Le tribunal de commerce du Havre, doit entendre les parties et se prononcer vendredi prochain sur l'avenir de l'entreprise qui emploie 70 salariés. En grande difficulté, Air Atlantique avait sollicité, fin décembre, l'assistance du tribunal de commerce qui avait nommé un administrateur provisoire.
Elle avait dans le même temps suspendu les lignes qu'elle exploitait au départ du Havre vers Nantes, Toulouse et Bruxelles, de Saint-Etienne vers Paris et Nantes et entre La Rochelle et Paris.
La compagnie perd un million d'euros par mois
Selon Jean-Louis Jegaden, administrateur communiste de la Société d'économie mixte locale (Seml) propriétaire d'Air Atlantique et dont le conseil général est actionnaire à 70%, la compagnie perd un million d'euros par mois.
Le président du conseil général qui est aussi président de la Seml, le sénateur UMP Charles Revet avait indiqué début janvier qu'il n'était plus question pour cette collectivité de "remettre de l'argent" dans l'entreprise et qu'il était "à la recherche d'un repreneur".
Il avait engagé le rachat de cette compagnie en novembre 2002 pour pallier le retrait d'Air France qui avait réduit quelques mois auparavant sa desserte du Havre. Une initiative qui coûtera cher aux contribuables départementaux sans compter les indemnités de licenciement à venir, Air Atlantique ayant peu de chances d'intéresser un repreneur...
Elle avait dans le même temps suspendu les lignes qu'elle exploitait au départ du Havre vers Nantes, Toulouse et Bruxelles, de Saint-Etienne vers Paris et Nantes et entre La Rochelle et Paris.
La compagnie perd un million d'euros par mois
Selon Jean-Louis Jegaden, administrateur communiste de la Société d'économie mixte locale (Seml) propriétaire d'Air Atlantique et dont le conseil général est actionnaire à 70%, la compagnie perd un million d'euros par mois.
Le président du conseil général qui est aussi président de la Seml, le sénateur UMP Charles Revet avait indiqué début janvier qu'il n'était plus question pour cette collectivité de "remettre de l'argent" dans l'entreprise et qu'il était "à la recherche d'un repreneur".
Il avait engagé le rachat de cette compagnie en novembre 2002 pour pallier le retrait d'Air France qui avait réduit quelques mois auparavant sa desserte du Havre. Une initiative qui coûtera cher aux contribuables départementaux sans compter les indemnités de licenciement à venir, Air Atlantique ayant peu de chances d'intéresser un repreneur...