"Nos emplois nous appartiennent et nous sommes en légitime défense." Aimé Musto, responsable CGT Air France à Marseille - Capture d'écran
Après la mobilisation du mardi 1er octobre 2013, les salariés CGT d'Air France, à l'aéroport de Marseille Provence ont renouvelé l'opération ce jeudi 3 octobre 2013.
Un barrage filtrant a été mis en place, aux alentours de 5 heures du matin, au niveau du rond-point permettant aux automobilistes d'accéder à la plateforme. Ce qui a entraîné la formation d'un bouchon et énervé quelques voyageurs pressés.
Pour autant, le mouvement n'a eu que "très peu d'impact sur l'activité de l'aéroport", affirme la Direction de l'aéroport.
Ce type d'actions est récurrent sur le site depuis environ 8 mois. Mais elles devraient se poursuivre et même s'intensifier depuis que le syndicat a appris que la compagnie souhaite supprimer 188 postes sur sa base de Marseille dans le cadre du plan Transform 2015.
Un barrage filtrant a été mis en place, aux alentours de 5 heures du matin, au niveau du rond-point permettant aux automobilistes d'accéder à la plateforme. Ce qui a entraîné la formation d'un bouchon et énervé quelques voyageurs pressés.
Pour autant, le mouvement n'a eu que "très peu d'impact sur l'activité de l'aéroport", affirme la Direction de l'aéroport.
Ce type d'actions est récurrent sur le site depuis environ 8 mois. Mais elles devraient se poursuivre et même s'intensifier depuis que le syndicat a appris que la compagnie souhaite supprimer 188 postes sur sa base de Marseille dans le cadre du plan Transform 2015.
"Légitime défense"
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"Il faut faire comprendre à la direction qu'elle ne peut pas faire ce qu'elle veut. Nos emplois nous appartiennent et nous sommes en légitime défense, martèle Aimé Musto, responsable CGT Air France à Marseille dans une vidéo diffusée mercredi 2 octobre 2013 sur le site Internet du syndicat.
Il y aura d'autres arrêts de travail. Nous serons mobilisés tous ensemble pour le maintien de l'emploi local d'Air France à Marseille."
Dans la même vidéo, Serge Brodero, secrétaire CHSCT CGT pour Air France à Marseille Provence estime, quant à lui, que "le discours de la direction, c'est du n'importe quoi".
Selon lui, "même si les 4 700 salariés de province sont licenciés, les escales continueront quand même de coûter cher."
Vendredi 4 octobre 2013, dans le cadre de son comité d'entreprise extraordinaire, le transporteur annoncera le détail des suppressions des emplois sur sa base de Marseille.
D'après les chiffres de la CGT, cela concernera 102 postes au service de l'aide aux voyageurs (Capet), 57 au service pistes, 12 postes de coordonnateurs, 2 au service vente et 5 à l'exploitation au sol. Soit un total de 178 emplois menacés.
Sollicitée à plusieurs reprises, la direction d'Air France n'a, pour le moment, pas donné suite à nos appels.
Il y aura d'autres arrêts de travail. Nous serons mobilisés tous ensemble pour le maintien de l'emploi local d'Air France à Marseille."
Dans la même vidéo, Serge Brodero, secrétaire CHSCT CGT pour Air France à Marseille Provence estime, quant à lui, que "le discours de la direction, c'est du n'importe quoi".
Selon lui, "même si les 4 700 salariés de province sont licenciés, les escales continueront quand même de coûter cher."
Vendredi 4 octobre 2013, dans le cadre de son comité d'entreprise extraordinaire, le transporteur annoncera le détail des suppressions des emplois sur sa base de Marseille.
D'après les chiffres de la CGT, cela concernera 102 postes au service de l'aide aux voyageurs (Capet), 57 au service pistes, 12 postes de coordonnateurs, 2 au service vente et 5 à l'exploitation au sol. Soit un total de 178 emplois menacés.
Sollicitée à plusieurs reprises, la direction d'Air France n'a, pour le moment, pas donné suite à nos appels.