Alors que l’édition 2011 était placée sous le signe de la révolution mobile, 2012 met en avant le levier de croissance et le vecteur de connexion générés par les voyages d’affaires aux entreprises - Photo Fotolia
14% seulement des 600 entreprises européennes interrogées pour le Baromètre EVP ont déclaré avoir baissé en 2012 la part de leur budget voyages d’affaires. Elles étaient 66 % en 2009 !
Pas de quoi célébrer la fin de la crise pour autant : 63 % ont tout juste réussi à maintenir leur budget et 23 % ont mentionné une augmentation (34 % en 2011).
« Cette stabilisation des budgets traduit un attentisme fort des entreprises. Plus que jamais dans ces moments d’incertitude les sociétés ont conscience de la nécessité que représentent les déplacements professionnels pour maintenir ou développer leur activité » a déclaré Eric Audoin, président directeur général d’American Express Voyages d’Affaires en France.
Au fil des ans la présentation du Baromètre EVP (Espace Voyages Professionnels) d’American Express est devenu un véritable show avec effets de lumière et illustrations sonores adaptés.
Elle fait toujours salle comble.
Alors que l’édition 2011 était placée sous le signe de la révolution mobile, 2012 met en avant le levier de croissance et le vecteur de connexion générés par les voyages d’affaires aux entreprises.
La prise de conscience s’affermit : elles sont de plus en plus nombreuses à considérer les voyages d’affaires comme des investissements susceptibles d’augmenter leurs parts de marché et non comme des coûts incontournables.
Pas de quoi célébrer la fin de la crise pour autant : 63 % ont tout juste réussi à maintenir leur budget et 23 % ont mentionné une augmentation (34 % en 2011).
« Cette stabilisation des budgets traduit un attentisme fort des entreprises. Plus que jamais dans ces moments d’incertitude les sociétés ont conscience de la nécessité que représentent les déplacements professionnels pour maintenir ou développer leur activité » a déclaré Eric Audoin, président directeur général d’American Express Voyages d’Affaires en France.
Au fil des ans la présentation du Baromètre EVP (Espace Voyages Professionnels) d’American Express est devenu un véritable show avec effets de lumière et illustrations sonores adaptés.
Elle fait toujours salle comble.
Alors que l’édition 2011 était placée sous le signe de la révolution mobile, 2012 met en avant le levier de croissance et le vecteur de connexion générés par les voyages d’affaires aux entreprises.
La prise de conscience s’affermit : elles sont de plus en plus nombreuses à considérer les voyages d’affaires comme des investissements susceptibles d’augmenter leurs parts de marché et non comme des coûts incontournables.
Le retour sur investissement reconnu mais encore peu évalué
La présence d’une politique voyages des entreprises (PVE) est aujourd’hui établie dans 90 % des Grands Comptes, 74 % des PME et 50 % des TPE.
Conscientes de la vocation de levier de croissance des voyages d’affaires, les entreprises sont encore peu nombreuses à en évaluer à en mesurer le retour sur investissement (30 %).
Avec le spectre de la crise, les entreprises optent pour des stratégies d’optimisation dictées par un impératif économique.
La PVE donne en effet priorité aux réservations à l’avance, au recours aux meilleurs tarifs, à l’utilisation du on line, aux fournisseurs privilégiés, à l’utilisation du train plutôt que de l’aérien pour les déplacements domestiques, à la renégociation des accords fournisseurs, au développement des réunions virtuelles, au recours au low cost ainsi qu’à l’augmentation des moyens de paiements centralisés.
L’hôtellerie est la nouvelle préoccupation forte des directions achats.
Elle est en effet placée sous surveillance par plus de 54 % des entreprises. Pour 88 % d’entre elles elle est la composante la plus présente dans la PVE, derrière l’aérien et devant le MICE puis le Rail et la location de voitures.
Conscientes de la vocation de levier de croissance des voyages d’affaires, les entreprises sont encore peu nombreuses à en évaluer à en mesurer le retour sur investissement (30 %).
Avec le spectre de la crise, les entreprises optent pour des stratégies d’optimisation dictées par un impératif économique.
La PVE donne en effet priorité aux réservations à l’avance, au recours aux meilleurs tarifs, à l’utilisation du on line, aux fournisseurs privilégiés, à l’utilisation du train plutôt que de l’aérien pour les déplacements domestiques, à la renégociation des accords fournisseurs, au développement des réunions virtuelles, au recours au low cost ainsi qu’à l’augmentation des moyens de paiements centralisés.
L’hôtellerie est la nouvelle préoccupation forte des directions achats.
Elle est en effet placée sous surveillance par plus de 54 % des entreprises. Pour 88 % d’entre elles elle est la composante la plus présente dans la PVE, derrière l’aérien et devant le MICE puis le Rail et la location de voitures.
La sécurité, un poste prioritaire
Alors qu’elle était en retrait depuis 2009, la sécurité revient sur le devant de la scène.
