je vous souhaite de tourner bien vite la page de cette année cataclysmique et d’accepter les voeux de santé, bonheur et prospérité de toute l’équipe de TourMaG.com. Une équipe qui, malgré la tourmente et des moyens humains réduits, a tenu bon et relevé avec panache le défi de la crise sanitaire. Je lui rend hommage avec fierté. Bonne année 2021 ! /crédit DepositPhoto
Le bilan économique de l’année est catastrophique pour l’industrie touristique. On parle de 20 milliards de pertes en France, selon EdV.
Il ne pourrait être pire. Mais, n’en déplaise aux grincheux, le Gouvernement français et sa politique de soutien ont été à la hauteur de la situation.
Grâce aux mesures prises, les professionnels ont pu tenir et ont un espoir et une chance de repartir. Alors, relativisons. Quid des malheureux pays de tradition libérale ou n’ayant tout simplement pas les moyens de défendre leurs entreprises ?
Je pense notamment aux réceptifs, souvent seuls et abandonnés de tous, dans des pays lointains avec, parfois, pour seul subside, la solidarité locale…
Nous devons absolument nous mobiliser pour préserver ce tissu, indispensable maillon du tourisme de demain. Si nous y faillons, nous en paierons indirectement le prix. Un jour ou l’autre…
Certes, on aurait pu faire mieux. Mais qui pourrait jeter la pierre à des Pouvoirs publics, certes brouillons, mais désireux (trop ?) de ne laisser personne au bord de la route ?
Pas rancuniers, malgré le recours en Conseil d’Etat des stations, ils signent un chèque de 400 millions d’euros pour soutenir les charges fixes des acteurs de la montagne à hauteur de 70 %.
Il n'empêche... on a quand même a eu l’impression à certains moments que les décisions ministérielles concernant les modalités du confinement, se prenaient au “doigt mouillé”. Tout particulièrement lors de la 2e vague.
Il ne pourrait être pire. Mais, n’en déplaise aux grincheux, le Gouvernement français et sa politique de soutien ont été à la hauteur de la situation.
Grâce aux mesures prises, les professionnels ont pu tenir et ont un espoir et une chance de repartir. Alors, relativisons. Quid des malheureux pays de tradition libérale ou n’ayant tout simplement pas les moyens de défendre leurs entreprises ?
Je pense notamment aux réceptifs, souvent seuls et abandonnés de tous, dans des pays lointains avec, parfois, pour seul subside, la solidarité locale…
Nous devons absolument nous mobiliser pour préserver ce tissu, indispensable maillon du tourisme de demain. Si nous y faillons, nous en paierons indirectement le prix. Un jour ou l’autre…
Certes, on aurait pu faire mieux. Mais qui pourrait jeter la pierre à des Pouvoirs publics, certes brouillons, mais désireux (trop ?) de ne laisser personne au bord de la route ?
Pas rancuniers, malgré le recours en Conseil d’Etat des stations, ils signent un chèque de 400 millions d’euros pour soutenir les charges fixes des acteurs de la montagne à hauteur de 70 %.
Il n'empêche... on a quand même a eu l’impression à certains moments que les décisions ministérielles concernant les modalités du confinement, se prenaient au “doigt mouillé”. Tout particulièrement lors de la 2e vague.
Comment plaider la fermeture des remontées mécaniques ?
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Comment plaider la fermeture des remontées mécaniques alors qu’on laisse les gens s’agglutiner par milliers dans les transports en commun, dans les trains et les grandes surfaces ?
En ce début d’année, l’espoir renaît avec le vaccin. Oui, n’en déplaise aux vaccino-sceptiques, aux anti-vaccins et autres groupuscules qui gravitent dans la nébuleuse complotiste, ce vaccin est notre seul et dernier espoir.
Bien entendu, il n’y aura pas de seringue magique. Plusieurs mois vont être nécessaires pour essayer de rétablir un tant soit peu la situation chaotique.
Bien entendu, il y a toujours un risque collatéral lié à la mise en œuvre d’une thérapie publique à grande échelle. Je ne parle pas de ceux qui expliquent et justifient avec malice leur opposition par le fait qu’il a fallu 20 ans pour trouver un vaccin efficace (et pas à 80%) contre la grippe, alors qu’on a mis au point en à peine quelques mois une thérapie qui promet des taux de plus de 90%.
C’est forcément gros et suspect. Mais ils se gardent bien d’expliquer que les vaccins de papy Pasteur ont vécu et que la technologie médicale a évolué. Comme le virus d’ailleurs, qui s’adapte et mute en permanence pour survivre, lui aussi. Alors, essayons d’être plus malins ?
En ce début d’année, l’espoir renaît avec le vaccin. Oui, n’en déplaise aux vaccino-sceptiques, aux anti-vaccins et autres groupuscules qui gravitent dans la nébuleuse complotiste, ce vaccin est notre seul et dernier espoir.
Bien entendu, il n’y aura pas de seringue magique. Plusieurs mois vont être nécessaires pour essayer de rétablir un tant soit peu la situation chaotique.
