La fusion BA/IB devrait constituer un groupe dont la valeur est estimée à cinq milliards de livres, ce qui le situe juste derrière le numéro un européen, Lufthansa. Willie Walsh estime que d’autres compagnies pourraient rejoindre le nouveau groupe
Jour de gloire que ce dernier 14 juillet pour British Airways.
Un jour qui a vu la Commission européenne donner un avis favorable aussi bien au projet de fusion avec Iberia qu’à celui de la joint venture transatlantique avec Iberia et American Airlines.
Le projet de joint venture entre British Airways et American Airlines est sûrement le projet le plus lent de l’histoire moderne de l’aviation commerciale.
Il a en effet été refusé plusieurs fois par l’administration américaine qui a estimé, à chaque fois, que la prédominance de cette alliance pouvait fausser le libre marché et a imposé, en conséquence, des abandons de slots très importants à Heathrow.
Un jour qui a vu la Commission européenne donner un avis favorable aussi bien au projet de fusion avec Iberia qu’à celui de la joint venture transatlantique avec Iberia et American Airlines.
Le projet de joint venture entre British Airways et American Airlines est sûrement le projet le plus lent de l’histoire moderne de l’aviation commerciale.
Il a en effet été refusé plusieurs fois par l’administration américaine qui a estimé, à chaque fois, que la prédominance de cette alliance pouvait fausser le libre marché et a imposé, en conséquence, des abandons de slots très importants à Heathrow.
Fusion effective vers la fin de cette année
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Cette fois-ci et côté européen, le projet prévoit que British Airways doit abandonner des créneaux à Heathrow ou Gatwick de façon à ce que les compagnies concurrentes puissent opérer au moins deux vols quotidiens vers Boston et un vol quotidien vers Dallas et un quotidien vers Miami.
Par ailleurs, sur New York, British Airways devrait renoncer à trois de ses six vols quotidiens au départ de l’aéroport d’Heathrow vers JFK si les compagnies concurrentes Continental Airlines ou Delta Airlines réduisaient leurs propres fréquences.
Présenté en avril 2009 à la Commission européenne, le projet de joint venture doit encore obtenir l’autorisation de l’administration américaine mais pour Willie Walsh, le patron de BA, il ne s’agit plus qu’une question de semaines et la joint venture pourrait donc être mise en place cet automne.
Les choses se sont faites plus rapidement à Bruxelles sur le projet de fusion entre British Airways et Iberia.
« La situation actuelle est celle d’une consolidation accrue dans le transport aérien due aux difficultés et aux changements auxquels ce secteur doit faire face », commente le commissaire européen de la concurrence, Joaquim Almunia.
La fusion BA/IB devrait constituer un groupe dont la valeur est estimée à cinq milliards de livres, ce qui le situe juste derrière le numéro un européen, Lufthansa. Willie Walsh estime que d’autres compagnies pourraient rejoindre le nouveau groupe baptisé International Airlines Group.
Il reste néanmoins une formalité à accomplir avant la mise en place du projet : l’approbation de la restructuration du déficit du fond de pension BA qui est estimé à 3,7 milliards. Le patron de BA estime que la fusion devrait intervenir vers la fin de cette année.
Par ailleurs, sur New York, British Airways devrait renoncer à trois de ses six vols quotidiens au départ de l’aéroport d’Heathrow vers JFK si les compagnies concurrentes Continental Airlines ou Delta Airlines réduisaient leurs propres fréquences.
Présenté en avril 2009 à la Commission européenne, le projet de joint venture doit encore obtenir l’autorisation de l’administration américaine mais pour Willie Walsh, le patron de BA, il ne s’agit plus qu’une question de semaines et la joint venture pourrait donc être mise en place cet automne.
Les choses se sont faites plus rapidement à Bruxelles sur le projet de fusion entre British Airways et Iberia.
« La situation actuelle est celle d’une consolidation accrue dans le transport aérien due aux difficultés et aux changements auxquels ce secteur doit faire face », commente le commissaire européen de la concurrence, Joaquim Almunia.
La fusion BA/IB devrait constituer un groupe dont la valeur est estimée à cinq milliards de livres, ce qui le situe juste derrière le numéro un européen, Lufthansa. Willie Walsh estime que d’autres compagnies pourraient rejoindre le nouveau groupe baptisé International Airlines Group.
Il reste néanmoins une formalité à accomplir avant la mise en place du projet : l’approbation de la restructuration du déficit du fond de pension BA qui est estimé à 3,7 milliards. Le patron de BA estime que la fusion devrait intervenir vers la fin de cette année.