La société allemande Arwe, qui gère le centre de traitement pour loueurs de voitures de l’aéroport Nice Côte d’Azur, faisait appel à des travailleurs « en détachement » payés en dessous du Smic pour des horaires importants 6 jours sur 7 - DR
Inauguré il y a trois ans, le centre de traitement pour loueurs de voitures de l’aéroport Nice Côte d’Azur (60.000 m2 sur trois niveaux pour 2 050 véhicules) a été financé, construit et exploité par le groupe Vinci (coût 50 M€) sous la forme d’un PPP de 28 ans, accordé par la société aéroportuaire.
Il regroupe l’ensemble des loueurs de voitures présents sur l’aéroport (Sixt, Avis, Hertz, Europcar).
Son exploitation a été attribuée à la société allemande Arwe qui gère des centres équivalents en Allemagne (Stuttgart, Francfort, Düsseldorf…).
A Nice, il y gère toute la logistique mutualisée depuis la réception des véhicules, leur nettoyage, leur préparation et leur stockage avant relocation, Nice étant la principale plate-forme en France pour ce type d’activités.
Il regroupe l’ensemble des loueurs de voitures présents sur l’aéroport (Sixt, Avis, Hertz, Europcar).
Son exploitation a été attribuée à la société allemande Arwe qui gère des centres équivalents en Allemagne (Stuttgart, Francfort, Düsseldorf…).
A Nice, il y gère toute la logistique mutualisée depuis la réception des véhicules, leur nettoyage, leur préparation et leur stockage avant relocation, Nice étant la principale plate-forme en France pour ce type d’activités.
Plusieurs syndicats ont dénoncé une concurrence déloyale
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Arwe faisait appel à des travailleurs « en détachement » sur l'aéroport de Nice Côte d'Azur.
Une trentaine de salariés, principalement Grecs et sous contrat allemand, renforçaient les effectifs durant la haute saison, de mars à octobre.
Selon la CFDT, ces travailleurs sous contrat allemand reviennent à 1 935 euros pour 174 heures, contre 2 270 euros pour les salariés sous contrat français.
Plusieurs syndicats ont dénoncé cette concurrence déloyale car payés en dessous du Smic pour des horaires importants 6 jours sur 7.
Par deux fois l'Inspection du travail a dressé un procès verbal pour « travail dissimulé » complété par une enquête de l’Urssaf.
La société Arwe a donc renoncé à ce dispositif et lance l’embauche via Pôle Emploi d’une cinquantaine d’emplois pour des salariés sous contrat français…
Les candidatures sont ouvertes.
Une trentaine de salariés, principalement Grecs et sous contrat allemand, renforçaient les effectifs durant la haute saison, de mars à octobre.
Selon la CFDT, ces travailleurs sous contrat allemand reviennent à 1 935 euros pour 174 heures, contre 2 270 euros pour les salariés sous contrat français.
Plusieurs syndicats ont dénoncé cette concurrence déloyale car payés en dessous du Smic pour des horaires importants 6 jours sur 7.
Par deux fois l'Inspection du travail a dressé un procès verbal pour « travail dissimulé » complété par une enquête de l’Urssaf.
La société Arwe a donc renoncé à ce dispositif et lance l’embauche via Pôle Emploi d’une cinquantaine d’emplois pour des salariés sous contrat français…
Les candidatures sont ouvertes.