La cession de la part de l’Etat pour Nice Côte d’Azur pourrait se faire entre 220 et 300 M€ - Crédit Photos : Aéroports de la Côte d’Azur
L'Etat a engagé une étude sur la cession de sa participation dans le capital des sociétés aéroportuaires, en commençant par celui de Toulouse-Blagnac.
Il a demandé à l'Agence des participations de l'Etat de prévoir l’opération selon une procédure d'appel d'offres à laquelle participeront les groupes privés mais aussi les collectivités locales si elles le souhaitent.
Pour Toulouse, l’Etat ayant besoin d’argent, il cédera immédiatement jusqu'à 49,99% du capital sur les 60 % détenus.
La Chambre de commerce et d'industrie (CCI) sera également invitée à céder une fraction de sa participation (25%).
C’est un scénario identique qui pourrait intervenir sur d’autres aéroports, dont la société aéroportuaire Nice Côte d’Azur, dans laquelle l’Etat possède 60% du capital, aux cotés de la CCI (25%) et des collectivités, dont Nice.
C’est d’ailleurs l’une des sociétés aéroportuaires qui dégage le plus d’actifs.
D’importants groupes privés sont déjà sur les rangs, comme Vinci Airport, ADP avec le Crédit Agricole.
Mais encore le fonds d'investissement tricolore, Ardian (ex-Axa Private Equity), associé à l'espagnol AENA, qui a repris en 2013 l’aéroport de Luton, fief d'EasyJet, CDC Infrastructure, en tandem avec EDF Invest ou l'allemand Fraport.
Il a demandé à l'Agence des participations de l'Etat de prévoir l’opération selon une procédure d'appel d'offres à laquelle participeront les groupes privés mais aussi les collectivités locales si elles le souhaitent.
Pour Toulouse, l’Etat ayant besoin d’argent, il cédera immédiatement jusqu'à 49,99% du capital sur les 60 % détenus.
La Chambre de commerce et d'industrie (CCI) sera également invitée à céder une fraction de sa participation (25%).
C’est un scénario identique qui pourrait intervenir sur d’autres aéroports, dont la société aéroportuaire Nice Côte d’Azur, dans laquelle l’Etat possède 60% du capital, aux cotés de la CCI (25%) et des collectivités, dont Nice.
C’est d’ailleurs l’une des sociétés aéroportuaires qui dégage le plus d’actifs.
D’importants groupes privés sont déjà sur les rangs, comme Vinci Airport, ADP avec le Crédit Agricole.
Mais encore le fonds d'investissement tricolore, Ardian (ex-Axa Private Equity), associé à l'espagnol AENA, qui a repris en 2013 l’aéroport de Luton, fief d'EasyJet, CDC Infrastructure, en tandem avec EDF Invest ou l'allemand Fraport.
Vinci Airport, bien placé pour la reprise des parts
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Un aéroport est une affaire rentable non seulement pour son activité de bases (aériennes), mais également pour les recettes annexes (commerce, parkings…).
A Nice Côte d’Azur, le réaménagement en cours des terminaux 1 et 2 mise d’ailleurs énormément sur l’accroissement de l’offre commerciale aux passagers.
Selon les économistes, la croissance de l'activité d’un aéroport serait deux fois supérieure à celle de l’activité économique générale d’un pays.
Et dans le lot des candidats, Vinci Airport semble bien placé pour la reprise des participations de l’Etat.
Depuis 2004, il a déjà repris la gestion de dix plates-formes, dont Grenoble, Quimper, Clermont-Ferrand ou Nantes.
Il se développe aussi à l’international, comme au Portugal, en acquérant en 2013 pour 3 milliards d'euros, l’opérateur national ANA, qui gère dix aéroports.
En France, Vinci Airport a porté à 8% sa participation dans le capital d'Aéroports de Paris.
A Nice Côte d’Azur, le réaménagement en cours des terminaux 1 et 2 mise d’ailleurs énormément sur l’accroissement de l’offre commerciale aux passagers.
Selon les économistes, la croissance de l'activité d’un aéroport serait deux fois supérieure à celle de l’activité économique générale d’un pays.
