Il y a encore quelques semaines, tout le monde s'attendait à un retour à la normale dans le ciel européen et mondial.
Les agences de voyages retrouvaient leurs clients, les compagnies des passagers nombreux et la seule source de crispation n'était autre que le prix du baril.
"Cet été, nous pouvons envisager très clairement d'être au niveau de 2019. Le seul point noir de cette dynamique reste le voyage d'affaires, avec une évolution stable," s'aventurait même Jean-Pierre Sauvage, le président du Board of Airlines Representatives (BAR).
Nous étions le 15 mai 2022, si le représentant des compagnies aériennes en France alertait sur le chaos dans les aéroports, il restait tout de même optimiste.
Sauf que maintenant, il fait de moins en moins de doute que l'aérien ne pourra pas absorber ce retour au monde d'avant.
"L’optimisme actuel est mélangé aux préoccupations croissantes autour du dernier semestre de l’année, alors que les vents contraires économiques ont une fois de plus un impact sur l’industrie de l’aviation," analyse OAG.
Les agences de voyages retrouvaient leurs clients, les compagnies des passagers nombreux et la seule source de crispation n'était autre que le prix du baril.
"Cet été, nous pouvons envisager très clairement d'être au niveau de 2019. Le seul point noir de cette dynamique reste le voyage d'affaires, avec une évolution stable," s'aventurait même Jean-Pierre Sauvage, le président du Board of Airlines Representatives (BAR).
Nous étions le 15 mai 2022, si le représentant des compagnies aériennes en France alertait sur le chaos dans les aéroports, il restait tout de même optimiste.
Sauf que maintenant, il fait de moins en moins de doute que l'aérien ne pourra pas absorber ce retour au monde d'avant.
"L’optimisme actuel est mélangé aux préoccupations croissantes autour du dernier semestre de l’année, alors que les vents contraires économiques ont une fois de plus un impact sur l’industrie de l’aviation," analyse OAG.
Aérien : 6,8 millions de sièges supprimés jusqu'en septembre 2022
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Selon l'entreprise spécialiste des données de voyage, le prix du carburant d'aviation a encore augmenté de 3,6% pour atteindre une moyenne de 176,56 dollars le baril, soit une hausse de 128% par rapport à la même semaine l’année dernière.
Et ce n'est pas tout, face à la pénurie de personnel, easyJet a décidé de supprimer de son programme de vol estival pas moins de 5 millions de sièges.
Une crise qui touche l'ensemble de l'industrie aéronautique.
Du côté des agences de voyages et des tour-opérateurs, les équipes anticipent un été chaotique.
"Nous nous préparons à passer un été de galère ! Quand je vois ce que nous endurons seulement début juin, nous devons présager du pire pour juillet et août," nous soufflait alors Frédéric d’Hauthuille, le président-fondateur de Monde Authentique.
A lire : Voyage : Après les étés à vide... l'enfer du trop-plein !
Ainsi, au total près de 6,8 millions de sièges ont été supprimés jusqu’à la fin du mois de septembre.
Si cela semble beaucoup, "c’est moins de 0,4% du programme mondial, ce qui suggère que les compagnies aériennes gardent leur sang-froid au troisième trimestre," se veut rassurant OAG.
Et ces suppressions vont aller crescendo, justifiées par les pénuries de main-d'oeuvre, mais aussi la flambée du pétrole, conduisant les directions des compagnies aériennes de supprimer les billets qui ne sont plus rentables au regard de la réalité économique actuelle.
"Certains transporteurs semblent avoir du mal avec leurs paramètres de gestion des revenus. Sur des vols long-courriers semi-complets des sièges sont vendus trois ou quatre fois plus élevés qu’il y a quelques mois.
Il se peut à l'avenir que les consommateurs soient enfin plus soucieux des prix et à la recherche d’une bonne affaire," confesse OAG.
Et ce n'est pas tout, face à la pénurie de personnel, easyJet a décidé de supprimer de son programme de vol estival pas moins de 5 millions de sièges.
Une crise qui touche l'ensemble de l'industrie aéronautique.
Du côté des agences de voyages et des tour-opérateurs, les équipes anticipent un été chaotique.
"Nous nous préparons à passer un été de galère ! Quand je vois ce que nous endurons seulement début juin, nous devons présager du pire pour juillet et août," nous soufflait alors Frédéric d’Hauthuille, le président-fondateur de Monde Authentique.
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Ainsi, au total près de 6,8 millions de sièges ont été supprimés jusqu’à la fin du mois de septembre.
Si cela semble beaucoup, "c’est moins de 0,4% du programme mondial, ce qui suggère que les compagnies aériennes gardent leur sang-froid au troisième trimestre," se veut rassurant OAG.
Et ces suppressions vont aller crescendo, justifiées par les pénuries de main-d'oeuvre, mais aussi la flambée du pétrole, conduisant les directions des compagnies aériennes de supprimer les billets qui ne sont plus rentables au regard de la réalité économique actuelle.
"Certains transporteurs semblent avoir du mal avec leurs paramètres de gestion des revenus. Sur des vols long-courriers semi-complets des sièges sont vendus trois ou quatre fois plus élevés qu’il y a quelques mois.
Il se peut à l'avenir que les consommateurs soient enfin plus soucieux des prix et à la recherche d’une bonne affaire," confesse OAG.
Aérien : l'Espagne devient le 4e marché mondial !
Alors que septembre se situe à 93% des capacités aériennes de 2019, "il glissera en dessous de 90%, mais se stabilisera probablement à environ 87% de ce point historique si les tendances récentes se poursuivent," estime l'entreprise de données.
Malgré tout, le dynamique est à la hausse des capacités, semaine après semaine.
La barre des 100 millions de sièges commercialisés chaque semaine pourrait être atteinte, si la Chine et plus globalement l'Asie se réveillent.
Dans le même temps, l’Europe de l’Ouest continue de monter en charge avec 170 000 sièges supplémentaires ajoutés lors des 7 derniers jours. La hausse d'une semaine à l'autre est de moins de 1%.
Et c'est l'Espagne et le Royaume-Uni qui tirent le sous-continent à la hausse.
De l'autre côté des Pyrénées, les transporteurs s'acharnent pour combler les besoins d'évasion des clients en proposant maintenant 3,3 millions de sièges par semaine alors que la saison estivale bat son plein. L'Espagne est désormais le 4e marché mondial, derrière les USA, la Chine et l'Inde.
La France occupe une 13e place, avec un million de sièges hebdomadaires en moins que nos voisins espagnols.
A ce stade, seulement 4 marchés nationaux ont plus de capacités aériennes en vente à ce stade qu'en 2019, dont la Grèce (+ 12%, pour 123 000 sièges supplémentaires).
Malgré tout, le dynamique est à la hausse des capacités, semaine après semaine.
La barre des 100 millions de sièges commercialisés chaque semaine pourrait être atteinte, si la Chine et plus globalement l'Asie se réveillent.
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