Laurent Wauquiez président de la région Rhône-Alpes lors de la conférence de "crise de la Montagne" - DR
Laurent Wauquiez président (LR) de la Région Auvergne-Rhône-Alpes monte au créneau pour défendre la montagne française.
"Nous devons réagir à cette épreuve pour éviter le plus grand plan social de la montagne française" a t-il lancé devant plus de 500 participants. "Les paroles n'ont pas été tenues par le gouvernement et la montagne a été présentée comme un endroit de danger et un territoire de privilégiés. En fait le gouvernement ne connait pas la montagne" a t-il poursuivi.
Après l'annonce de la non réouverture des remontées mécaniques au 1er février 2021, tous les acteurs de la montagne s'attèlent à obtenir des aides du gouvernement.
Pour mémoire, le 14 décembre dernier, le gouvernement avait annoncé un plan estimé à 400 millions d'euros pour la non-ouverture de ces équipements en décembre.
L'Etat avait notamment annoncé une aide équivalant à 70 % des charges fixes liées à l’exploitation des remontées mécaniques - soit 49 % du chiffre d'affaires.
Reste pour autant de gros trous dans la raquette si l'on en croit les différents témoignages présentés lors de la "conférence de crise de la montagne" initiée par Laurent Wauquiez ce 28 janvier 2021.
Comme cette pharmacienne qui a perdu 95% de son chiffre d'affaires : "Un mois d'hiver c'est l'équivalent de 3 mois d'activité en ville" explique t-elle.
"Nous devons réagir à cette épreuve pour éviter le plus grand plan social de la montagne française" a t-il lancé devant plus de 500 participants. "Les paroles n'ont pas été tenues par le gouvernement et la montagne a été présentée comme un endroit de danger et un territoire de privilégiés. En fait le gouvernement ne connait pas la montagne" a t-il poursuivi.
Après l'annonce de la non réouverture des remontées mécaniques au 1er février 2021, tous les acteurs de la montagne s'attèlent à obtenir des aides du gouvernement.
Pour mémoire, le 14 décembre dernier, le gouvernement avait annoncé un plan estimé à 400 millions d'euros pour la non-ouverture de ces équipements en décembre.
L'Etat avait notamment annoncé une aide équivalant à 70 % des charges fixes liées à l’exploitation des remontées mécaniques - soit 49 % du chiffre d'affaires.
Reste pour autant de gros trous dans la raquette si l'on en croit les différents témoignages présentés lors de la "conférence de crise de la montagne" initiée par Laurent Wauquiez ce 28 janvier 2021.
Comme cette pharmacienne qui a perdu 95% de son chiffre d'affaires : "Un mois d'hiver c'est l'équivalent de 3 mois d'activité en ville" explique t-elle.
Aides : des trous dans la raquettes
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Ou ce médecin qui a perdu 75% de son activité, contraint de fermer 15 jours en janvier et qui n'embauchera pas d'infirmiers. Une situation complexe également pour les clubs de sport de ski qui ont perdu jusqu'à 70% des licenciés loisirs.
Evidemment le coup est dur aussi pour les communes qui perdent entre autres les montants des taxes de séjours et des remontées mécaniques.
Les moniteurs de ski, les guides se retrouvent également en difficulté même si ces professionnels peuvent bénéficier du fonds de solidarités.
Rester que les structures morales, écoles de ski, ou maisons de guides, elles ne rentrent pour l'heure dans aucune case.
Il y a aussi les loueurs de ski qui se demandent comment ils vont passer le cap, ainsi que les entreprises qui ont engagé des saisonniers après les annonces plus que changeantes du gouvernement.
Hôtels, restaurants... déjà globalement impactés font aussi les frais de la décision gouvernementale, avec une inquiétude particulière pour les spécialistes des villages vacances et ETI du secteur de l'hébergement qui demandent des aides spécifiques.
La question des coûts fixes est notamment au cœur des préoccupations.
Evidemment le coup est dur aussi pour les communes qui perdent entre autres les montants des taxes de séjours et des remontées mécaniques.
Les moniteurs de ski, les guides se retrouvent également en difficulté même si ces professionnels peuvent bénéficier du fonds de solidarités.
Rester que les structures morales, écoles de ski, ou maisons de guides, elles ne rentrent pour l'heure dans aucune case.
Il y a aussi les loueurs de ski qui se demandent comment ils vont passer le cap, ainsi que les entreprises qui ont engagé des saisonniers après les annonces plus que changeantes du gouvernement.
Hôtels, restaurants... déjà globalement impactés font aussi les frais de la décision gouvernementale, avec une inquiétude particulière pour les spécialistes des villages vacances et ETI du secteur de l'hébergement qui demandent des aides spécifiques.
La question des coûts fixes est notamment au cœur des préoccupations.
Le constat est le même pour tous une activité en baisse de 80% à 85%
On le voit tous les secteurs concernés directement ou indirectement par la fermeture des remontées mécaniques sont impactés.
Le constat est le même pour tous une activité en baisse de 80% à 85%.
"La difficulté de cette crise c'est que sans le ski et la neige c'est tout l'écosystème de la montagne qui tremble" lance Laurent Wauquiez.
L'objectif de cette conférence : lister tous les thèmes et les demandes des professionnels impactés pour les faire remonter au Premier Ministre via à un Mémorandum.
Une visio-conférence est prévue ce 1er février avec Jean Castex et les représentants de la montagne française.
"Nous n'avons pas le droit d'échouer. Il faut qu'on arrive ensemble à défendre notre montagne" ajoute Laurent Wauquiez.
Plus que jamais la montagne devra après ce coup de tonnerre poursuivre sa remise en question. Diversification hors ski, changement climatique... les enjeux sont nombreux !
Mais en attendant pour poursuivre la transition déjà engagée il faudra des moyens, c'est ce qu'appelle de leurs vœux tous les acteurs de la montagne. Gageons qu'ils soient entendus !
Le constat est le même pour tous une activité en baisse de 80% à 85%.
"La difficulté de cette crise c'est que sans le ski et la neige c'est tout l'écosystème de la montagne qui tremble" lance Laurent Wauquiez.
L'objectif de cette conférence : lister tous les thèmes et les demandes des professionnels impactés pour les faire remonter au Premier Ministre via à un Mémorandum.
Une visio-conférence est prévue ce 1er février avec Jean Castex et les représentants de la montagne française.
"Nous n'avons pas le droit d'échouer. Il faut qu'on arrive ensemble à défendre notre montagne" ajoute Laurent Wauquiez.
Plus que jamais la montagne devra après ce coup de tonnerre poursuivre sa remise en question. Diversification hors ski, changement climatique... les enjeux sont nombreux !
Mais en attendant pour poursuivre la transition déjà engagée il faudra des moyens, c'est ce qu'appelle de leurs vœux tous les acteurs de la montagne. Gageons qu'ils soient entendus !