Au programme : Le délice de la Sultane de Saba comprend 1h30 de soins avec hammam, gommage au savon noir, enveloppement de Rhassoul beurre de karité, bol ayurvédique Shirodara, masque à la boue du désert, modelage aux huiles précieuses et soin du visage à l'huile d'Argan.
Voilà qui devrait me faire oublier la grisaille et le froid parisien dont je ne vois plus la fin. D'ailleurs dès que je pousse la porte de la Sultane de Saba, j'ai déjà l'impression d'être un peu sous de meilleures latitudes
Le lieu : au sous-sol d'une petite boutique présentant les produits de la marque, je découvre un vaste salon de thé. Cabines de massages et vestiaires sont disposés le long d'un couloir qui mène au hammam..
L'accueil : souriant en général. La responsable me demande si on peut m'appeler par mon prénom. Une fois en peignoir, j'attends que le hammam désemplisse un peu dans un des canapés en cuir du salon oriental. Je déguste le thé maison en mangeant une pomme.
En cabine : La décoration inspirée des contes mille-et-une-nuits met l'accent sur ses couleurs sombres - chocolat et or - que viennent éclairer de petites bougies, ses meubles de bois sombre sculpté, etc. On retrouve cette ambiance aussi bien au salon que dans le hammam et les salles de soins.
Le soin : Le délice de le Sultane commence par une vingtaine de minutes dans le hammam avec 4 ou 5 autres femmes en string. A ce détail prêt : je m'imagine dans un caravansérail quelque part entre Istanbul et Samarcande. Impression renforcée par les diverses nationalités qui officient ici.
Je me laisse bercer par les effluves d'eucalyptus et les volutes de vapeur.
Mon prénom raisonne ; une jeune femme m'invite à la rejoindre à l'extérieur. Je dois d'abord me doucher, puis elle m'enduit de savon noir. Avant de me renvoyer dans le hammam.
Une quinzaine de minutes plus tard, Jeanne vient à son tour me chercher. Nouvelle douche. Puis direction une des petites cabines de gommages. Je m'allonge sur une banquette en pierre chaude étroite et collée au mur. Ca glisse !
C'est le moment du gommage au gant de kassav. Au bout d'un autre quart d'heure, de nouveau direction la douche : ça commence à devenir lassant. Je préfèrerais ne pas avoir à trop bouger de ce banc de pierre, au risque de tomber.
Retour sur mon banc de pierre, pour l'enveloppement. Après avoir été recouverte de Rhassoul me voici empapillotée puis le visage couvert d'un masque de boue pour resserrer les pores.
La phase gommage, enveloppement se termine sur un filet d'eau de rose de Damas chaude, versée délicatement à l'aide d'un bol sur l'ensemble du visage et du corps. Laissant sur la peau un agréable sillage.
Ouf, pas de nouvelle douche !
Je retourne dans le salon, attendre mon tour de massage. Cette fois, je serai confiée aux mains de Kavina.
Avant de commencer le modelage, la jeune femme, ne me demande pas si je souffre d'un quelconque souci de santé.
Voilà qui devrait me faire oublier la grisaille et le froid parisien dont je ne vois plus la fin. D'ailleurs dès que je pousse la porte de la Sultane de Saba, j'ai déjà l'impression d'être un peu sous de meilleures latitudes
Le lieu : au sous-sol d'une petite boutique présentant les produits de la marque, je découvre un vaste salon de thé. Cabines de massages et vestiaires sont disposés le long d'un couloir qui mène au hammam..
L'accueil : souriant en général. La responsable me demande si on peut m'appeler par mon prénom. Une fois en peignoir, j'attends que le hammam désemplisse un peu dans un des canapés en cuir du salon oriental. Je déguste le thé maison en mangeant une pomme.
En cabine : La décoration inspirée des contes mille-et-une-nuits met l'accent sur ses couleurs sombres - chocolat et or - que viennent éclairer de petites bougies, ses meubles de bois sombre sculpté, etc. On retrouve cette ambiance aussi bien au salon que dans le hammam et les salles de soins.
Le soin : Le délice de le Sultane commence par une vingtaine de minutes dans le hammam avec 4 ou 5 autres femmes en string. A ce détail prêt : je m'imagine dans un caravansérail quelque part entre Istanbul et Samarcande. Impression renforcée par les diverses nationalités qui officient ici.
Je me laisse bercer par les effluves d'eucalyptus et les volutes de vapeur.
Mon prénom raisonne ; une jeune femme m'invite à la rejoindre à l'extérieur. Je dois d'abord me doucher, puis elle m'enduit de savon noir. Avant de me renvoyer dans le hammam.
