Crédit: Ch. DUROCHER - Tahitipresse
"Nous avons pris beaucoup de retard sur la préparation de lancement de ces deux lignes. On ne sait toujours pas dans quelle aérogare nous irons à New York. On ne sait pas non plus avec quelle compagnie américaine nous serons en coopération commerciale", a souligné Christian Vernaudon.
"Il y a urgence. Nous sommes aujourd'hui à J moins un an. Nous ne sommes pas loin de la catastrophe en terme de timing". La direction générale déplore "l'absence de contact entre Air Tahiti Nui et Air France sur les six derniers mois", durant lesquels la compagnie était présidée par Geffry Salmon.
Dans ce sens, les deux nouveaux directeurs généraux, Christian Vernaudon et Nelson Lévy, quitteront mardi soir le territoire pour Paris: "Une rencontre avec le PDG d'Air France Jean-Cyril Spinetta est programmée", a annoncé la direction.
"Nous souhaitons notamment lui confirmer notre état d'esprit de travail en commun sur la route Papeete-Paris", a poursuivi Christian Vernaudon, ajoutant: "Nous sommes maintenant à un seuil d'équilibre où il est sain qu'Air New Zealand et Air France continuent à desservir la Polynésie française".
500.000 touristes visés dans les cinq prochaines années
En revanche, la desserte de la Chine par la compagnie polynésienne n'est plus aujourd'hui une priorité. "Nous ne voulons pas nous précipiter sur la Chine. Il faut attendre que le marché soit prêt, c'est-à-dire dans cinq ou six ans", a expliqué Nelson Lévy. "
Ce qui ne nous empêche pas de déjà travailler sur ce marché, puisqu'Air Tahiti Nui a signé des accords avec China Eastern Airlines qui achemine les Chinois de Shanghai et Pékin jusqu'à Tokyo et Osaka que nous desservons".
Quant au financement du cinquième airbus, il reste désormais un point en négociation. " Il s'agit de l'agrément en loi Girardin pour cet appareil, qui est un enjeu de 4 milliards de Fcfp (environ 34 millions d'euros).
"Nous avons l'intention dans ce sens de nous rendre à Bercy, au ministère des Finances. Nous le ferons en tant que société avant d'envisager une intervention politique", a expliqué Christian Vernaudon. Rappelons que le nouveau gouvernement ambitionne d'atteindre les 500.000 touristes dans les cinq prochaines années.
"Il y a urgence. Nous sommes aujourd'hui à J moins un an. Nous ne sommes pas loin de la catastrophe en terme de timing". La direction générale déplore "l'absence de contact entre Air Tahiti Nui et Air France sur les six derniers mois", durant lesquels la compagnie était présidée par Geffry Salmon.
Dans ce sens, les deux nouveaux directeurs généraux, Christian Vernaudon et Nelson Lévy, quitteront mardi soir le territoire pour Paris: "Une rencontre avec le PDG d'Air France Jean-Cyril Spinetta est programmée", a annoncé la direction.
"Nous souhaitons notamment lui confirmer notre état d'esprit de travail en commun sur la route Papeete-Paris", a poursuivi Christian Vernaudon, ajoutant: "Nous sommes maintenant à un seuil d'équilibre où il est sain qu'Air New Zealand et Air France continuent à desservir la Polynésie française".
500.000 touristes visés dans les cinq prochaines années
En revanche, la desserte de la Chine par la compagnie polynésienne n'est plus aujourd'hui une priorité. "Nous ne voulons pas nous précipiter sur la Chine. Il faut attendre que le marché soit prêt, c'est-à-dire dans cinq ou six ans", a expliqué Nelson Lévy. "
Ce qui ne nous empêche pas de déjà travailler sur ce marché, puisqu'Air Tahiti Nui a signé des accords avec China Eastern Airlines qui achemine les Chinois de Shanghai et Pékin jusqu'à Tokyo et Osaka que nous desservons".
Quant au financement du cinquième airbus, il reste désormais un point en négociation. " Il s'agit de l'agrément en loi Girardin pour cet appareil, qui est un enjeu de 4 milliards de Fcfp (environ 34 millions d'euros).
"Nous avons l'intention dans ce sens de nous rendre à Bercy, au ministère des Finances. Nous le ferons en tant que société avant d'envisager une intervention politique", a expliqué Christian Vernaudon. Rappelons que le nouveau gouvernement ambitionne d'atteindre les 500.000 touristes dans les cinq prochaines années.