Avec Skydeals, les ventes de forfaits et excursions se font maintenant pendant les vols - Crédit photo : Skydeals
C'est entre deux rendez-vous à l'Aviation Festival de Dubaï que Julien Sivan nous donne rendez-vous pour discuter de la start-up qu'il a fondée. "Nous venons ici rencontrer les compagnies aériennes pour leur présenter notre produit",explique le fondateur de Skydeals.
Si le nom de la société met sur la voie de son activité, son créateur va plus loin : "c'est la première place de marché dédiée aux passagers aériens connectés à Internet en plein vol."
Et pour bien comprendre l'intérêt d'une telle innovation, Capucine Fargier, chef de mission en aérospatiale chez IAC Partners, un cabinet de conseil en stratégie, de développer : "depuis leur apparition il y a 5 ou 6 ans, les solutions de wifi à bord sont en plein boom".
Pour surfer sur cette vague digitale qui envahit les avions, Skydeals propose aux passagers connectés à l'Internet de l'appareil des ventes promotionnelles de produits et services valables à destination.
Il est possible de proposer des cours de surf à Punta Cana pendant le vol à tous les passagers ayant moins de 50 ans, ou encore des visites d'une attraction locale à des familles. "Nous voulons faire entrer l'aérien dans l'ère de l'Inflight Shoppertainment," résume, comme une punchline, Julien Sivan.
Cette expression est un condensé de "shopping" et "entertainment". "Nous voulons rendre l'achat fun et divertissant. Je pense que l'aérien vit une deuxième révolution digitale, après celle de la distribution en direct (BtoC), la prochaine sera celle du digital en vol."
Et c'est sur cette révolution que Skydeals entend arriver en trombe dans les avions et les aéroports du monde entier.
Si le nom de la société met sur la voie de son activité, son créateur va plus loin : "c'est la première place de marché dédiée aux passagers aériens connectés à Internet en plein vol."
Et pour bien comprendre l'intérêt d'une telle innovation, Capucine Fargier, chef de mission en aérospatiale chez IAC Partners, un cabinet de conseil en stratégie, de développer : "depuis leur apparition il y a 5 ou 6 ans, les solutions de wifi à bord sont en plein boom".
Pour surfer sur cette vague digitale qui envahit les avions, Skydeals propose aux passagers connectés à l'Internet de l'appareil des ventes promotionnelles de produits et services valables à destination.
Il est possible de proposer des cours de surf à Punta Cana pendant le vol à tous les passagers ayant moins de 50 ans, ou encore des visites d'une attraction locale à des familles. "Nous voulons faire entrer l'aérien dans l'ère de l'Inflight Shoppertainment," résume, comme une punchline, Julien Sivan.
Cette expression est un condensé de "shopping" et "entertainment". "Nous voulons rendre l'achat fun et divertissant. Je pense que l'aérien vit une deuxième révolution digitale, après celle de la distribution en direct (BtoC), la prochaine sera celle du digital en vol."
Et c'est sur cette révolution que Skydeals entend arriver en trombe dans les avions et les aéroports du monde entier.
Un déploiement dans 3 compagnies
Pour atteindre le niveau de divertissement souhaité lors du processus d'achat, l'équipe composée d'une douzaine de personnes met à disposition des offres dynamiques qui se déclenchent suivant le plan de vol.
Prenez par exemple un avion entrant dans l'espace aérien suisse : une vente éphémère d'un produit rattaché à la destination apparaîtra sur l'écran du smartphone ou de la tablette, mais seulement durant la traversée du pays.
"Cela génère du stress d’achat et rend le trajet plus ludique, tout comme nous avons mis en place des achats groupés afin de stimuler les échanges entre passagers", raconte Julien Sivan.
Ainsi pour le transport, la rentabilité est double. Outre les 10% de commission touchée lors de chaque achat, la start-up se rémunère avec le même montant de commission, elle bénéficie du lien social généré par la plateforme, mais aussi d'une image de marque qu'elle pourra développer à loisir.
"Nous voulons que le shopping face partie du divertissement à bord", précise le créateur de la start-up, qui était avant le président de Business Lab.
Cette agence digitale s'occupe des sites de distribution des compagnies comme Air Caraïbes, French Bee, Air Corsica mais a aussi une activité dans le e-commerce. "Je connais donc très bien l'aérien, Skydeals est tout simplement le croisement entre mes expériences passées," résume-t-il.
Si Business Lab a été vendue il y a 8 mois, la start-up a vu le jour au début de l'année 2017, avant de lancer rapidement une première phase de test sur French Blue. "Ce fut plutôt concluant, nous n'avons pas pu faire de conclusions quantitatives, mais plutôt essayer le produit, le peaufiner et élaborer une nouvelle version."
Prenez par exemple un avion entrant dans l'espace aérien suisse : une vente éphémère d'un produit rattaché à la destination apparaîtra sur l'écran du smartphone ou de la tablette, mais seulement durant la traversée du pays.
"Cela génère du stress d’achat et rend le trajet plus ludique, tout comme nous avons mis en place des achats groupés afin de stimuler les échanges entre passagers", raconte Julien Sivan.
Ainsi pour le transport, la rentabilité est double. Outre les 10% de commission touchée lors de chaque achat, la start-up se rémunère avec le même montant de commission, elle bénéficie du lien social généré par la plateforme, mais aussi d'une image de marque qu'elle pourra développer à loisir.