Une quinzaine de minutes plus tard, Jeanne vient à son tour me chercher. Nouvelle douche. Puis direction une des petites cabines de gommages. Je m'allonge sur une banquette en pierre chaude étroite et collée au mur. Ca glisse !
C'est le moment du gommage au gant de kassav. Au bout d'un autre quart d'heure, de nouveau direction la douche : ça commence à devenir lassant. Je préfèrerais ne pas avoir à trop bouger de ce banc de pierre, au risque de tomber.
Retour sur mon banc de pierre, pour l'enveloppement. Après avoir été recouverte de Rhassoul me voici empapillotée puis le visage couvert d'un masque de boue pour resserrer les pores.
La phase gommage, enveloppement se termine sur un filet d'eau de rose de Damas chaude, versée délicatement à l'aide d'un bol sur l'ensemble du visage et du corps. Laissant sur la peau un agréable sillage.
Ouf, pas de nouvelle douche !
Je retourne dans le salon, attendre mon tour de massage. Cette fois, je serai confiée aux mains de Kavina.
Avant de commencer le modelage, la jeune femme, ne me demande pas si je souffre d'un quelconque souci de santé.
"Le voyage se fait par les parfums"
Me jugeant visiblement nouée - c'est vrai -, elle opte pour des gestes appuyés, accompagnés d'un peu de réflexologie plantaire et de quelques mouvements Thaï. Ce dont je me serait bien passée !
La première fois qu'elle s'approche de mes cervicales, je préviens que je n'en veux pas. Elle éloigne ses mains... mais je me rends vite compte qu'elle n'a pas vraiment compris : une fois que je suis allongée sur le dos, elle revient à la charge.
Disant : "laissez-vous aller". Non, je ne me laisserai pas aller !!! Ouf, ses mains s'éloignent de mon cou. Par contre, je n'ai pas pu échapper aux étirements des bras....
Un dernier tour au salon de thé pour me réhydrater et avaler une petite pâtisserie orientale. Le nombre de clientes en transit a encore augmenté. Mais il est, pour moi, déjà temps de regagner le vestiaire.
Bilan : J'ai la peau toute douce. Comme toujours après avoir passé une vingtaine de minutes dans un hammam, je suis détendue. Le cadre et les flagrances ont tenu leur promesse d'évasion.
Par contre, en matière de soin, le protocole est simpliste. D'ailleurs, la responsable du spa Vanessa reconnaît qu'ici "le voyage se fait par les parfums, moins par le massage en lui-même".
Mais, moi, j'aime bien quand les deux sont au rendez-vous... Là, dès que je replonge dans la grisaille parisienne pour courir à mon prochain rendez-vous, mon sentiment d'évasion s'arrête aussi sec !
Mon conseil : pour une après-midi entre copines au lieu du salon de thé ou du restaurant, un enterrement de vie de jeunes filles, poursuivre ses soins habituels le temps des vacances.
A éviter en couple ou pour ceux qui apprécient des protocoles poussés.
La première fois qu'elle s'approche de mes cervicales, je préviens que je n'en veux pas. Elle éloigne ses mains... mais je me rends vite compte qu'elle n'a pas vraiment compris : une fois que je suis allongée sur le dos, elle revient à la charge.
Disant : "laissez-vous aller". Non, je ne me laisserai pas aller !!! Ouf, ses mains s'éloignent de mon cou. Par contre, je n'ai pas pu échapper aux étirements des bras....
Un dernier tour au salon de thé pour me réhydrater et avaler une petite pâtisserie orientale. Le nombre de clientes en transit a encore augmenté. Mais il est, pour moi, déjà temps de regagner le vestiaire.
Bilan : J'ai la peau toute douce. Comme toujours après avoir passé une vingtaine de minutes dans un hammam, je suis détendue. Le cadre et les flagrances ont tenu leur promesse d'évasion.
Par contre, en matière de soin, le protocole est simpliste. D'ailleurs, la responsable du spa Vanessa reconnaît qu'ici "le voyage se fait par les parfums, moins par le massage en lui-même".
Mais, moi, j'aime bien quand les deux sont au rendez-vous... Là, dès que je replonge dans la grisaille parisienne pour courir à mon prochain rendez-vous, mon sentiment d'évasion s'arrête aussi sec !
Mon conseil : pour une après-midi entre copines au lieu du salon de thé ou du restaurant, un enterrement de vie de jeunes filles, poursuivre ses soins habituels le temps des vacances.
A éviter en couple ou pour ceux qui apprécient des protocoles poussés.
les +, et les -
- Le cadre - Les parfums - L'emplacement |
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- Les protocoles de massage - Le manque d'intimité |