Le groupe Ionis, spécialisé dans la formation au management, avait proposé au tribunal de se substituer à Seven group aux mêmes conditions, sous réserve de pouvoir bénéficier d'un délai de cinq jours pour approfondir sa connaissance de la compagnie.
Le tribunal doit décider mardi prochain, soit de substituer Ionis à Seven group, soit d'annuler le plan de cession, si Ionis ne remplit pas les conditions exigées ou désire retirer sa candidature. L'annulation du plan de cession signifierait, soit la réouverture d'une nouvelle période d'observation, si les finances de la compagnie le permettent, soit sa liquidation judiciaire.
De sources proches du dossier, on indiquait que le Conseil supérieur de l'aviation civile devrait se réunir lundi pour examiner cette nouvelle offre. Les licences d'exploitation des compagnies aériennes sont délivrées par le ministre des Transports sur avis consultatif du Conseil supérieur de l'aviation marchande (CSAM).
Ionis est étranger au secteur du transport aérien
Le fonds d'investissement Seven group, détenteur de la compagnie italienne Azzura Air, avait été désigné le 5 novembre par le tribunal de commerce de Montpellier comme repreneur, mais n'a depuis pas été en mesure de verser les 11 millions d'euros nécessaires. Il a demandé un nouveau délai de 11 jours qui a été refusé par le Tribunal.
Bien entendu, on peut se poser des questions sur ce choix, compte tenu du fait que l'intérêt d'Ionis tenait, au départ, uniquement à la filiale d'Air Littoral (l'Esma), spécialisée dans la formation des métiers de l'aéronautique. Le métier de transporteur aérien échappe donc, à priori complètement, à cet organisme.
Alors, va-t-on de nouveau vers un scénario à la Aéris ? Les jours à venir nous le diront, mais espérons que les salariés sauront prendre un peu plus tôt les devants pour prendre leur avenir en main en proposant une reprise de leur propre entreprise. Au fur et à mesure que les jours s'écoulent, ce scénario semble de plus en plus plausible...
Affaire à suivre...
JdaL avecAfp - 19 décembre 2003
redaction@tourmag.com
Air Littoral, à la tête d'un millier de salariés pour une flotte de 32 appareils, avait dû se résoudre à déposer le bilan le 21 août, faute de rembourser une dette publique de 67 millions d'euros.
Le tribunal doit décider mardi prochain, soit de substituer Ionis à Seven group, soit d'annuler le plan de cession, si Ionis ne remplit pas les conditions exigées ou désire retirer sa candidature. L'annulation du plan de cession signifierait, soit la réouverture d'une nouvelle période d'observation, si les finances de la compagnie le permettent, soit sa liquidation judiciaire.
De sources proches du dossier, on indiquait que le Conseil supérieur de l'aviation civile devrait se réunir lundi pour examiner cette nouvelle offre. Les licences d'exploitation des compagnies aériennes sont délivrées par le ministre des Transports sur avis consultatif du Conseil supérieur de l'aviation marchande (CSAM).
Ionis est étranger au secteur du transport aérien
Le fonds d'investissement Seven group, détenteur de la compagnie italienne Azzura Air, avait été désigné le 5 novembre par le tribunal de commerce de Montpellier comme repreneur, mais n'a depuis pas été en mesure de verser les 11 millions d'euros nécessaires. Il a demandé un nouveau délai de 11 jours qui a été refusé par le Tribunal.
Bien entendu, on peut se poser des questions sur ce choix, compte tenu du fait que l'intérêt d'Ionis tenait, au départ, uniquement à la filiale d'Air Littoral (l'Esma), spécialisée dans la formation des métiers de l'aéronautique. Le métier de transporteur aérien échappe donc, à priori complètement, à cet organisme.
Alors, va-t-on de nouveau vers un scénario à la Aéris ? Les jours à venir nous le diront, mais espérons que les salariés sauront prendre un peu plus tôt les devants pour prendre leur avenir en main en proposant une reprise de leur propre entreprise. Au fur et à mesure que les jours s'écoulent, ce scénario semble de plus en plus plausible...
Affaire à suivre...
JdaL avecAfp - 19 décembre 2003
redaction@tourmag.com
Air Littoral, à la tête d'un millier de salariés pour une flotte de 32 appareils, avait dû se résoudre à déposer le bilan le 21 août, faute de rembourser une dette publique de 67 millions d'euros.