Et dans le lot des candidats, Vinci Airport semble bien placé pour la reprise des participations de l’Etat.
Depuis 2004, il a déjà repris la gestion de dix plates-formes, dont Grenoble, Quimper, Clermont-Ferrand ou Nantes.
Il se développe aussi à l’international, comme au Portugal, en acquérant en 2013 pour 3 milliards d'euros, l’opérateur national ANA, qui gère dix aéroports.
En France, Vinci Airport a porté à 8% sa participation dans le capital d'Aéroports de Paris.
Une entrée de la Principauté de Monaco au capital ?
Mais son intérêt pour la gestion aéroportuaire ne fascine pas localement les élus.
Dans les Alpes-Maritimes par exemple, le groupe Vinci, à travers ses filiales, est très présent avec l’A8 (Vinci Autoroute).
Mais aussi la gestion du centre de loueurs de voitures à l’aéroport, l’immobilier classique ou exceptionnel comme la Gestion de l’Allianz Riviera, grand stade de Nice dont il a assuré la construction.
D’ores et déjà, Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, a annoncé qu’il ne laisserait pas une société privée prendre une participation majoritaire dans un aéroport considéré comme infrastructure prioritaire pour le désenclavement de la Côte d’Azur, en l’absence de liaisons ferroviaires rapides et d’une autoroute plus que saturée.
Toutefois, la question se pose sur le montant que devront assumer la Métropole Nice Côte d’Azur ou d’autres collectivités (on évoque une entrée de la Principauté de Monaco, pour laquelle l’aéroport est la porte d’accès internationale) sur le rachat de la participation de l’Etat.
C’est en 2004 que l’Etat avait décentralisé la gestion aéroportuaire au niveau des collectivités locales, jusqu’alors de la compétence des CCI.
Des sociétés aéroportuaires avaient été créées, dans lesquelles l’Etat détient 60% du capital aux côtés des CCI (25%) et des collectivités locales (15%).
Avec 11,5 millions de passagers, Nice Côte d’Azur est la première plate-forme de province et la 3ème de France derrière Roissy et Orly.
Le chiffre d’affaires de la société aéroportuaire Nice Côte d’Azur atteint 220 millions d’euros.
La cession de la part de l’Etat pour Nice Côte d’Azur pourrait se faire entre 220 et 300 M€. Somme certes importante, mais qui reste une goutte d’eau face à l’endettement du pays.
Dans les Alpes-Maritimes par exemple, le groupe Vinci, à travers ses filiales, est très présent avec l’A8 (Vinci Autoroute).
Mais aussi la gestion du centre de loueurs de voitures à l’aéroport, l’immobilier classique ou exceptionnel comme la Gestion de l’Allianz Riviera, grand stade de Nice dont il a assuré la construction.
D’ores et déjà, Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, a annoncé qu’il ne laisserait pas une société privée prendre une participation majoritaire dans un aéroport considéré comme infrastructure prioritaire pour le désenclavement de la Côte d’Azur, en l’absence de liaisons ferroviaires rapides et d’une autoroute plus que saturée.
Toutefois, la question se pose sur le montant que devront assumer la Métropole Nice Côte d’Azur ou d’autres collectivités (on évoque une entrée de la Principauté de Monaco, pour laquelle l’aéroport est la porte d’accès internationale) sur le rachat de la participation de l’Etat.
C’est en 2004 que l’Etat avait décentralisé la gestion aéroportuaire au niveau des collectivités locales, jusqu’alors de la compétence des CCI.
Des sociétés aéroportuaires avaient été créées, dans lesquelles l’Etat détient 60% du capital aux côtés des CCI (25%) et des collectivités locales (15%).
Avec 11,5 millions de passagers, Nice Côte d’Azur est la première plate-forme de province et la 3ème de France derrière Roissy et Orly.
Le chiffre d’affaires de la société aéroportuaire Nice Côte d’Azur atteint 220 millions d’euros.
La cession de la part de l’Etat pour Nice Côte d’Azur pourrait se faire entre 220 et 300 M€. Somme certes importante, mais qui reste une goutte d’eau face à l’endettement du pays.