etat de payer ou aux compagnies pour les annulations," a conclu volontariste, le patron du SETO.
Nous n'avons jamais été aussi pessimistes.
Le début d'année est même pire que l'année dernière. Car quand vous faites partie d'une mesure générale vous vous adaptez, mais là nous considérons que la mesure est particulière au tourisme et au voyage.
Avec de telles annonces, je ne vois pas comment les compagnies aériennes vont s'en sortir. Concernant les voyages à forfait, il y a des débats, car il faut discuter sur les frais d'annulation, les remboursements des billets émis non volés, etc.
Qui va rembourser ? C'est à l'Etat de payer ou aux compagnies pour les annulations," a conclu volontariste, le patron du SETO.