"Nous voulons que le shopping face partie du divertissement à bord", précise le créateur de la start-up, qui était avant le président de Business Lab.
Cette agence digitale s'occupe des sites de distribution des compagnies comme Air Caraïbes, French Bee, Air Corsica mais a aussi une activité dans le e-commerce. "Je connais donc très bien l'aérien, Skydeals est tout simplement le croisement entre mes expériences passées," résume-t-il.
Si Business Lab a été vendue il y a 8 mois, la start-up a vu le jour au début de l'année 2017, avant de lancer rapidement une première phase de test sur French Blue. "Ce fut plutôt concluant, nous n'avons pas pu faire de conclusions quantitatives, mais plutôt essayer le produit, le peaufiner et élaborer une nouvelle version."
Levée de fonds et voitures autonomes
Pour Julien Sivan, "la finalité de Skydeals est de devenir l'opérateur e-commerce des passagers, et pas seulement aériens" - Crédit photo : Skydeals
Et cette dernière sera prochainement déployée sur "trois compagnies aériennes majeures et pas seulement françaises", avant la fin de l'année. La période de test étant terminée, Skydeals va se confronter à la réalité du marché et éprouver sa solution.
Alors que sur French Blue, depuis rebaptisée French Bee, la marketplace était disponible seulement sur une route, elle le sera dorénavant sur toutes celles des compagnies ayant souscrit à l'offre, donc en Asie, Europe, Moyen-Orient et Pacifique.
Cette avancée est primordiale pour une start-up qui ne générait jusque-là pas de revenus, et qui pourra surtout "étudier le comportement d'achat des passagers à bord. C'est une première et les compagnies nous suivent beaucoup, car leurs attentes sont importantes."
Les transporteurs ne sont pas les seuls à suivre les avancées de la start-up, au dire du fondateur. Le monde du travel retail et les aéroports se montrent très intéressés.
Pour proposer des activités et autres circuits à bord, Skydeals travaille avec des voyagistes ou des agences réceptives, mais veut encore développer cette partie pour répondre au mieux aux attentes des passagers.
Julien Sivan de fixer ses attentes : "nous voulons un maximum d'offres de voyages, et je prends le pari qu'il y a un marché à prendre avec l'hôtellerie de dernière minute. Cela peut paraître étonnant, mais selon nous, il y a quelque chose à faire".
Pour le moment Skydeals est couvée et incubée par le Welcome City Lab et MonacoTech, mais s'attend à un développement rapide, avec une levée de fonds comprise entre 1 et 1,5 million d'euros avant la fin de l'année 2018.
"Pour réussir, nous devons aller très vite dans le déploiement. Nous devons être présents rapidement et partout, que ce soit auprès des compagnies ou des marques," espère le fondateur de la start-up.
Du temps, il ne va pas falloir en perdre, puisque la finalité de Skydeals est de devenir l'opérateur e-commerce des passagers, et pas seulement aériens. "Nous travaillons déjà sur la version pour les croisiéristes, baptisée Oceandeals, mais nous pensons aussi au train et si nous regardons un peu plus loin, vers les voitures autonomes."
En attendant de voir apparaître les voitures autonomes un peu partout dans nos rues, la start-up va ouvrir prochainement des bureaux en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique.
Alors que sur French Blue, depuis rebaptisée French Bee, la marketplace était disponible seulement sur une route, elle le sera dorénavant sur toutes celles des compagnies ayant souscrit à l'offre, donc en Asie, Europe, Moyen-Orient et Pacifique.
Cette avancée est primordiale pour une start-up qui ne générait jusque-là pas de revenus, et qui pourra surtout "étudier le comportement d'achat des passagers à bord. C'est une première et les compagnies nous suivent beaucoup, car leurs attentes sont importantes."
Les transporteurs ne sont pas les seuls à suivre les avancées de la start-up, au dire du fondateur. Le monde du travel retail et les aéroports se montrent très intéressés.
Pour proposer des activités et autres circuits à bord, Skydeals travaille avec des voyagistes ou des agences réceptives, mais veut encore développer cette partie pour répondre au mieux aux attentes des passagers.
Julien Sivan de fixer ses attentes : "nous voulons un maximum d'offres de voyages, et je prends le pari qu'il y a un marché à prendre avec l'hôtellerie de dernière minute. Cela peut paraître étonnant, mais selon nous, il y a quelque chose à faire".
Pour le moment Skydeals est couvée et incubée par le Welcome City Lab et MonacoTech, mais s'attend à un développement rapide, avec une levée de fonds comprise entre 1 et 1,5 million d'euros avant la fin de l'année 2018.
"Pour réussir, nous devons aller très vite dans le déploiement. Nous devons être présents rapidement et partout, que ce soit auprès des compagnies ou des marques," espère le fondateur de la start-up.
Du temps, il ne va pas falloir en perdre, puisque la finalité de Skydeals est de devenir l'opérateur e-commerce des passagers, et pas seulement aériens. "Nous travaillons déjà sur la version pour les croisiéristes, baptisée Oceandeals, mais nous pensons aussi au train et si nous regardons un peu plus loin, vers les voitures autonomes."
En attendant de voir apparaître les voitures autonomes un peu partout dans nos rues, la start-up va ouvrir prochainement des bureaux en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique.