Cette disposition montre "que nous ne voulons pas de la privatisation", a défendu le rapporteur François-Michel Gonnot (UMP), soutenu par le ministre des Transports Gilles de Robien.
L'opposition a, elle, de nouveau exprimé ses craintes d'une "privatisation larvée", selon l'expression d'Odile Saugues (PS). "Ce n'est pas une garantie", a estimé François Asensi (PCF) qui a évoqué aussi le "risque de voir émerger une minorité de blocage privée".
L'Assemblée a également précisé que "l'Etat détiendra l'intégralité du capital initial de la nouvelle société", dont les statuts initiaux seront fixés par décret. Il est également prévu que les mandats des sept représentants de salariés élus en juin 2004 seront maintenus jusqu'au terme de leur mandat, soit juillet
ADP pourra exercer des activités non aéroportuaires
Les députés ont aussi voté la possibilité pour ADP d'exercer une activité non aéroportuaire, "pour permettre son développement", selon M. Gonnot. Cet article précise également le cahier des charges d'ADP qui fixe les conditions dans lesquelles la société assure les services publics qui lui sont confiés.
M. Asensi s'est inquiété que "les activités annexes deviennent les activités principales", éloignant ainsi ADP "de son coeur de métier" et notamment de ses missions services publics. "Il faut éviter que certaines activités prennent le pas sur les missions d'ADP", a également affirmé Jean-Pierre Blazy (PS).
La rédaction - redaction@tourmag.com
L'opposition a, elle, de nouveau exprimé ses craintes d'une "privatisation larvée", selon l'expression d'Odile Saugues (PS). "Ce n'est pas une garantie", a estimé François Asensi (PCF) qui a évoqué aussi le "risque de voir émerger une minorité de blocage privée".
L'Assemblée a également précisé que "l'Etat détiendra l'intégralité du capital initial de la nouvelle société", dont les statuts initiaux seront fixés par décret. Il est également prévu que les mandats des sept représentants de salariés élus en juin 2004 seront maintenus jusqu'au terme de leur mandat, soit juillet
ADP pourra exercer des activités non aéroportuaires
Les députés ont aussi voté la possibilité pour ADP d'exercer une activité non aéroportuaire, "pour permettre son développement", selon M. Gonnot. Cet article précise également le cahier des charges d'ADP qui fixe les conditions dans lesquelles la société assure les services publics qui lui sont confiés.
M. Asensi s'est inquiété que "les activités annexes deviennent les activités principales", éloignant ainsi ADP "de son coeur de métier" et notamment de ses missions services publics. "Il faut éviter que certaines activités prennent le pas sur les missions d'ADP", a également affirmé Jean-Pierre Blazy (PS).
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