A 7h20 ce vendredi 1er décembre 2017, décollera le premier A320 aux couleurs bleus électriques de Joon. Direction : Berlin, puis Barcelone, Lisbonne, et Porto.
Au printemps prochain, la dernière née du groupe AIr France-KLM s'envolera aussi vers Rome, Naples, Oslo et Istanbul. Avant d'ouvrir, sur A340 puis A350, ses activités au long-courrier : Mahé (Seychelles), Fortaleza (Brésil) mais aussi Le Caire (Egypte), Le Cap (Afrique du Sud) et Téhéran (Iran). "Les premiers résultats en terme de ventes sont très positifs", indique le jeune patron de Joon, Jean-Michel Mathieu. "Sur le long-courrier, les engagements sont très prometteurs. Les clients sont au rendez-vous".
Lire aussi : Air France : Joon lancera 7 nouvelles destinations moyen et long-courrier en 2018
Evoquée en septembre 2016 lors de la présentation du plan d'avenir "Trust together", imaginé par Jean-Marc Janaillac et la direction d'Air France, Joon aura mis un à éclore sur le tarmac de Roissy. Une année agitée de grèves et de combats syndicaux, avant que les pilotes, via le SNPL, valident finalement la création d'une nouvelle compagnie, en juillet dernier.
"C'est un grand moment pour nous", se félicite Franck Terner, directeur général d'Air France, lors de la présentation des avions à la presse, jeudi 30 novembre, dans les hangars d'Air France Industries. Le cheval de bataille de Joon : son positionnement, "hybride", entre low-cost et compagnie classique, la compagnie se destinant avant tout à attirer les "18-35 ans".
Au printemps prochain, la dernière née du groupe AIr France-KLM s'envolera aussi vers Rome, Naples, Oslo et Istanbul. Avant d'ouvrir, sur A340 puis A350, ses activités au long-courrier : Mahé (Seychelles), Fortaleza (Brésil) mais aussi Le Caire (Egypte), Le Cap (Afrique du Sud) et Téhéran (Iran). "Les premiers résultats en terme de ventes sont très positifs", indique le jeune patron de Joon, Jean-Michel Mathieu. "Sur le long-courrier, les engagements sont très prometteurs. Les clients sont au rendez-vous".
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Evoquée en septembre 2016 lors de la présentation du plan d'avenir "Trust together", imaginé par Jean-Marc Janaillac et la direction d'Air France, Joon aura mis un à éclore sur le tarmac de Roissy. Une année agitée de grèves et de combats syndicaux, avant que les pilotes, via le SNPL, valident finalement la création d'une nouvelle compagnie, en juillet dernier.
"C'est un grand moment pour nous", se félicite Franck Terner, directeur général d'Air France, lors de la présentation des avions à la presse, jeudi 30 novembre, dans les hangars d'Air France Industries. Le cheval de bataille de Joon : son positionnement, "hybride", entre low-cost et compagnie classique, la compagnie se destinant avant tout à attirer les "18-35 ans".
Game of Thrones et jus de baobab
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A quoi peuvent s'attendre ces derniers ?
A bord des 6 A320 version Joon, deux classes, une "business" de 24 sièges, et une éco de 141 sièges. Tous les passagers se verront offrir une consommation d'accueil : café, thé, jus de fruit ou eau. Pour le reste toute la carte sera payante, avec une soixantaine de produits dans un esprit bio et novateur : tapas, smoothies, jus de baobab, bière "La Parisienne"...
Lire aussi : Joon, petite sœur d'Air France, prendra son envol le 1er décembre 2017
Celle qui se présente comme "l'incubateur d'innovations d'Air France", propose naturellement des produits technologiques. Une application dédiée ou des recharges USB sur chaque siège, d'abord.
Un réseau de streaming interne, ensuite, permet de profiter d'une vaste offre audiovisuelle pendant le vol, qui sera renouvelée tous les mois. Le tout avec une ligne éditoriale marquée : Game of Thrones, Légion, ou encore Red Bull TV et Brut.
A bord des 6 A320 version Joon, deux classes, une "business" de 24 sièges, et une éco de 141 sièges. Tous les passagers se verront offrir une consommation d'accueil : café, thé, jus de fruit ou eau. Pour le reste toute la carte sera payante, avec une soixantaine de produits dans un esprit bio et novateur : tapas, smoothies, jus de baobab, bière "La Parisienne"...
