L’Association du Transport Aérien International (IATA) vient de publier les résultats de trafic pour le mois d’août 2008, qui confirment que le ralentissement continue.
La croissance du trafic passagers international a ralenti à 1,3% et succède à celle de 1,9% en juillet, qui était décevante. Les coefficients d’occupation sont tombés à 79,2%, une baisse importante par rapport aux 81% enregistrés au cours de la même période l’année dernière alors que la croissance de capacité dépassait la demande.
« Le trafic passagers a augmenté de 5,4% au cours du premier semestre de l’année. La croissance a ralenti à 1,9% en juillet et à 1,3% en août. Le contraste entre le premier semestre et les deux mois qui viennent de s’écouler est fort, a déclaré Giovanni Bisignani, Président de l’IATA dans un communiqué de presse.
"Le ralentissement a été si soudain que les compagnies aériennes n’ont pas pu ajuster assez rapidement leurs capacités. Si la baisse du prix du pétrole est un soulagement au niveau des coûts, le pétrole demeure néanmoins 30% plus cher qu’il y a un an. Et la croissance du trafic continuant de baisser, l’industrie se dirige toujours vers une perte de 5,2 milliards de dollars cette année".
La croissance du trafic passagers international a ralenti à 1,3% et succède à celle de 1,9% en juillet, qui était décevante. Les coefficients d’occupation sont tombés à 79,2%, une baisse importante par rapport aux 81% enregistrés au cours de la même période l’année dernière alors que la croissance de capacité dépassait la demande.
« Le trafic passagers a augmenté de 5,4% au cours du premier semestre de l’année. La croissance a ralenti à 1,9% en juillet et à 1,3% en août. Le contraste entre le premier semestre et les deux mois qui viennent de s’écouler est fort, a déclaré Giovanni Bisignani, Président de l’IATA dans un communiqué de presse.
"Le ralentissement a été si soudain que les compagnies aériennes n’ont pas pu ajuster assez rapidement leurs capacités. Si la baisse du prix du pétrole est un soulagement au niveau des coûts, le pétrole demeure néanmoins 30% plus cher qu’il y a un an. Et la croissance du trafic continuant de baisser, l’industrie se dirige toujours vers une perte de 5,2 milliards de dollars cette année".
La croissance de trafic des compagnies aériennes du Moyen Orient a baissé
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Voici le résultats par zone géographique. Les compagnies aériennes de la région Asie Pacifique ont enregistré une baisse de -3,1%, qui fait suite à celle de -0,5% en juillet. Les distorsions économiques liées aux Jeux Olympiques qui se sont tenus en Chine et les perspectives d’affaiblissement de l’économie japonaise ont contribué à ce déclin, précise IATA.
Tandis qu’une certaine amélioration devrait intervenir dans les mois à venir dans cet environnement morose, les économies des régions ressentent nettement l’impact de l’agitation sur les marchés financiers.
La croissance de trafic des compagnies aériennes du Moyen Orient a baissé à 4,3%, après les 5,3% enregistrés en juillet, et se situe bien en dessous de la croissance de 10,6% enregistrée au cours des six premiers mois de l’année.
En contraste, la croissance du trafic de passagers international des compagnies nord-américaines s’est accélérée et est passée de 4,2% en juillet à 5,2% en août. Elle est passée de 8,1% à 11,9% en Amérique Latine et de 1,3% à 1,6% en Europe.
Août est habituellement le mois le plus fort de l’année, mais le coefficient d’occupation de 79,2% enregistré se situe 1,8 point de pourcentage en dessous par rapport à l’année dernière. Pourtant, une nette baisse de la capacité sur les vols réguliers est prévue. Elle devrait même à peine se développer d’ici la fin de l’année explique encore IATA
« La crise de l’industrie s’intensifie et aucune région ne peut y échapper. Il faut prendre des mesures de toute urgence. De l’imposition aux frais et à l’efficacité opérationnelle, tous les domaines touchant l’activité des compagnies doivent être examinés afin de trouver des moyens de réduire les coûts et d’améliorer l’efficacité. C’est une question de survie », a continué Giovanni Bisignani. .
Tandis qu’une certaine amélioration devrait intervenir dans les mois à venir dans cet environnement morose, les économies des régions ressentent nettement l’impact de l’agitation sur les marchés financiers.
La croissance de trafic des compagnies aériennes du Moyen Orient a baissé à 4,3%, après les 5,3% enregistrés en juillet, et se situe bien en dessous de la croissance de 10,6% enregistrée au cours des six premiers mois de l’année.
En contraste, la croissance du trafic de passagers international des compagnies nord-américaines s’est accélérée et est passée de 4,2% en juillet à 5,2% en août. Elle est passée de 8,1% à 11,9% en Amérique Latine et de 1,3% à 1,6% en Europe.
Août est habituellement le mois le plus fort de l’année, mais le coefficient d’occupation de 79,2% enregistré se situe 1,8 point de pourcentage en dessous par rapport à l’année dernière. Pourtant, une nette baisse de la capacité sur les vols réguliers est prévue. Elle devrait même à peine se développer d’ici la fin de l’année explique encore IATA
« La crise de l’industrie s’intensifie et aucune région ne peut y échapper. Il faut prendre des mesures de toute urgence. De l’imposition aux frais et à l’efficacité opérationnelle, tous les domaines touchant l’activité des compagnies doivent être examinés afin de trouver des moyens de réduire les coûts et d’améliorer l’efficacité. C’est une question de survie », a continué Giovanni Bisignani. .
