L'économie tunisienne est suspendue à la reprise du tourisme.
A destination les hôteliers, les transporteurs, les agences réceptives organisatrices des circuits et excursions sont en première ligne.
Il y a aussi tous les autres, des fournisseurs de ces hôteliers, grands consommateurs, aux petits métiers de la rue.
Pour le marché français, la Tunisie représente 30 % de l'activité des réseaux de distribution et d'un bon nombre de voyagistes.
De part et d'autre de la Méditerranée, marchés émetteurs et réceptifs, professionnels et clients potentiels attendent cette reprise du trafic touristique qui tient principalement à ces deux facteurs : la fin du couvre-feu et de la mise en garde du Ministère des Affaires Étrangères.
Nous avons contacté quelques voyagistes qui réservent une grande part – sinon la totalité – de leur activité à la Tunisie. Comment se préparent-ils à cette relance attendue de la Tunisie, première destination touristique étrangère du marché français ?
A destination les hôteliers, les transporteurs, les agences réceptives organisatrices des circuits et excursions sont en première ligne.
Il y a aussi tous les autres, des fournisseurs de ces hôteliers, grands consommateurs, aux petits métiers de la rue.
Pour le marché français, la Tunisie représente 30 % de l'activité des réseaux de distribution et d'un bon nombre de voyagistes.
De part et d'autre de la Méditerranée, marchés émetteurs et réceptifs, professionnels et clients potentiels attendent cette reprise du trafic touristique qui tient principalement à ces deux facteurs : la fin du couvre-feu et de la mise en garde du Ministère des Affaires Étrangères.
Nous avons contacté quelques voyagistes qui réservent une grande part – sinon la totalité – de leur activité à la Tunisie. Comment se préparent-ils à cette relance attendue de la Tunisie, première destination touristique étrangère du marché français ?
Amplitravel : « Partager cette liberté nouvelle et ne pas brader les prix »
Sam Zribi directeur général Amplitravel
Spécialiste depuis 20 ans, intégré dans le groupe Transat voici 3 ans, il envoie, bon an mal an 80 000 français en Tunisie. Lui, il ne souhaite pas parler de plan de relance car il n'a jamais cessé de vendre la Tunisie et pas question de baisser les bras.
« En janvier nous avions plusieurs centaines de clients, la plupart pour des séjours de longue durée, des habitués fidèles qui ont tissé des liens étroits avec les employés des hôtels. Beaucoup ont souhaité rester en signant des décharges.
Les messages de sympathie et les témoignages de soutien des Français sont très nombreux. Ils ont aujourd'hui conscience de cette soif de liberté voulue par les gens de Tunisie.
Il faut traduire tout cela par de l'action et partager cette liberté nouvelle sans brader les prix. C'est aujourd'hui le travail des agents de voyages, des vendeurs. Ce sont eux qui peuvent guider et conseiller les clients avec qui ils sont en contact direct.
D'origine tunisienne je me sens un peu ambassadeur et je déplore tout en les comprenant de voir certains de mes confrères tour-opérateurs proposer sans délai d'autres destinations pour les mois à venir.
La Tunisie nouvelle a besoin de la France. »
Spécialiste depuis 20 ans, intégré dans le groupe Transat voici 3 ans, il envoie, bon an mal an 80 000 français en Tunisie. Lui, il ne souhaite pas parler de plan de relance car il n'a jamais cessé de vendre la Tunisie et pas question de baisser les bras.
« En janvier nous avions plusieurs centaines de clients, la plupart pour des séjours de longue durée, des habitués fidèles qui ont tissé des liens étroits avec les employés des hôtels. Beaucoup ont souhaité rester en signant des décharges.
Les messages de sympathie et les témoignages de soutien des Français sont très nombreux. Ils ont aujourd'hui conscience de cette soif de liberté voulue par les gens de Tunisie.
Il faut traduire tout cela par de l'action et partager cette liberté nouvelle sans brader les prix. C'est aujourd'hui le travail des agents de voyages, des vendeurs. Ce sont eux qui peuvent guider et conseiller les clients avec qui ils sont en contact direct.
D'origine tunisienne je me sens un peu ambassadeur et je déplore tout en les comprenant de voir certains de mes confrères tour-opérateurs proposer sans délai d'autres destinations pour les mois à venir.
La Tunisie nouvelle a besoin de la France. »
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Page 3 - FRAM : « Et pourquoi pas un direct de Drucker depuis Djerba ? »
Page 4 - Séjours gratuits Marmara : « 1200 demandes d'agents de voyages en 2 jours »
Page 5 - Hotels Sangho : « Le meilleur moyen d'aider la Tunisie c'est d'y aller »
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