Bien entendu, il y a toujours un risque collatéral lié à la mise en œuvre d’une thérapie publique à grande échelle. Je ne parle pas de ceux qui expliquent et justifient avec malice leur opposition par le fait qu’il a fallu 20 ans pour trouver un vaccin efficace (et pas à 80%) contre la grippe, alors qu’on a mis au point en à peine quelques mois une thérapie qui promet des taux de plus de 90%.
C’est forcément gros et suspect. Mais ils se gardent bien d’expliquer que les vaccins de papy Pasteur ont vécu et que la technologie médicale a évolué. Comme le virus d’ailleurs, qui s’adapte et mute en permanence pour survivre, lui aussi. Alors, essayons d’être plus malins ?
L’Union européenne sera-t-elle à la hauteur en 2021 ?
A l’heure où j’écris ces lignes, le Royaume Uni affronte un virus toujours plus contagieux, le Japon vient de se claquemurer, l’Ecosse réclame son indépendance et l’Afrique du Sud voit se développer une forme plus grave de la Covid-19 qui cible les jeunes populations, jusqu’ici moins touchées. Partout, en Europe et dans le monde, on entend les portes qui claquent.
Autant dire que, malgré cet espoir, on n’est pas sortis de l’auberge. Compte tenu du calendrier de vaccination qui devrait s’étendre sur l’ensemble de 2021, il ne faut pas espérer d’amélioration sensible avant le printemps voire l’été prochain.
Il y a ensuite les effets du Brexit qui n'ont pas fini d’empoisonner les relations européennes. Et là encore le tourisme sera en première ligne, même si d’ici octobre prochain, on nous promet le statu quo.
L’Union européenne sera-t-elle à la hauteur en 2021 après son fiasco de l’été dernier ? Parviendra-t-on à mettre en place ce sacré protocole de déplacement inter frontalier, seul espoir de survie alors que la profession, toujours sous perfusion, a déjà perdu 20 milliards d’euros, ? selon les chiffres d’EdV ?
Il y a quelques semaines j’avais commis un édito (Faudra-t-il être majeur et vacciné pour voyager ?) qui expliquait la probabilité d’une exigence accrue des pays en matière de sécurité sanitaire. Peu de temps après, tollé général alors que le président de Qantas annonce que dans l’avenir les passagers devront être vaccinés pour embarquer.
Fantaisiste ? Pas du tout. Les pays vont durcir au fil des mois les conditions d’accès et le vaccin deviendra probablement le sésame ultime pour voyager.
C’est mon avis et je le partage. En attendant, je vous souhaite de tourner bien vite la page de cette année cataclysmique et d’accepter les voeux de santé, bonheur et prospérité de toute l’équipe de TourMaG.com. Une équipe qui, malgré la tourmente et des moyens humains réduits, a tenu bon et relevé avec panache le défi de la crise sanitaire. Je lui rend hommage avec fierté.
Bonne année 2021 !
Autant dire que, malgré cet espoir, on n’est pas sortis de l’auberge. Compte tenu du calendrier de vaccination qui devrait s’étendre sur l’ensemble de 2021, il ne faut pas espérer d’amélioration sensible avant le printemps voire l’été prochain.
Il y a ensuite les effets du Brexit qui n'ont pas fini d’empoisonner les relations européennes. Et là encore le tourisme sera en première ligne, même si d’ici octobre prochain, on nous promet le statu quo.
L’Union européenne sera-t-elle à la hauteur en 2021 après son fiasco de l’été dernier ? Parviendra-t-on à mettre en place ce sacré protocole de déplacement inter frontalier, seul espoir de survie alors que la profession, toujours sous perfusion, a déjà perdu 20 milliards d’euros, ? selon les chiffres d’EdV ?
Il y a quelques semaines j’avais commis un édito (Faudra-t-il être majeur et vacciné pour voyager ?) qui expliquait la probabilité d’une exigence accrue des pays en matière de sécurité sanitaire. Peu de temps après, tollé général alors que le président de Qantas annonce que dans l’avenir les passagers devront être vaccinés pour embarquer.
Fantaisiste ? Pas du tout. Les pays vont durcir au fil des mois les conditions d’accès et le vaccin deviendra probablement le sésame ultime pour voyager.
C’est mon avis et je le partage. En attendant, je vous souhaite de tourner bien vite la page de cette année cataclysmique et d’accepter les voeux de santé, bonheur et prospérité de toute l’équipe de TourMaG.com. Une équipe qui, malgré la tourmente et des moyens humains réduits, a tenu bon et relevé avec panache le défi de la crise sanitaire. Je lui rend hommage avec fierté.
Bonne année 2021 !
Quel est votre avis : la vaccination deviendra-t-elle obligatoire si on veut voyager ?
Votre avis nous intéresse. Pensez-vous aussi qu'il faudra faudra se vacciner pour pouvoir prendre l'avion ou est-ce une aberration ?
Ce serait plutôt une bonne ou une mauvaise chose ?
Exprimez-vous ci-dessous et laissez-nous vos commentaires.
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Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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