La CGT prévoit d’entamer une série de consultations dans la première semaine de juillet qui pourrait conduire à un mouvement social « si la majorité des salariés veut s’engager ». Photo DR Air France
Y aura-t-il une majorité syndicale pour donner un avis favorable au plan de suppression de 5122 emplois d’ici à fin 2014, et au gain de productivité de 20% imposé aux quelque 40 000 collaborateurs restants ?
En cas d’avis favorable, Alexandre de Juniac, le Pdg d’Air France s’est engagé à n’avoir recours qu’à des départs volontaires jusqu’à la fin de l’année 2013.
Mais des licenciements pourraient avoir lieu dès 2014 si le nombre de départs se révélait insuffisant..
Sur les 5122 équivalents temps pleins, près de 800 emplois font l’objet de départs naturels chaque année. Ce sont donc sur près de 3400 emplois que se porte le plan de départs.
Le service le plus impacté par le plan est celui de l’exploitation même si sur tous les services une centaine de postes et parfois plusieurs centaines sont remis en question.
En cas d’avis favorable, Alexandre de Juniac, le Pdg d’Air France s’est engagé à n’avoir recours qu’à des départs volontaires jusqu’à la fin de l’année 2013.
Mais des licenciements pourraient avoir lieu dès 2014 si le nombre de départs se révélait insuffisant..
Sur les 5122 équivalents temps pleins, près de 800 emplois font l’objet de départs naturels chaque année. Ce sont donc sur près de 3400 emplois que se porte le plan de départs.
Le service le plus impacté par le plan est celui de l’exploitation même si sur tous les services une centaine de postes et parfois plusieurs centaines sont remis en question.
La CGT a fait savoir qu’elle ne cautionnerait pas ce plan
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D’ores et déjà la CGT a fait savoir qu’elle ne cautionnerait pas ce plan et que en comité d’entreprise de la direction des opérations aériennes, la décision avait déjà été prise de rejeter la proposition patronale.
Pour la CGT, le plan Transform 2015 n’est « ni un plan d’avenir, ni un projet industriel mais un plan d‘explosion », ainsi que l’affirme le porte-parole, David Ricatte.
Le syndicat mentionne pêle-mêle l’aveuglement d’Air France vis-à-vis des low cost et des compagnies du Golfe depuis dix ans, dénonce le recours à l’externalisation, notamment de la maintenance au Maroc, mettant en danger la sécurité.
Le syndicat n’accepte pas la stratégie de l’électrochoc d’Alexandre de Juniac, regrette l’opacité sur l’état véritable des finances d’Air France, souhaite un détail précis de l’accompagnement financier entourant les départs volontaires, etc.
Pour la CGT, le plan Transform 2015 n’est « ni un plan d’avenir, ni un projet industriel mais un plan d‘explosion », ainsi que l’affirme le porte-parole, David Ricatte.
Le syndicat mentionne pêle-mêle l’aveuglement d’Air France vis-à-vis des low cost et des compagnies du Golfe depuis dix ans, dénonce le recours à l’externalisation, notamment de la maintenance au Maroc, mettant en danger la sécurité.
Le syndicat n’accepte pas la stratégie de l’électrochoc d’Alexandre de Juniac, regrette l’opacité sur l’état véritable des finances d’Air France, souhaite un détail précis de l’accompagnement financier entourant les départs volontaires, etc.
Quid du financement du plan de départs volontaires
Le précédent plan de départs volontaires de 2009 avait coûté plus de 250 millions d’euros à l’entreprise, pour 1800 départs.
« Avec quel argent paie-t-on aujourd’hui un nombre de départs multiplié par deux ? »s’interroge le porte-parole
Reste que les autres syndicats pourraient se montrer plus ouverts aux arguments patronaux même si certains d‘entre eux souhaitent que le recours aux licenciements ne se mette en place qu‘à la fin de 2014.
Pour l’heure, seul l’UNSA a répondu favorablement à la proposition de la CGT d’organiser une séance de travail intersyndicale.
La CGT prévoit d’entamer une série de consultations dans la première semaine de juillet qui pourrait conduire à un mouvement social « si la majorité des salariés veut s’engager ».
Mais le syndicat juge prématuré d’annoncer un quelconque mouvement social.
« Avec quel argent paie-t-on aujourd’hui un nombre de départs multiplié par deux ? »s’interroge le porte-parole
Reste que les autres syndicats pourraient se montrer plus ouverts aux arguments patronaux même si certains d‘entre eux souhaitent que le recours aux licenciements ne se mette en place qu‘à la fin de 2014.
Pour l’heure, seul l’UNSA a répondu favorablement à la proposition de la CGT d’organiser une séance de travail intersyndicale.
La CGT prévoit d’entamer une série de consultations dans la première semaine de juillet qui pourrait conduire à un mouvement social « si la majorité des salariés veut s’engager ».
Mais le syndicat juge prématuré d’annoncer un quelconque mouvement social.