Lire aussi : Joon, petite sœur d'Air France, prendra son envol le 1er décembre 2017
Celle qui se présente comme "l'incubateur d'innovations d'Air France", propose naturellement des produits technologiques. Une application dédiée ou des recharges USB sur chaque siège, d'abord.
Un réseau de streaming interne, ensuite, permet de profiter d'une vaste offre audiovisuelle pendant le vol, qui sera renouvelée tous les mois. Le tout avec une ligne éditoriale marquée : Game of Thrones, Légion, ou encore Red Bull TV et Brut.
"Moderne mais pas décalée et déglinguée"
Le nouvel esprit que veut insuffler la marque ("Joon est un créateur de mode", à en croire les campagnes de publicité) passe aussi par des uniformes PNC "novateurs et décalés", comme ils avaient été présentés le 25 septembre dernier.
Mais attention, "moderne et actuel ne veut pas dire décalé et déglingué" veut rassurer Bruno Duval, "chief innovation officer" de la jeune compagnie française.
Il précise par exemple que si les PNC pourront porter des baskets, ils ont aussi le choix avec des ballerines et mocassins. "L'idée n'est pas de vouloir faire décalé à tout prix mais aussi de garder la culture et le sérieux d'Air France à bord".
#Joon : présentation des uniformes PNC "novateurs et décalés" pic.twitter.com/KTqb08yOz0
— Pierre Georges (@pierre_geo) 25 septembre 2017
Mais attention, "moderne et actuel ne veut pas dire décalé et déglingué" veut rassurer Bruno Duval, "chief innovation officer" de la jeune compagnie française.
Il précise par exemple que si les PNC pourront porter des baskets, ils ont aussi le choix avec des ballerines et mocassins. "L'idée n'est pas de vouloir faire décalé à tout prix mais aussi de garder la culture et le sérieux d'Air France à bord".
Flashmob et SNPL au menu du premier vol
Si la direction d'Air France joue la carte de l'optimisme pour l'avenir, la première journée d'exploitation de Joon ne fait toutefois pas l'unanimité. Elle marque, d'après l'intersyndicale PNC Air France, "les prémices de la fin du modèle social et historique du PNC Air France", d'après un communiqué envoyé le 27 novembre.
Car, comme annoncé ces derniers mois, les 140 premiers PNC de Joon ont été recrutés en externe, embauchés à des niveaux inférieurs à leurs collègues de la maison-mère. Aucun préavis de grève n'a été posé par les syndicats d'hôtesses et stewards, qui appellent plus symboliquement à un flash mob. Ils réclament "l'intégration des PNC Joon à Air France, pour un contrat unique PNC Air France et Joon à Air France, et pour un développement des lignes et des emplois au sein de la maison mère".
Les pilotes viennent bien, eux, d'Air France, comme ils l'avaient négocié avec la direction. Et qui s'est porté volontaires pour prendre les commandes des premiers vols Joon ? "Vous ne devinerez jamais", aurait répondu, "hilare", Jean-Marc Janaillac, dans des propos rapportés par Challenges.
Ironie de l'histoire ou provocation, il s'agirait du président du SNPL, Philippe Evain, vent debout contre Joon ces derniers mois, et de Gilles Laurent, patron des pilotes AF, qui a démissionné du comité exécutif de la compagnie l'été dernier...
Car, comme annoncé ces derniers mois, les 140 premiers PNC de Joon ont été recrutés en externe, embauchés à des niveaux inférieurs à leurs collègues de la maison-mère. Aucun préavis de grève n'a été posé par les syndicats d'hôtesses et stewards, qui appellent plus symboliquement à un flash mob. Ils réclament "l'intégration des PNC Joon à Air France, pour un contrat unique PNC Air France et Joon à Air France, et pour un développement des lignes et des emplois au sein de la maison mère".
Les pilotes viennent bien, eux, d'Air France, comme ils l'avaient négocié avec la direction. Et qui s'est porté volontaires pour prendre les commandes des premiers vols Joon ? "Vous ne devinerez jamais", aurait répondu, "hilare", Jean-Marc Janaillac, dans des propos rapportés par Challenges.
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