Transform 2015 vise à réduire d' environ 10% du personnel (5122 départs sur 49300 employés) et à gagner 20% de productivité supplémentaire au personnel restant. /photo dr
Tout marchait comme sur des roulettes depuis le début des négociations paritaires sur le plan Transform 2015.
Un Plan qui vise à réduire d'environ 10% du personnel (5122 départs sur 49300 employés) et de gagner 20% de productivité supplémentaire au personnel restant.
La répartition des départs par catégorie a été estimée à 3 022 personnel sol dont 966 départs en retraite et 2 056 départs volontaires.
1 506 PNC également en partance dont 612 départs à la retraite et 904 départs volontaires. Quant aux pilotes le plan prévoit 594 départs (144 retraites et 450 volontaires).
Avec l'accord de la CFDT, FO et de la CFE-CGC, les personnels sol ont accepté les nouvelles conditions qui lui ont été faites sauf que la CGT, non signataire, conteste cet accord s'appuyant sur un arrêt de la Cour de cassation qui stipule que les voix de l'Unac ne peuvent s'additionner à celles de la CFE-CGC.
Ce qui fait retomber la représentativité de la CGC à 8,32% et le total des voix signataires en dessous des 30% requis par la loi. Et plus globalement la CGT défend le fait que le personnel sol ne constitue pas un collège électoral en soi.
Le tribunal d'Aubervilliers a été saisi et l'audience a été fixée au 20 septembre.
Un Plan qui vise à réduire d'environ 10% du personnel (5122 départs sur 49300 employés) et de gagner 20% de productivité supplémentaire au personnel restant.
La répartition des départs par catégorie a été estimée à 3 022 personnel sol dont 966 départs en retraite et 2 056 départs volontaires.
1 506 PNC également en partance dont 612 départs à la retraite et 904 départs volontaires. Quant aux pilotes le plan prévoit 594 départs (144 retraites et 450 volontaires).
Avec l'accord de la CFDT, FO et de la CFE-CGC, les personnels sol ont accepté les nouvelles conditions qui lui ont été faites sauf que la CGT, non signataire, conteste cet accord s'appuyant sur un arrêt de la Cour de cassation qui stipule que les voix de l'Unac ne peuvent s'additionner à celles de la CFE-CGC.
Ce qui fait retomber la représentativité de la CGC à 8,32% et le total des voix signataires en dessous des 30% requis par la loi. Et plus globalement la CGT défend le fait que le personnel sol ne constitue pas un collège électoral en soi.
Le tribunal d'Aubervilliers a été saisi et l'audience a été fixée au 20 septembre.
Alexandre de Juniac accepterat-il de rouvrir les discussions ?
En attendant cette échéance, les représentants syndicaux se sont fait préciser les conditions d'accompagnement du personnel sol.
Il s'agir d'un accompagnement équivalent à six mois de salaires pour les personnels dont les cotisations permettent de prendre une retraire anticipée, l'accompagnement financier pour une création d'entreprise, une formation ou un reclassement pour les autres.
Une source syndicale indique que près de 600 départs volontaires seraient prévus dans les fonctions passage (embarquement, check in) et 560 postes dans les fonctions support (au commercial/marketing, etc).
Les "volontaires" ont jusqu'au mois de novembre 2012 pour réfléchir avant de s'inscrire sur la liste des partants. Fin 2013, ils devront avoir quitté l'entreprise.
Les PNC consultés se sont prononcés majoritairement pour un rejet des propositions patronales comme nous vous l'indiquions hier matin et l'Unac a appelé hier soir la DRH d'Air France à un retour à la table des négociations.
Reste à savoir si Alexandre de Juniac acceptera de rouvrir les discussions ou si, au contraire, il mettra ses menaces à exécution pour aboutir à des départs contraints.
Quant à la proposition d'une prime de six mois de salaires accordée aux pilotes qui accepteraient de partir chez Transavia pendant trois ans, il n'est pas certain que la compagnie trouve les 60 volontaires requis pour accompagner l'augmentation de la flotte de Transavia de six machines supplémentaires...
Cette annonce a surtout eu pour effet de mettre en évidence la perversité des négociations par catégorie. De quoi créer la zizanie parmi les troupes plutôt que la motivation nécessaire à l'effort...
Il s'agir d'un accompagnement équivalent à six mois de salaires pour les personnels dont les cotisations permettent de prendre une retraire anticipée, l'accompagnement financier pour une création d'entreprise, une formation ou un reclassement pour les autres.
Une source syndicale indique que près de 600 départs volontaires seraient prévus dans les fonctions passage (embarquement, check in) et 560 postes dans les fonctions support (au commercial/marketing, etc).
Les "volontaires" ont jusqu'au mois de novembre 2012 pour réfléchir avant de s'inscrire sur la liste des partants. Fin 2013, ils devront avoir quitté l'entreprise.
Les PNC consultés se sont prononcés majoritairement pour un rejet des propositions patronales comme nous vous l'indiquions hier matin et l'Unac a appelé hier soir la DRH d'Air France à un retour à la table des négociations.
Reste à savoir si Alexandre de Juniac acceptera de rouvrir les discussions ou si, au contraire, il mettra ses menaces à exécution pour aboutir à des départs contraints.
Quant à la proposition d'une prime de six mois de salaires accordée aux pilotes qui accepteraient de partir chez Transavia pendant trois ans, il n'est pas certain que la compagnie trouve les 60 volontaires requis pour accompagner l'augmentation de la flotte de Transavia de six machines supplémentaires...
Cette annonce a surtout eu pour effet de mettre en évidence la perversité des négociations par catégorie. De quoi créer la zizanie parmi les troupes plutôt que la motivation nécessaire à l'effort...
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