Après six années d'exploitation, la compagnie aérienne polynésienne Air Tahiti Nui, qui a connu quelques débuts difficiles, a réussi à équilibrer ses comptes.
Elle compte par ailleurs accroître son développement avec l'acquisition en juin prochain, de son cinquième Airbus A 340, nécessaire à l'ouverture des lignes directes vers New York et Sydney en juillet prochain.
10 à 12 000 australiens attendus
Ces deux destinations s'ajouteront à celles de Los Angeles, Osaka, Tokyo, Paris et Auckland.
Christian Vernaudon a expliqué le défi que représentait le marché australien: "Il y a 20 ans, la Polynésie française accueillait 15 000 touristes australiens par an. On a chuté à 6 et 7 000 touristes, et notre objectif avec l'ouverture des nouvelles lignes directes, c'est de pouvoir retrouver 10 à 12 000 touristes australiens par an".
"On pense que c'est tout à fait raisonnable comme objectif", a-t-il souligné, en précisant que "l'impact d'une ligne directe est toujours très important pour des clients puisqu'ils n'ont pas à faire d'escales intermédiaires".
En outre, ce sera également un moyen de "convaincre les touristes australiens qui ont décidé d'aller aux Etats-Unis, de s'arrêter sans avoir à débourser un franc de plus, dans nos îles, soit à l'aller, soit au retour".
Autre marché potentiel pour la Polynésie: l'Asie. Elle sera plus accessible, l'aéroport de Sydney proposant des correspondances internationales à destination de cette partie du monde.
"Aller chercher des touristes qui peuvent payer cher"
Pour pouvoir accueillir les 87 000 visiteurs supplémentaires escomptés (par rapport aux 213 000 touristes en 2004), la compagnie au "tiare" a donc développé sa communication, faisant ainsi appel à une agence de communication, "Saatchi & Saatchi".
Originale, cette agence propose donc une déclinaison graphique totalement à contre-courant, permettant à la destination Tahiti de se démarquer des autres lieux tropicaux avec des paysages de carte postale.
"Tahiti est une chanson, Tahiti est une danse, ce n'est pas seulement une destination magique mais c'est aussi et surtout une expérience à vivre", a souligné le directeur général délgué d'Air Tahiti Nui, Nelson Lévy, lors de son discours aux professionnels du tourisme australiens.
Par ailleurs, avec sa ligne sur New York, dont le vol promotionnel se déroulera du 26 au 29 avril prochains, Air Tahiti Nui entend bien engranger entre 25 et 30 000 touristes sur cette seule destination.
"C'est la zone du monde la plus riche", a souligné Christian Vernaudon. Or la grande hôtellerie en Polynésie (4 à 5 étoiles) se porte mal. "Entre 2000 et 2003, on a constaté une baisse du taux de remplissage de 67% à 60% et, à 60%, ce type d'hôtel perd de l'argent. Il faut donc aller chercher des touristes qui peuvent payer ce type de prestations", a-t-il ajouté.
SD (Tahitipresse) - redaction@tourmag.com
Elle compte par ailleurs accroître son développement avec l'acquisition en juin prochain, de son cinquième Airbus A 340, nécessaire à l'ouverture des lignes directes vers New York et Sydney en juillet prochain.
10 à 12 000 australiens attendus
Ces deux destinations s'ajouteront à celles de Los Angeles, Osaka, Tokyo, Paris et Auckland.
Christian Vernaudon a expliqué le défi que représentait le marché australien: "Il y a 20 ans, la Polynésie française accueillait 15 000 touristes australiens par an. On a chuté à 6 et 7 000 touristes, et notre objectif avec l'ouverture des nouvelles lignes directes, c'est de pouvoir retrouver 10 à 12 000 touristes australiens par an".
"On pense que c'est tout à fait raisonnable comme objectif", a-t-il souligné, en précisant que "l'impact d'une ligne directe est toujours très important pour des clients puisqu'ils n'ont pas à faire d'escales intermédiaires".
En outre, ce sera également un moyen de "convaincre les touristes australiens qui ont décidé d'aller aux Etats-Unis, de s'arrêter sans avoir à débourser un franc de plus, dans nos îles, soit à l'aller, soit au retour".
Autre marché potentiel pour la Polynésie: l'Asie. Elle sera plus accessible, l'aéroport de Sydney proposant des correspondances internationales à destination de cette partie du monde.
"Aller chercher des touristes qui peuvent payer cher"
Pour pouvoir accueillir les 87 000 visiteurs supplémentaires escomptés (par rapport aux 213 000 touristes en 2004), la compagnie au "tiare" a donc développé sa communication, faisant ainsi appel à une agence de communication, "Saatchi & Saatchi".
Originale, cette agence propose donc une déclinaison graphique totalement à contre-courant, permettant à la destination Tahiti de se démarquer des autres lieux tropicaux avec des paysages de carte postale.
"Tahiti est une chanson, Tahiti est une danse, ce n'est pas seulement une destination magique mais c'est aussi et surtout une expérience à vivre", a souligné le directeur général délgué d'Air Tahiti Nui, Nelson Lévy, lors de son discours aux professionnels du tourisme australiens.
Par ailleurs, avec sa ligne sur New York, dont le vol promotionnel se déroulera du 26 au 29 avril prochains, Air Tahiti Nui entend bien engranger entre 25 et 30 000 touristes sur cette seule destination.
"C'est la zone du monde la plus riche", a souligné Christian Vernaudon. Or la grande hôtellerie en Polynésie (4 à 5 étoiles) se porte mal. "Entre 2000 et 2003, on a constaté une baisse du taux de remplissage de 67% à 60% et, à 60%, ce type d'hôtel perd de l'argent. Il faut donc aller chercher des touristes qui peuvent payer ce type de prestations", a-t-il ajouté.
SD (Tahitipresse) - redaction@tourmag.com