Pour l'Umih et le GNC, l'annonce commune faite par AirBnb et la Mairie de Paris, jeudi 31 mars 2016, n'est que "poudre aux yeux et faux-semblants".
Dans un communiqué, les deux organisations dénoncent une opération qui "essaye de faire oublier la réalité de l'industrialisation de la location meublée en France."
Elles craignent qu'elle ait pour objectif "d'enterrer le débat annoncé au Parlement sur ce sujet lors de l'examen du projet de loi pour une République Numérique".
D'après l'Umih et le GNC, un tel accord "ne restaurera pas une saine concurrence et n'empêchera pas les dérives." Ils demandent également plus de transparence sur l'identité des loueurs pour qui AirBnb se charge de collecter la taxe de séjour.
A la suite de quoi, les deux syndicats formulent plusieurs propositions : obliger le loueur à s'inscrire auprès des autorités sur un registre et demander aux plateformes d'indiquer la qualité de l'annonceur et le nombre d'annonces dont il est l'auteur.
Ils réclament aussi la sécurisation des avis en ligne, l'obligation pour les plateformes de faire un rappel au loueur de ses droits et obligations et de déclarer auprès de l'Autorité Administrative les revenus générés par la cente de biens et la fourniture de services.
L'Umih et le GNC attendent, par ailleurs, la fixation d'une durée minimale de séjour de 7 jours et maximale de 50 jours par an pour les propriétaires.
Dans un communiqué, les deux organisations dénoncent une opération qui "essaye de faire oublier la réalité de l'industrialisation de la location meublée en France."
Elles craignent qu'elle ait pour objectif "d'enterrer le débat annoncé au Parlement sur ce sujet lors de l'examen du projet de loi pour une République Numérique".
D'après l'Umih et le GNC, un tel accord "ne restaurera pas une saine concurrence et n'empêchera pas les dérives." Ils demandent également plus de transparence sur l'identité des loueurs pour qui AirBnb se charge de collecter la taxe de séjour.
A la suite de quoi, les deux syndicats formulent plusieurs propositions : obliger le loueur à s'inscrire auprès des autorités sur un registre et demander aux plateformes d'indiquer la qualité de l'annonceur et le nombre d'annonces dont il est l'auteur.
Ils réclament aussi la sécurisation des avis en ligne, l'obligation pour les plateformes de faire un rappel au loueur de ses droits et obligations et de déclarer auprès de l'Autorité Administrative les revenus générés par la cente de biens et la fourniture de services.
L'Umih et le GNC attendent, par ailleurs, la fixation d'une durée minimale de séjour de 7 jours et maximale de 50 jours par an pour les propriétaires.
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