Elle se positionne comme l’une des 3 priorités des entreprises à l’horizon 2016. Elle est en un an passée de la 12e à la 6e place.
Les solutions de rapatriement et l’assistance 24/24 sont, avec les solutions de réservations en ligne et les programmes de sourcing aérien et hôtelier, dans le top 5 des services demandés par les entreprises à leur agence de voyages.
Cette demande de sécurité figure dans les priorités 2013. Derrière le contrôle des coûts (80 %), l’optimisation des dépenses de déplacements (49 %) vient en effet la sécurité des voyageurs (45 %), suivie par une vision complète des dépenses de déplacement (41 %), l’application de la PVE (38 %), l’augmentation de la satisfaction des voyageurs (30 %)
Elle se positionne comme l’une des 3 priorités des entreprises à l’horizon 2016. Elle est en un an passée de la 12e à la 6e place.
Les solutions de rapatriement et l’assistance 24/24 sont, avec les solutions de réservations en ligne et les programmes de sourcing aérien et hôtelier, dans le top 5 des services demandés par les entreprises à leur agence de voyages.
Cette demande de sécurité figure dans les priorités 2013. Derrière le contrôle des coûts (80 %), l’optimisation des dépenses de déplacements (49 %) vient en effet la sécurité des voyageurs (45 %), suivie par une vision complète des dépenses de déplacement (41 %), l’application de la PVE (38 %), l’augmentation de la satisfaction des voyageurs (30 %)
Le mobile : un canal de réservation à part entière
Pour les entreprises, le mobile n’est plus une révolution mais un canal de réservation à part entière. Il n’est plus défini comme un complément mais bien comme une alternative (14 % vs 9 %).
Plus de 50 % des entreprises en ont un usage courant, usage encore plus développé dans les PME. Les alertes fournisseurs (67 %), le check in (60 %), les alertes sécurité (58 %) et les modifications des réservations (56 %) en sont les usages les plus sollicités.
Les entreprises européennes interrogées sur leurs prévisions 2013 se sont montrées extrêmement prudentes. 72 % ont tablé sur une stabilité de leur budget voyages, 16 % sur une hausse de 12% et 12 % sur une baisse de 11 %.
Les PME/PMI se sont montrées les plus dynamiques avec une progression moyenne de + 1,6 % de leur volume d’affaires alors que les Grands Comptes en étaient à – 5 %).
Ce dynamisme des PME a également été mis en en avant par Alexandre de Juniac, président directeur général Air France intervenant dans cette présentation.
Un bémol et le mot de la fin pour l’autre intervenant, l’économiste Christian de Boissieu.
« Dans une Europe maillon faible de l’économie mondiales, au vu des nouvelles règles prudentielles des banques, des exigences de Bâle III sur leur trésorerie et leurs bilans on peut se poser la question de savoir qui va financer les PME dans les années à venir ».
Pour l’économiste, les grands pays émergents auxquels il ajoute le continent africain, le Vietnam, la Thaïlande et l’Indonésie vont rester les locomotives de l’économie mondiale,
Plus de 50 % des entreprises en ont un usage courant, usage encore plus développé dans les PME. Les alertes fournisseurs (67 %), le check in (60 %), les alertes sécurité (58 %) et les modifications des réservations (56 %) en sont les usages les plus sollicités.
Les entreprises européennes interrogées sur leurs prévisions 2013 se sont montrées extrêmement prudentes. 72 % ont tablé sur une stabilité de leur budget voyages, 16 % sur une hausse de 12% et 12 % sur une baisse de 11 %.
Les PME/PMI se sont montrées les plus dynamiques avec une progression moyenne de + 1,6 % de leur volume d’affaires alors que les Grands Comptes en étaient à – 5 %).
Ce dynamisme des PME a également été mis en en avant par Alexandre de Juniac, président directeur général Air France intervenant dans cette présentation.
Un bémol et le mot de la fin pour l’autre intervenant, l’économiste Christian de Boissieu.
« Dans une Europe maillon faible de l’économie mondiales, au vu des nouvelles règles prudentielles des banques, des exigences de Bâle III sur leur trésorerie et leurs bilans on peut se poser la question de savoir qui va financer les PME dans les années à venir ».
Pour l’économiste, les grands pays émergents auxquels il ajoute le continent africain, le Vietnam, la Thaïlande et l’Indonésie vont rester les locomotives de l’économie mondiale,
Le Baromètre 2012 a été réalisé à partir d’une enquête auprès de personnes en charge des budgets voyages. Il s’appuie sur 4 segments différents, de la TPE aau Grand Compte à plus de 5O M€ : 567 entreprises européennes ont été ainsi contactées dansles pays suivants : Allemagne, Grande-Bretagne, France, Belgique, Luxembourg, Pays-bas, Espagne, Italie, Danemark, Suède et Norvège. 35 % des entreprises sont des clientes American Express.