Si les Parisiens pourront (ou pas !) se baigner dans la Seine dès cet été, les touristes peuvent désormais explorer la « plus belle avenue de la capitale » sans polluer, ou presque, et dans le silence.
Leader des croisières à travers la capitale avec trois millions de passagers en 2024, et créateur d’une marque devenue iconique à travers le monde, la Compagnie des Bateaux-Mouches prépare le verdissement de sa flotte composée d’une dizaine de bateaux.
A ce titre, elle vient de signer une prolongation de la convention d’occupation domaniale (jusqu’en 2037) pour son embarcadère situé à proximité du pont de l’Alma, avec Haropa Port, la société qui gère le port fluvio-maritime de l’axe Seine, de Paris jusqu’au Havre.
Cette opération va permettre à la compagnie d’amortir plus facilement les investissements nécessaires pour naviguer plus propre.
Lire aussi : Tourisme à Paris : une dynamique portée par l'événementiel
Leader des croisières à travers la capitale avec trois millions de passagers en 2024, et créateur d’une marque devenue iconique à travers le monde, la Compagnie des Bateaux-Mouches prépare le verdissement de sa flotte composée d’une dizaine de bateaux.
A ce titre, elle vient de signer une prolongation de la convention d’occupation domaniale (jusqu’en 2037) pour son embarcadère situé à proximité du pont de l’Alma, avec Haropa Port, la société qui gère le port fluvio-maritime de l’axe Seine, de Paris jusqu’au Havre.
Cette opération va permettre à la compagnie d’amortir plus facilement les investissements nécessaires pour naviguer plus propre.
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La difficulté du tout électrique

La signature de l'accord entre Haropa Port et la Compagnie des Bateaux-Mouches - Photo : T.Beaurepère
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Déjà en 2012, la Compagnie des Bateaux-Mouches (créée par Jean Bruel en 1949) avait envisagé de développer une flotte naviguant à l’hydrogène. L’idée fut abandonnée, à cause de la complexité pour gérer le stockage.
Depuis 2017, les navires fonctionnent au GPL (gaz de pétrole liquéfié), un carburant moins polluant. Une nouvelle étape est engagée depuis quelques mois.
« Le transport fluvial de passagers doit évoluer. Nous avons pour ambition de « rétrofiter » l’intégralité de la flotte d’ici une dizaine d’années, avec une propulsion hybride qui permettra de réduire les émissions de C02 de 90% » précise le directeur général, Taoufiq El Amrani.
Le tout électrique est impossible pour les six bateaux de passagers qui réalisent sept à neuf rotations par jour, un programme incompatible avec des temps de recharge trop longs. Les bateaux fonctionneront avec des moteurs électriques à 75%, complétés par une propulsion thermique.
En revanche, une réflexion est en cours pour les bateaux-restaurants, qui n’effectuent que deux rotations par jour et pourraient être propulsés à 100% par l’électricité.
Depuis 2017, les navires fonctionnent au GPL (gaz de pétrole liquéfié), un carburant moins polluant. Une nouvelle étape est engagée depuis quelques mois.
« Le transport fluvial de passagers doit évoluer. Nous avons pour ambition de « rétrofiter » l’intégralité de la flotte d’ici une dizaine d’années, avec une propulsion hybride qui permettra de réduire les émissions de C02 de 90% » précise le directeur général, Taoufiq El Amrani.
Le tout électrique est impossible pour les six bateaux de passagers qui réalisent sept à neuf rotations par jour, un programme incompatible avec des temps de recharge trop longs. Les bateaux fonctionneront avec des moteurs électriques à 75%, complétés par une propulsion thermique.
En revanche, une réflexion est en cours pour les bateaux-restaurants, qui n’effectuent que deux rotations par jour et pourraient être propulsés à 100% par l’électricité.
Déjà deux bateaux opérationnels
La transformation a commencé avec les Jeux Olympiques. Un premier bateau (le Mulet Coureau), utilisé pour la cérémonie d’ouverture, a été rétrofité. Après deux années de travaux, un second (l’Hirondelle) vient lui aussi de bénéficier d’une transformation complète.
Le coût pour les deux navires atteint 13 millions d’euros. La modernisation de la flotte se poursuivra au rythme d’environ un bateau par an, avec un coût estimé de 5 à 6 millions par unité.
L’opération est d’autant plus complexe que la Compagnie des Bateaux-Mouches opère des bateaux de grande taille (certains de plus de 1 000 passagers), contrairement à ses concurrents (Vedettes de Paris, Vedettes du Pont-Neuf ou Bateaux Parisiens) également engagés dans le verdissement de leur flotte.
Lire aussi : Vedettes de Paris et Haropa Port fixent un cap "croisières zéro émission"
Le coût pour les deux navires atteint 13 millions d’euros. La modernisation de la flotte se poursuivra au rythme d’environ un bateau par an, avec un coût estimé de 5 à 6 millions par unité.
L’opération est d’autant plus complexe que la Compagnie des Bateaux-Mouches opère des bateaux de grande taille (certains de plus de 1 000 passagers), contrairement à ses concurrents (Vedettes de Paris, Vedettes du Pont-Neuf ou Bateaux Parisiens) également engagés dans le verdissement de leur flotte.
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120 bornes de recharge le long de la Seine
De son côté, Haropa Port met également la main à la poche en investissant 15 M€ dans l’installation des indispensables bornes de recharge le long de la Seine.
Leur nombre est passé d’une dizaine à 120 en cinq ans. Les aménagements seront terminés à la fin de l’année 2026.
« Nous voulons faire du premier port de passagers d’Europe, avec dix millions de passagers par an, le premier port électrique du vieux continent d’ici 2037 » conclut Benoît Rocher, directeur général de Haropa Port.
Leur nombre est passé d’une dizaine à 120 en cinq ans. Les aménagements seront terminés à la fin de l’année 2026.
« Nous voulons faire du premier port de passagers d’Europe, avec dix millions de passagers par an, le premier port électrique du vieux continent d’ici 2037 » conclut Benoît Rocher, directeur général de Haropa Port.