Cela fait des mois que l’on attend le rachat des parts de Sir Michael Bishop, actionnaire historique de la compagnie British Midland International par Lufthansa.
Cela fait même des années puisque la compagnie allemande s’est engagée il y a une dizaine d’années, à racheter les parts de Sir Michael selon un accord passé entre les deux partis avec une date limite pour la réalisation de cette transaction.
Le montant de la transaction fixé à 300 millions de livres a été acté simultanément.
Au moment de la signature, cela apparaissait comme une bonne affaire pour Lufthansa qui s’octroyait ainsi, à un prix très raisonnable, les précieux slots d’Heathrow dont British Midland avec 12% des créneaux était le deuxième opérateur derrière British Airways.
Mais BMI qui a modifié sa stratégie plusieurs fois au cours de ces dernières années, ouvrant puis fermant des vols transatlantiques, puis mettant toute sa puissance d’investissement sur le lancement d’un véritable réseau sur le Moyen-Orient, vient de traverser un exercice particulièrement difficile.
Cela fait même des années puisque la compagnie allemande s’est engagée il y a une dizaine d’années, à racheter les parts de Sir Michael selon un accord passé entre les deux partis avec une date limite pour la réalisation de cette transaction.
Le montant de la transaction fixé à 300 millions de livres a été acté simultanément.
Au moment de la signature, cela apparaissait comme une bonne affaire pour Lufthansa qui s’octroyait ainsi, à un prix très raisonnable, les précieux slots d’Heathrow dont British Midland avec 12% des créneaux était le deuxième opérateur derrière British Airways.
Mais BMI qui a modifié sa stratégie plusieurs fois au cours de ces dernières années, ouvrant puis fermant des vols transatlantiques, puis mettant toute sa puissance d’investissement sur le lancement d’un véritable réseau sur le Moyen-Orient, vient de traverser un exercice particulièrement difficile.
Une perte évaluée à près de 100 millions d’euros
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Cette modification de l’activité ayant été approuvée par tous les actionnaires, Lufthansa comprise. La perte enregistrée se situe à près de 100 millions d’euros.
A tel point que la compagnie britannique pourrait manquer de liquidités pour voler pendant trois semaines sans revenus - ce qui est une condition sine qua non britannique pour obtenir une licence de transporteur.
Si l’on en croit le dernier Sunday Times, les dernières négociations liées au passage de flambeau entre Sir Michael et Lufthansa seraient agitées.
La compagnie allemande insistant pour que Sir Michael participe à l’effort de recapitalisation de sa compagnie avant de quitter le manche. En vain. Les deux partis font actuellement travailler leurs avocats pour trouver une solution.
La compagnie allemande n’en poursuit pas moins ses investissements chez d’autres transporteurs : Brussels Airlines, Austrian Airlines sur lequel la Communauté européenne rendra sa décision le 17 juin. Elle aurait également examiné, comme d’autres, l’épineux dossier Aer Lingus...
A tel point que la compagnie britannique pourrait manquer de liquidités pour voler pendant trois semaines sans revenus - ce qui est une condition sine qua non britannique pour obtenir une licence de transporteur.
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